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ITW Isaïa Cordinier : « Les JO ? En goûtant à l’équipe de France, on a envie d’évoluer dans les grandes compétitions »

Cette saison 2019/20 n’est pas loin d’être la saison rêvée pour l’arrière de Nanterre 92, Isaïa Cordinier (1,91 m, 23 ans). Il s’est vu récompensé de sa bonne première partie de saison en intégrant la liste des douze retenus pour la première fenêtre qualificative à l’EuroBasket 2021. Comme deux autres de ses coéquipiers (David Michineau et Guerschon Yabusele), il a arboré, vendredi face à l’Allemagne, pour la première fois de sa carrière la tunique bleue (4 points en moins de 13 minutes).

Cette première sélection est loin d’être inattendue tant le Cristolien de naissance rayonne cette saison en Jeep ÉLITE sous les ordres de Pascal Donnadieu, son coach en Île-de-France mais aussi en équipe de France (en tant qu’assistant de Vincent Collet). Meilleure progression de Pro B en 2016, l’ancien joueur emblématique d’Antibes est en train de confirmer encore un peu plus les espoirs placés en lui au début de sa carrière (14,2 points à 50,3% de réussite aux tirs, 4,6 rebonds et 2,5 passes décisives pour 15 d’évaluation en championnat). Il est actuellement 10e joueur à l’évaluation de Jeep ÉLITE, et le 2e Français dans ce domaine, juste derrière Yannis Morin (16 d’évaluation). Ce dimanche, à l’hôtel Mercure dans le centre-ville de La Roche-sur-Yon où sont logées les deux équipes, Isaïa Cordinier a répondu aux questions de la presse.

Isaïa, vous honoriez votre première sélection avec l’équipe de France face à l’Allemagne vendredi, comment l’avez-vous vécue ?

Il y avait beaucoup d’émotions, un peu de stress aussi mais j’étais forcément déçu du résultat collectif. Le fait que j’ai été aligné dans le cinq de départ m’a permis d’entrer directement dans le vif du sujet et de ne pas trop cogiter. Porter le maillot de l’équipe de France est quelque chose de fort, on pense aux parents qui sont fiers.

Vendredi, je voulais vraiment me concentrer sur la défense afin d’apporter ma pierre à l’édifice. Car c’est par cela que le jeu allait collectivement arriver en attaque. C’était important de se concentrer sur les efforts défensifs afin d’apporter sa pierre à l’édifice. Demain (ce soir, lundi), il faut qu’on montre un autre visage de l’équipe de France. On n’a pas été bons défensivement et c’est cela qu’il faut corriger avant tout.

cordinier1582538088.jpegJonathan Rousselle, Isaïa Cordinier, Guerschon Yabusele et Lahaou Konaté sont prêts à en découdre face au Monténégro (photo : Théo Quintard)

Votre connexion nanterienne avec Pascal Donnadieu, votre coach, et Nicolas Barth, votre kiné en club, vous a-t-elle aidée à vous adapter en équipe de France ?

Oui, c’est un petit plus entre guillemets car je n’arrive pas dans quelque chose de tout nouveau. Cela apporte également un peu plus de confiance. 

À (re)lire sur BeBasket : « Moustapha Fall, la renaissance après une saison 2018/19 compliquée« 

Votre père qui a également connu le maillot tricolore, en handball, vous a-t-il conseillé ?

Mon père me prépare depuis tout petit au sport de haut niveau donc il m’a partagé son expérience depuis son plus jeune âge. Les Jeux olympiques ? Forcément, en goûtant à l’équipe de France, on a envie d’évoluer dans les plus grandes compétitions. Mais j’essaye avant tout de me concentrer sur cette fenêtre car c’est ce dont l’équipe de France a besoin. Le match de lundi est primordial.

Vous savez, mon père m’a appris à être sportif de haut-niveau très jeune et il m’a inculqué la rigueur et le mental. Ma force de caractère s’est ensuite construite au fur et à mesure de ma jeunesse et de ma carrière. Je suis quelqu’un de très familial : j’appelle très souvent mes parents et je suis très proche de ma petite sœur (Salomé, elle joue au Menlo College en Californie, ndlr), qui est aux États-Unis. Ça compte beaucoup pour moi.

Aviez-vous imaginé atteindre un tel niveau lorsque vous vous êtes fait opérer des genoux, il y a deux ans ?

Oui, parce que comme le répète souvent, je savais ce que je faisais en me faisant opérer. En récupérant mes capacités physiques et athlétiques que j’avais lors de mes années cadets, je savais que je ne pouvais revenir que plus fort sans prétention aucune.

cordinier1582538508.jpeg Isaïa Cordinier est actuellement le 2e meilleur Français à l’évaluation du championnat (photo : Olivier Fusy)

Vous avez vous découvert la Coupe d’Europe avec Nanterre et maintenant, l’équipe de France. Est-ce la saison la plus aboutie de votre jeune carrière ?

Oui, c’est la saison la plus aboutie de ma carrière mais je ne suis pas encore satisfait car il y a beaucoup de choses que je peux mieux faire. Je suis venu à Nanterre pour avoir des responsabilités et jouer au plus haut niveau français et en Coupe d’Europe. Pour le moment, je suis content mais pas satisfait. 

Vous avez été drafté à la 44e position par les Hawks d’Atlanta en 2016, est-ce que la NBA est toujours dans un coin de votre tête ?

On verra. Je ne peux pas prédire ce qui se passera mais c’est mon objectif : c’est pour cela que je me lève tous les matins.

À La Roche-sur-Yon,

À (re)lire sur BeBasket : « Méfiance face au Monténégro de Justin Cobbs« 

 

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