Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

En visite à l’Astroballe, Mathias Lessort encense l’ASVEL : « Ils ne sont pas leaders de l’EuroLeague par hasard »

Remplaçant médical d’Ante Zizic au Maccabi Tel-Aviv, Mathias Lessort a commencé sa pige médicale sur les chapeaux de roue… mais uniquement d’un point de vue individuel. S’il a montré d’emblée qu’il était prêt à jouer (13 points à 82%, 3,5 rebonds et 1,5 passe décisive en 16 minutes de moyenne lors de ses deux premières rencontres), le Martiniquais n’a pas encore gagné avec son nouvel employeur, vaincu par l’Étoile Rouge de Belgrade (63-75) puis Milan (72-83). À peine 48 heures après le revers en Italie, pas le temps de cogiter : le club-nation débarque dans le Rhône afin d’y défier l’ASVEL, surprenant co-leader (avec Barcelon et Milan) de la compétition reine. Une surprise, peut-être, mais tout sauf un hasard selon l’international tricolore.

« On joue contre les premiers de l’EuroLeague… (il sourit) C’est une très grosse équipe de l’ASVEL. Ils ont perdu des joueurs majeurs cet été donc on ne savait pas trop ce que ça allait donner, beaucoup de gens se posaient des questions par rapport à ça. Mais leur recrutement a été très bon. Tout le monde a parlé de l’intersaison de Monaco et ça a permis à Villeurbanne de se préparer sans trop de pression car tout le monde avait les yeux rivés sur l’ASM. T.J. (Parker) fait un très bon travail, ils ont très bien commencé la saison. 3-0 pour démarrer, leader de l’EuroLeague à l’heure actuelle, il faut respecter ça et leur envoyer leurs fleurs. Mais on va aller là-bas pour gagner. On a perdu deux matchs d’affilée et on ne veut pas se retrouver dans une série de trois défaites, on ne veut pas commencer à douter. Si l’on bat une équipe invaincue, ça nous permettra de regagner de la confiance et de nous relancer. Ça va être un beau match, difficile : l’ASVEL est une équipe intense, qui court vite, qui défend dur, qui récite bien ses systèmes offensifs, qui a un collectif déjà bien huilé. Ils ont du caractère : on a vu ce qu’ils ont fait contre l’Efes Istanbul, on sait que si on est devant, il ne faudra pas qu’on se relâche et qu’on maintienne la même concentration pour ne pas les laisser revenir. Ils sont impressionnants en ce début de saison car non, ce n’est pas de la chance, ils sont vraiment bons. On ne commence pas une saison d’EuroLeague à 3-0 par hasard. S’ils en sont là, c’est qu’ils le méritent. À nous d’arriver le couteau entre les dents, prêts à nous battre, et de jouer dur dès le début de la rencontre pour ne pas les laisser prendre leur rythme. »

Il est vrai que les joueurs Français venus défier une équipe française invaincue en tête de l’EuroLeague sont rares. Lors de sa première saison dans la compétition reine, avec le Red Star en 2017/18, Mathias Lessort n’avait même pas pu venir s’étalonner contre un club hexagonal puisque cela coïncidait avec les trois années de disette tricolore au plus haut niveau continental. Deux ans plus tard, au cœur d’une saison déprimante sous les couleurs du Bayern Munich, il avait profité de son seul match d’EuroLeague en France pour signer sa performance référence sous le maillot bavarois (14 points à 5/6 et 5 rebonds le 4 février 2020). C’était à Villeurbanne, déjà. Sürement le résultat d’une motivation particulière à l’idée de revenir défier des compatriotes…

« Jouer contre un club français, ça fait toujours bizarre. Là, je suis à l’hôtel (à Saint-Priest), je parle Français avec les gens. J’ai croisé l’intendant (Théo Gallois), qui est aussi celui des Bleus, avec qui je m’entends super bien. Demain (ce jeudi), je vais revoir Élie (Okobo), William (Howard), Matthew (Strazel), des gens avec qui je suis proche. Ça va faire plaisir : je pourrais un peu trash-talker en français, ça va être marrant (il sourit). J’ai hâte d’être sur le terrain et j’espère qu’on pourra offrir au public de l’Astroballe un bon match. »

Outre Mathias Lessort, un autre joueur attirera encore plus les regards : Chris Jones, brillant depuis le début de saison avec Lyon-Villeurbanne. Initialement toujours sous contrat avec le Maccabi Tel-Aviv pour cet exercice 2021/22, le meneur américain a été remercié par le club israélien, malgré le soutien des dirigeants. Mais la pression exercée par le coach Ioannis Sfairopoulos, qui préférait Keenan Evans, a été trop forte. Il est certes encore un peu tôt pour se prononcer définitivement mais on ne peut pas dire pour l’instant que ce choix ait été judicieux : 18 points à 57%, 3,7 rebonds et 2,7 passes décisives de moyenne d’un côté, 3,3 points et 1,3 passe décisive de l’autre… Mathias Lessort ne sera donc le seul à avoir à cœur de prouver des choses en bordure du périphérique lyonnais.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion