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Les poncifs de Boris Diaw : « Ce n’est pas encore l’heure du bilan »

Après la piteuse élimination de l'équipe de France dès le premier tour de la Coupe du Monde, le manager général Boris Diaw est venu s'exprimer devant la presse française ce lundi à Jakarta. Pour un discours très convenu.
Les poncifs de Boris Diaw : « Ce n’est pas encore l’heure du bilan »
Crédit photo : Guillaume Poumarède

Au lendemain de sa terrible désillusion contre la Lettonie, l’équipe de France avait un créneau de deux heures d’entraînement à l’Indonesia Arena. Mais au bout d’une petite heure, il n’y avait déjà presque plus personne sur le terrain. Une ambiance pesante, de nombreux visages fermés sur les bancs, et au milieu de tout ça, Boris Diaw est venu distiller quelques éléments de langages bien préparés devant les médias.

Boris, comment avez-vous vécu cette grosse déception ?

C’est difficile, forcément, puisque nous sommes maintenant éliminés des phases finales de cette Coupe du Monde. Le Mondial n’est pas terminé mais nous sommes loin des objectifs que l’on s’était fixé.

Est-ce l’un des plus grands fiascos du basket français ?

Je ne sais pas si l’on peut juger sur plusieurs. Ce n’est pas encore l’heure du bilan, ni de la fin. Mais oui, c’est un moment difficile.

À quel point est-ce dommageable pour la préparation des Jeux Olympiques ?

C’est sûr que l’on aurait voulu enchaîner les médailles comme on l’a fait ces dernières années. On voulait monter en puissance mais nous sommes obligés d’accuser le coup sur cette compétition. On va se remobiliser pour la prochaine échéance.

« Personne n’est irréprochable »

Arrivez-vous à comprendre ce qui s’est passé ?

Pas encore. Il s’est passé plein de choses. Comme je l’ai dit, on n’est pas encore à l’heure du bilan. C’est multi-factoriel. Il y a plein de raisons différentes qui ont mené à cette contre-performance. Une chose est sûre : personne n’est irréprochable. On va analyser et essayer de tout remettre à plat pour voir comment on en est arrivé là.

Avez-vous parlé avec Nicolas Batum, qui a exprimé sa frustration devant quelques décisions fédérales ?

Oui, c’est normal à chaud. C’est normal d’être aussi très déçu, d’essayer de trouver des choses qui se sont passées. Mais il vaut mieux le faire à froid, à tête reposée, afin d’avoir une réflexion claire.

Est-ce que tous les dossiers sont sur la table : la préparation, Thomas Heurtel, Joel Embiid ?

Il faut réfléchir à tout ce qui s’est passé. Après, on ne va pas forcément se pencher sur le fait qu’il y ait eu tel ou tel absent. La prochaine chose que l’on fera sur ce bilan, c’est pourquoi on n’a pas réussi à faire mieux avec ce groupe qu’on a depuis deux mois.

Y-avait-il un problème dans la constitution de l’équipe ?

Ce n’est pas encore l’heure du bilan donc je ne sais pas encore.

« Bien finir cette compétition »

Allez-vous inclure les cadres dans la réflexion ?

On inclut toujours les cadres. Ça fait plusieurs années qu’on fait des bilans. Quand on fait le débriefing d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques, il est forcément plus simple. Là, il sera plus compliqué, sûrement plus long, mais on inclut toujours tout le monde.

Vincent Collet a laissé entendre que l’état d’esprit était défaillant…

Je n’ai pas encore tous les éléments pour répondre.

Il vous reste encore trois matchs à disputer : d’abord contre le Liban puis deux rencontres de classement 17-32

C’est vraiment le point majeur aujourd’hui. On reconnait tous qu’il faut bien finir cette compétition. Les choses ne sont pas terminées, il reste des matchs, il faut se concentrer sur le fait de montrer une belle image de l’équipe malgré les deux dernières défaites.

Comment aborder ces deux matchs que vous n’étiez pas censé disputer ?

Oui, ce sera difficile mais c’est pour ça aussi que ce sont des joueurs de classe internationale. Ils sont là pour rebondir et montrer un beau visage de l’équipe de France malgré les déceptions

« Tout mettre sur la table »

Le poste de meneur est-il un chantier pour l’avenir ?

Je ne sais pas si l’on peut parler de chantier. Tout est important. C’est un facteur, la construction de l’équipe en est un autre, la préparation aussi, les différents postes de jeu… Tout est à mettre sur la table.

L’expérience malheureuse des Jeux Olympiques 2016 peut-elle vous inciter à veiller au vieillissement de l’équipe ?

Encore un facteur… Vous pouvez tous me les donner si vous voulez. On va tout analyser, tout mettre sur la table, on va essayer de réfléchir à tout et si on ne pense pas à tout, on vous redemandera car apparemment, vous avez réfléchi à tout.

Le staff peut-il être remis en cause ?

On peut tous être remis en cause, de l’intendant, désolé Théo (il sourit), jusqu’aux joueurs.

À Jakarta,

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