Antoine Diot a les JO dans un coin de sa tête, Rodrigue Beaubois n’y croit plus

Après une saison blanche et un exercice 2018/19, Antoine Diot (1,93 m, 30 ans) avait disparu des discussions concernant l’équipe de France. Mais son très bon début de saison avec l’ASVEL, stoppé depuis 10 jours par une blessure à la cuisse, le remet dans la course. A l’été 2020, le champion d’Europe 2013 n’aura que 31 ans. Son expérience et son profil peuvent-être complémentaires avec les stoppeurs que sont Frank Ntilikina et Andrew Albicy. Lui, dans Le Progrès, ne cache pas son désir de revenir en sélection nationale.
« Forcément, car j’ai un vrai attachement au maillot bleu. Mais je ne tire pas de plans sur la comète car j’ai appris par le passé que les choses peuvent aller très vite dans un sens ou l’autre. J’essaie de jouer mon basket et si Vincent Collet m’appelle, je répondrai présent. »
Autre arrière installé en EuroLeague, même si en difficulté sur ce début de saison (5,7 points à 25% de réussite à 3-points et 0,7 passe décisive pour 2 d’évaluation en 18 minutes en EuroLeague), le shooteur Rodrigue Beaubois (1,88 m, 31 ans) lui n’a pas joué le moindre match en équipe de France A. Parfois pas appelé, forfait lorsqu’il était convoqué, l’ancien joueur de Cholet, Le Mans et Strasbourg, de passage en France pour affronter l’ASVEL en EuroLeague ce mardi, dit s’être fait une raison.
« Vu comment les choses se passent depuis quelques années, je pense que je ne suis plus dans les plans, a-t-il indiqué au Progrès. (Je n’ai) Pas du tout (tirer un trait sur la sélection), mais il faut être réaliste. »
Il faut dire qu’avec Nando De Colo et Evan Fournier, la concurrence sur le poste 2 est très élevée.
Qui a écrit ce papier ?
Gabriel Pantel-JouveBEBASKET
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