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Après la défaite contre Bourg, Nathan Jawai prévient : « Plus une équipe se désunit, plus la fin de saison est moche »

90 points encaissés lors de leur dernière sortie à l’extérieur sur le parquet de Nanterre puis 96 contre Bourg-en-Bresse : le Levallois new look de ce mois de mars peine à se mettre à la défense. Et cela a le don d’agacer leur entraîneur Frédéric Fauthoux, particulièrement agacé par la passivité de ses joueurs, suggérant qu’ils sont trop dans le confort lorsqu’ils évoluent dans la quiétude de leur Palais des Sports Marcel Cerdan, encore loin de faire le plein lundi pour la venue du finaliste de la Leaders Cup.

« Je suis en colère par rapport à la prestation défensive de mon équipe. Trop de joueurs se cachent sur l’attaque, ne font pas les efforts nécessaires, ne respectent pas les adversaires. Ça suffit. On est (il hésite) trop bien, trop bien de jouer ici à Levallois. On fait un très bon match d’attaque : 85 points, on aurait même pu en marquer encore un peu plus. Si on veut être au niveau au dessus, il faut que l’on soit beaucoup plus dur que ça. On est naïf, un peu gentil. »

L’un d’entre eux a essayé d’amener un peu de dureté : aux côtés d’Ivan Février, Nathan Jawai s’est fait remarquer pour son activité en première mi-temps, suscitant les applaudissements les plus nourris du public des Metropolitans pour son retour sur le banc. Mais le cubique pivot australien s’est progressivement éteint après la pause, à l’image de son équipe. Invité en conférence de presse, l’ancien Barcelonais (auteur de 12 points à 5/6 et 2 passes décisives en 18 minutes) est apparu marqué par ce revers (85-96), mesurant les conséquences de laisser un concurrent direct prendre deux longueurs d’avance et le panier-average.

« Je suis extrêmement déçu. Personne n’aime perdre mais cette défaite, je l’encaisse particulièrement mal. Surtout que l’on se sentait bien en première mi-temps et que c’est une équipe totalement différente qui est revenue de notre côté après la pause. On s’est écroulé après 20 premières minutes de qualité. Nous avons arrêté de faire ce qui fonctionnait. On a réduit notre présence aux rebonds, réduit le nombre de stops défensifs… Je pense que leur press tout-terrain et leur défense de zone nous ont perturbé puis découragé. Si l’on veut gagner des matchs, il faut que l’on trouve un moyen de rester ensemble pendant 40 minutes. »

Professionnel depuis 2007, passé par la NBA et les plus grands clubs du Vieux Continent mais encore inconnu en Jeep ÉLITE, Nathan Jawai n’est pas le dernier venu sur les bords de Seine, où il a posé ses valises à la fin du mois de février afin de remplacer Mouphtaou Yarou, victime d’une rupture du tendon d’Achille. Très discret avant son bon passage contre la JL Bourg (-1 d’évaluation contre Châlons-Reims, 4 à Nanterre, 4 points face au Mans en Coupe de France après un quart de finale où il avait été sciemment laissé en civil), interloqué par les caractéristiques d’un championnat de France qui ne semble pas de prime abord correspondre à ses qualités personnelles, l’international australien en a pourtant vu d’autres. Et il semble enclin à maintenir son équipe mobilisée pour la fin de saison, elle qui, malgré sa 12e placer actuelle, peut encore rêver des playoffs.

« Je me sens bien mais je suis toujours en période d’adaptation. Ce championnat est tellement différent de tout ce que j’ai pu connaître jusque-là en Europe, beaucoup plus physique qu’ailleurs. Donc il me faut encore un peu de temps pour m’ajuster. Mais je suis habitué à cela et j’espère qu’on va pouvoir prochainement repartir sur une dynamique plus positive. On ne va pas abandonner comme ça ! Du coaching staff jusqu’au 10e homme, nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes tous extrêmement déçus mais le plus important maintenant est de garder à l’esprit que la saison n’est pas terminée. Il est toujours temps de faire une série pour accrocher les playoffs. Il est fondamental que l’équipe reste soudée. Vous savez, j’ai beaucoup d’expérience suite à mes passages en Europe ou en Australie et je sais que plus une équipe se désunit, plus la fin de saison est moche. Il faut que l’on reste ensemble, que l’on analyse cette défaite et que l’on s’en serve pour s’améliorer. »

À Levallois,

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