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ITW Élie Okobo : « Au Final Four, on va essayer de continuer à écrire l’histoire »

Pour sa deuxième saison d'EuroLeague, comme l'AS Monaco, Élie Okobo a atteint le Final Four ! Alors qu'il n'était même pas né lors de la dernière apparition d'un club français dans le dernier carré européen, le Bordelais mesure la portée de cet évènement.
ITW Élie Okobo : « Au Final Four, on va essayer de continuer à écrire l’histoire »
Crédit photo : Sébastien Grasset

Élie, quel est le sentiment qui vous anime après cette qualification pour le Final Four ?

Nous sommes vraiment contents. On a fait un travail énorme. Ça a été une longue et difficile série. L’année dernière, Monaco n’avait pas eu l’avantage du terrain. Cette saison, on l’a eu et ça s’est ressenti. Nous sommes restés soudés pendant 40 minutes, même après leur run, même après les blessures, même après les sorties de joueur. Tout le monde a apporté quelque chose ce soir (mercredi), c’est énorme. Finir sur un Match 5 à domicile, c’est énorme. J’espère que tous nos supporters ont pris du plaisir et qu’ils vont continuer à nous soutenir.

Est-ce une grande fierté d’aller au Final Four ?

Bien sûr (il le répète). La dernière fois pour un club français, c’était en 1997 et je venais de naître (il sourit ; même pas, en réalité, puisqu’il est né cinq mois plus tard, en octobre 1997, ndlr). Donc ça date ! On va essayer de continuer à écrire l’histoire et d’aller le plus possible. On va en profiter un peu, il y a beaucoup d’émotions mais on va ensuite se concentrer sur l’Olympiakos. Je suis très content pour le groupe.

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Comment avez-vous vécu les cinq dernières minutes très tendues de ce Match 5 ?

Élie Okobo a bouclé sa série avec 10,4 points à 36% et 3,2 passes décisives de moyenne (photo : Sébastien Grasset)

Il fallait essayer de rester agressif, de garder la tête froide. On savait que Jordan (Loyd) était chaud : quand j’ai vu qu’ils aidaient un peu, je lui ai fait la passe pour le trois points qui a relancé tout le monde. Derrière, le plus important était de faire des stops défensifs. On l’a fait, avec la communication et de l’énergie. Il fallait tout donner sur le terrain car c’était peut-être la dernière. On n’a rien lâché, on a été intelligents, on a pris les rebonds, ils n’ont pas eu de deuxième chance… C’était un effort collectif défensif.

Racontez-nous votre série sur un plan personnel. Vous n’avez pas toujours été dans la lumière mais…

(il interrompt) J’ai été nul, nul, nul (il rit) ! Nul dans l’ensemble mais je prends du recul et j’essaye de voir les choses où j’ai apporté au groupe. Je me suis donné à fond défensivement. Quand les défenseurs de l’équipe étaient un peu KO, j’essayais de prendre le relais sur leurs joueurs. Et en attaque, créer des situations pour nos shooteurs, nos intérieurs. Même si mes tirs ne rentraient pas, j’essayais de rester concentré car ce n’était pas par rapport à moi, c’était par rapport au groupe.

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Que vous a dit le coach dans les vestiaires ?

Que ça faisait 18 ans qu’il rêvait de ça… Et on lui a dit : « De rien » (il sourit). Il était vraiment content, il va profiter un peu mais il reste encore un Final Four, ce n’était qu’un quart de finale.

Et maintenant, le Final Four, pour quoi faire ?

Eh bien pour aller au bout ! Il y aura un premier match contre l’Olympiakos. On a regardé leur match mardi contre le Fenerbahçe, ils ont été très bons. On va faire vidéo sur tout ça pour se préparer bien comme il faut car cette fois, ce ne sera pas une série, ce sera un seul match.

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