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Guerschon Yabusele, le stress de la dernière minute sur le côté : « Je pensais que j’avais trois fautes… »

JO de Paris - Leader des Bleus face à l'Allemagne (17 points et 7 rebonds), Guerschon Yabusele a pourtant vécu une dernière minute d'angoisse absolue sur le banc, expulsé pour cinq fautes alors qu'il ne pensait pas en compter autant...
Guerschon Yabusele, le stress de la dernière minute sur le côté : « Je pensais que j’avais trois fautes… »

Guerchon Yabusele a cumulé 17 points à 7/11, 7 rebonds et… 5 fautes face à l’Allemagne

Crédit photo : FIBA

30 secondes. C’est le temps qu’aura mis Guerschon Yabusele avant de réaliser qu’il devait sortir. À 1 minute et 4 seconde du buzzer final, à 69-63, l’intérieur du Real Madrid venait de commettre une faute intelligente, stoppant la contre-attaque de Daniel Theis. Mais le natif de Dreux n’était pas tout à fait lucide sur ses statistiques personnelles.

« J’espère que je n’ai pas fait le con ! »

« Je pensais que j’avais trois fautes », souffle-t-il. Sauf que non, c’était bien quatre. Et quand il a vu Mathias Lessort surgir du banc, l’Ours Dansant est d’abord resté interdit. Un œil vers le tableau d’affichage pour vérifier, les cinq doigts de la main tendus vers Vincent Collet pour avoir confirmation. « Je n’ai pas compris quand j’ai été expulsé pour cinq fautes. Donc même si une faute intelligente pour éviter qu’ils ne marquent, quand je me sors, je me dis : « Putain, j’espère que je n’ai pas fait le con. » Surtout quand Dennis Schröder vient marquer, beaucoup trop facilement, sur la remise en jeu suivante. « Je voulais aider mes gars », glisse le tricolore.

Pour une simple et bonne raison : l’équipe de France est largement meilleure avec Guerschon Yabusele sur le terrain, que sur le banc. « Il leur a cassé la gueule », lançait Evan Fournier lorsqu’on l’interrogeait sur la performance de son coéquipier. « Il ne me surprend plus », ajoute Andrew Albicy. Le public ne s’y est pas trompé en scandant des « MVP, MVP » à l’intention de l’ancien ailier-fort de Roanne et Rouen. « J‘ai entendu ça », souriait-il. « Ça m’encourage encore plus et quand je suis dans ce type de zone, je ne vois rien d’autre que le panier. »

À un autre niveau depuis Lille

Soit un boost offensif bienvenu, pour une équipe à la peine dans ce secteur du jeu à Villeneuve-d’Ascq. « Il vient de faire deux très grands matchs, clairement », applaudissait Vincent Collet. « C’est un grand attaquant. Ce qui m’avait marqué contre le Canada, ce sont les efforts défensifs qu’il avait fait, comme jamais. Et ce soir, il a fait aussi beaucoup en première mi-temps, il a eu un petit relâchement en début de deuxième mi-temps, un moment où par contre il était en feu sur le plan offensif. » En retrait sur la phase de poule (8,3 points et 2 rebonds), l’homme à la coupe afro façon Ben Wallace tourne depuis à 19,5 points à 65%, 6 rebonds et 1,5 passe décisive. « J’ai encore plein d’énergie à donner », promet-il. « J’ai cette gnaque là en moi depuis tout petit. Je suis prêt à mourir pour mes gars. »

Mais revenons au moment le plus long de sa quinzaine olympique… Son renvoi sur le banc pour cinq fautes. Pour une dernière minute qui en dura exactement douze… « Ça a été incroyable. Je n’aime pas être sur le côté car il y a plus de stress que sur le terrain, tu ne ressens pas les choses de la même façon. Mais j’avais confiance en mes gars, je savais qu’ils étaient capables d’y aller. » Douze minutes de stress, d’angoisse, passées debout au fond du banc, à manifester son incompréhension sur la flèche lointaine d’Obst, à serrer les poings sur chaque lancer-franc réussi avant de se tourner vers les tribunes, plein de fierté et de soulagement au buzzer final. Il n’était peut-être pas sur le terrain pour sceller cela. Mais si l’équipe de France va disputer une seconde finale olympique d’affilée, Guerschon Yabusele est loin d’y être étranger…

À Bercy,

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ideja
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