Mardi, la Turquie a échoué d’un rien contre Team USA (défaite 93-92 après prolongation). Une victoire leur aurait assuré la qualification, ou presque. Mais ils ont perdu. La victoire contre la République tchèque, qui se présentait avec le même bilan qu’elle (1 victoire et 1 défaite) avant la rencontre, était donc impérative. Mais sans doute fatiguée psychologiquement et physiquement, la Turquie a été dominée par le collectif bien en place des Tchèques.
La victoire et qualification tchèque est logique : ils ont pris les devants en fin de premier quart-temps et ont fait la course en tête. Hormis au retour des vestiaires, ils ont fait preuve de maîtrise. Ciblé, Tomas Satoransky n’a pas forcé (11 points à 1/8 aux tirs en 36 minutes) et a trouvé (7 passes décisives pour 2 balles perdues mais aussi 7 rebonds), tout comme Blake Schilb (8 points à 3/6, 8 passes décisives et 3 rebonds pour 17 d’évaluation en 24 minutes), ses coéquipiers : le nouvel intérieur de Bilbao Ondřej Balvín (17 points à 8/9 et 11 rebonds pour 24 d’évaluation) en tête ainsi que le néo-Boulazacois Patrik Auda (16 points à 7/11 et 9 rebonds pour 21 d’évaluation) et l’ailier de Nymburk Vojtěch Hruban (18 points à 8/12, 4 rebonds et 4 passes décisives pour 19 d’évaluation en 36 minutes).
Les Turcs ont tenté de répondre par les exploits individuels, avec un abus du tir à 3-points (11/30). Si Cedi Osman (24 points à 8/14, 3 rebonds et 3 passes décisives pour 25 d’évaluation en 33 minutes) et Furkan Korkmaz (16 points à 5/10 aux tirs et 4 rebonds pour 18 d’évaluation en 32 minutes) ont réussi à gagner leurs duels régulièrement, Ersan Ilyasova (6 points à 0/9 et 4 rebonds pour 5 d’évaluation en 30 minutes) était en grosse difficulté. Ils devront donc se contenter des matchs de classement.
Pour la République tchèque, qui joue sans Jan Vesely, c’est en revanche un bel exploit. Mais pour atteindre les quarts de finale, il faudra rééditer cette performance contre la Grèce et le Brésil au deuxième tour.
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