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ITW Lorenzo Thirouard-Samson, la sensation lilloise : « Je me prends moins la tête quand je joue »

Lorenzo-Thirouard Samson (1,98 m, 20 ans) est en plein bourre à Lille. 21 points à 8 sur 9 aux tirs face à Quimper le 15 janvier, 17 unités contre Nantes le 28 janvier, l’ancien pensionnaire du Pôle France réalise son meilleur mois de compétition depuis le début de sa carrière professionnelle. Après une saison 2019-2020 partagée entre les Espoirs et les pros de Boulogne-Levallois, l’ailier a rejoint Lille où il se révèle actuellement sous les ordres de son nouveau coach cette saison, Maxime Bézin. Le Breton tourne à 8,5 points, 2,7 rebonds, 0,9 passe décisive, et des pourcentages aux tirs en hausse par rapport au précédent exercice : 50,4 , dont 45,5% à 3-points cette saison contre 35,7 %, dont 29,2% à 3-points, en 2020-2021. Une nette progression cette saison pour le champion d’Europe U16 2017 et vice-champion du monde U17 2018 qui revient avec nous sur cette période faste :

Vous sortez de votre meilleur mois de compétition, quelles sont les raisons de ces performances du mois de janvier, qui se traduisent par de bons résultats collectifs (5 victoires en 6 matches pour Lille) ?

J’ai fait un gros travail sur moi-même pour relativiser les échecs. Je me prends moins la tête pour jouer, je perds moins de temps à me remettre en selle après avoir loupé un panier ou avoir fait une faute bête. Je suis plus tranchant dans mes actions, et je pense que c’est ce qui fait la différence aujourd’hui. J’ai aussi progressé sur la dimension physique.

21 points contre Quimper, 17 points face à Nancy, 13 points pour la réception de Chalon ; ce sont les efforts qui paient, ou c’est grâce à un plus gros temps de jeu ?

Je pense que ce sont les deux, les efforts que j’ai fait m’ont donnés plus de temps de jeu. Maintenant, j’hésite moins à jouer mes un contre un, ou à couper au panier pour provoquer une faute au défenseur.

C’est votre deuxième saison à Lille et vos pourcentages aux tirs ont largement augmenté : de 35 à 50% aux tirs, de 29% à 44% à 3-points, c’est le projet de jeu qui vous met plus à l’aise ?

Ce n’est pas forcément le système. Je me sens plus en confiance cette année, en plus il fallait que je prouve ma valeur. Vu que je me prends moins la tête quand je loupe des actions, ça me permet de rester plus focus (concentré). Même si j’en loupe un (tir), je me dis que le prochain sera dedans. C’est ce qui fait la différence, c’est ce qui fait que je suis plus adroit. Tout est relié à la confiance et au travail que je fais à côté.

« Maxime Bézin nous laisse plus de libertés »

Quelles sont les clés de la formule lilloise cette saison? Des jeunes qui travaillent dur et des vétérans pour les encadrer ?

Chacun utilise ses points forts, comme le coach le voudrait. Ensuite, tout le monde travaille dur tous les jours, avec nos entraînements individuels et ceux qui travaillent en plus à côté. On a un bon groupe, soudé, où quand il faut dire quelque chose, on le dit : tout le monde écoute et essaie de progresser sur ça.

Que vous apporte le nouvel entraîneur, Maxime Bézin, qui vit sa première saison de coach principal en Pro B, par rapport à Jean-Marc Dupraz à qui il a succédé ?

Il nous apporte un peu plus de souplesse, Jean-Marc m’a apporté sur d’autres aspects du jeu. Maxime Bézin nous laisse un peu plus de libertés, ça me permet d’être un peu plus libre sur le terrain. Cela fait une différence, mais comme ce n’est pas le même style de coaching, je sais que les deux coachs m’ont beaucoup apporté et m’apportent encore beaucoup aujourd’hui.

Avec le classement de Pro B, très indécis, que visez-vous avec le club pour la fin de saison ?

L’objectif, ce sont les playoffs. Il nous reste deux matchs, Vichy à la maison (gagné 75-72 ce mardi, NDLR) et Aix-Maurienne avant la trêve. On va essayer de battre les deux équipes, et après cette trêve, on va reprendre comme on a fait sur ce mois de janvier, on va continuer de jouer notre jeu et développer ce qu’on est en train de faire. Je pense que ça va porter ses fruits. Au début d’année, ce qui nous manquait, c’était gagner à l’extérieur ; là on a fait toutes nos victoires en déplacement, il faut juste qu’on gagne à domicile maintenant et tout ira pour le mieux ».

Objectif Betclic ÉLITE

Sur un plan personnel, c’est votre troisième saison au niveau professionnel. Vous vous êtes établi en Pro B. Quel est votre prochain objectif ?

Les playoffs, c’est l’objectif avec Lille ! Mais je ne sais pas si je serai encore à Lille l’année prochaine. Mon ambition, c’est de remonter en Pro A (Betclic ELITE), mais si je n’ai pas ce qui me convient là-bas, je referai une année de plus en Pro B et je continuerai de me montrer pour qu’une équipe de Pro A s’intéresse vraiment à moi.

Quels sont vos objectifs personnels pour cette fin de saison avec Lille ?

J’espère juste aller en playoffs, donner le meilleur de moi-même, et puis si je peux remonter en Betclic ELITE, je le ferai. Sinon, faire la meilleure année possible, pour aller l’année prochaine là où c’est le mieux pour moi. Je ne me fixe pas d’objectifs en termes de chiffres et de statistiques.

Si vous retournez dans l’élite (6 matches joués pour 2 minutes de temps de jeu moyen en 2019-2020), quels seraient les points clés à travailler pour devenir un bon joueur à ce niveau ?

Je pense que c’est une question de régularité. Être plus régulier, reproduire ce que je faisais en Pro B en première division, même si c’est bien plus compliqué. J’aurais sûrement moins de temps de jeu, mais je veux continuer de prouver, de mettre de l’énergie. Le reste, ce sera dans la tête, il faut que je continue à passer des caps physiques.

L’écart de niveau est-il grand entre première et deuxième division ?

C’est beaucoup plus structuré ! Ça défend mieux, ça attaque mieux. On est dans le même pays, mais on n’a pas l’impression que ce sont deux championnats qui se ressemblent.

Champion d’Europe en U16, vice-Champion du Monde en U17 avec l’Equipe de France, le très haut-niveau est il un de vos objectifs de carrière ?

J’espère jouer le plus haut possible. Pourquoi pas en EuroLeague, un jour ! En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je me donnerai les moyens pour y arriver. En fonction des pays, ce n’est pas le même jeu. J’ai envie de découvrir d’autres modes de jeu, une compétition encore plus intense. Dans certaines villes, le basket est une religion, ça donne envie et c’est une des raisons pour lesquelles je travaille.

Qui est votre modèle dans le monde du basket, un joueur qui vous inspire quand il est sur le parquet?

Klay Thompson. J’adore son jeu, il ne se prend pas la tête, quand il peut prendre un shoot, il tire. Il défend très fort, il ne va pas poser 50 dribbles, c’est de l’efficacité à 100%.

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