Bourges s’inspire du RC Lens et prolonge Pauline Astier devant son public

Au vu du buzz suscité par la vidéo de la prolongation de la star lensoise Seko Fofana devant le bouillant public du stade Bollaert cet été, les dirigeants de Bourges n’ont pas pu y échapper. Et cela leur a sûrement donné des idées pour sécuriser l’avenir de la joueuse symbolisant la formation locale, Pauline Astier (1,76 m, 20 ans).
Une année 2022 formidable pour la jeune meneuse
Après la victoire décrochée contre Angers (79-51), la présidente Agnès Saint-Gès a pris la parole au milieu du Prado. « Ma chère Pauline, es-tu d’accord pour prolonger l’aventure ? », lui-a-t-elle demandé. « Oui, je le veux », a répondu la jeune meneuse pyrénéenne, sous les acclamations de son public, avant de prendre un stylo et de parapher son nouveau contrat devant les supporters des Tango et en compagnie de ses proches. Berruyère depuis 2017, Pauline Astier était déjà liée au club jusqu’en 2024. Elle le sera désormais jusqu’en 2025.
✍️ @PaulineAstier3 reste à la maison ! #FiertéTango pic.twitter.com/YPMf1HirrA
— 🏆 🏆 Tango Bourges Basket (@BourgesBasket) November 5, 2022

Ou la nouvelle étape d’une année 2022 exceptionnelle pour la fille de Frédéric Astier (aperçu au Limoges CSP) et de Nathalie Fourcade, ex-meneuse emblématique du Tarbes Gespe Bigorre. Ces derniers mois, Pauline Astier a successivement remporté l’EuroCup, le championnat de France et le Match des Champions. Sur un plan individuel, c’est tout aussi réjouissant puisqu’elle a été sacré meilleure jeune de LFB et MVP du Match des Champions il y a deux semaines contre Basket Landes. Après avoir mené l’équipe de France U20 en demi-finale de l’EuroBasket cet été, elle a surtout mis un pied chez les grandes. Initialement convoquée par Jean-Aimé Toupane comme simple partenaire d’entraînement, elle a fêté ses quatre premières sélections, a accompagné le groupe jusqu’en Australie et a failli arracher un billet pour la Coupe du Monde. Retenue pour la fenêtre du mois de novembre, elle incarne l’avenir du basket français. Et ça, Bourges l’a bien compris. Cela valait bien les vivats du Prado…


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