Deux ans après l’affront de Debrecen, les États-Unis reconquièrent le titre mondial en U19

Il y a deux ans, les États-Unis étaient repartis tout penauds de Debrecen, une triste médaille en chocolat autour du coup, successivement battus par la France (86-89) et la Turquie (70-84) dans le dernier carré…
Cette fois, les Bleuets n’étaient plus dans l’équation, trop rapidement sortis en 1/8e de finale par la Suisse, mais Team USA était venu à Lausanne pour laver l’affront. Bien sûr, la génération a changé, avec la présence d’un phénomène (A.J. Dybantsa) et de plusieurs gros prospects dans les rangs américains (Koa Peat, Mikel Brown Jr, Nikolas Khamenia) et personne, ou presque, n’a pu résister.
Seul le Canada, dans un quart aux allures de finale avant l’heure, a vraiment pu rivaliser (102-108). Plus que cela même, puisque les Canadiens étaient encore devant à la 33e minute, dans un match qui aurait pu bouleverser toute la face du bilan américain. Sinon, tout le monde a explosé dans les phases finales… La Jordanie en 1/8e ? Humiliée dans des proportions record (67-140) ? La Nouvelle-Zélande ? Désossée en demi (64-120) ? Et l’Allemagne, invaincue jusque-là, en finale ?

Sous les yeux d’un supporter de choix en la personne de Dirk Nowitzki, la Mannschaft a longtemps fait illusion, prenant même sept points d’avance dans le premier quart-temps (9-16, 6e). Comme tout au long du Mondial suisse, la sélection allemande était menée par un duo star : l’intérieur Hannes Steinbach (19 points à 8/14 et 7 rebonds) et le petit dragster Christian Anderson Jr (18 points à 6/19, 5 rebonds, 9 passes décisives et 4 interceptions), attendu comme le futur Dennis Schröder, fils d’un ancien joueur LNB, Christian Anderson Sr, passé le temps de 16 matchs de Pro B à Golbey-Épinal en 2002/03 pour « la pire expérience de sa carrière, et de loin »…
Mais comme tout le monde, l’Allemagne a fini par exploser sous l’incroyable impact physique américain (76-109), incapable de réaliser le moindre stop à partir du milieu du premier quart-temps et de contenir les avions de chasse américains (31 rebonds à 50). Auteur de 11 points, 6 rebonds et 2 passes décisives, A.J. Dybantsa a été nommé MVP de la compétition tandis que Koa Peat est devenu le premier joueur de l’histoire à remporter trois Coupe du Monde juniors. De quoi régaler les 7 243 spectateurs d’une Vaudoise Arena qui avait fait le plein à Lausanne, l’un des gros points positifs de cette 17e édition du Mondial juniors…







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