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ITW Vincent Poirier : « Je suis là pour gagner des titres »

Récemment couronné en Liga ACB avec le Real Madrid, Vincent Poirier revit en Espagne après deux saisons compliquées en NBA. Présent en sélection pour la fenêtre internationale contre le Monténégro et la Hongrie, il est revenu sur sa saison en Espagne et son retour gagnant en Europe.
ITW Vincent Poirier : « Je suis là pour gagner des titres »
Crédit photo : Julien Bacot/FFBB

Présent en Équipe de France après une belle saison du côté du Real Madrid, Vincent Poirier (2,13 m, 28 ans) a su revenir au premier plan dans un championnat dans lequel il a déjà brillé auparavant avec Vitoria. À 28 ans, il a remporté son premier titre majeur en carrière. Une belle récompense pour celui qui revient de loin et qui a disputé son premier Final Four d’EuroLeague malheureusement perdu face à l’Anadolu Efes. En stage à Nanterre avec les Bleus pour préparer les deux matchs de qualifications à la Coupe du Monde 2023, il a pris le temps de répondre à nos questions.

Vincent, la Liga est votre premier trophée majeur en carrière quelques semaines après avoir chuté en finale du Final Four de l’EuroLeague. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C’est un trophée majeur. Je suis très content, c’est la première saison entière à Madrid. J’étais venu pour gagner des titres. Je pense qu’on aurait pu en gagner plus, c’est vrai mais nous avons quand même fait toutes les finales possibles et tous les matchs possibles. Donc je suis assez content, d’autant que notre saison n’a pas été facile avec des hauts et des bas. Nous avons réussi à rester focus jusqu’à la fin pour ramener un titre à Madrid et j’espère qu’il y en aura plein d’autres.

Individuellement, vous avez parfaitement tenu votre rôle lors de ces playoffs, notamment lors du match 3 des finales…

J’essaye de faire mon travail. Parfois, on a besoin d’une petite impulsion pendant les matchs qui redonne un peu de boost à l’équipe et c’est vrai que prendre des rebonds offensifs, claquer des dunks ou encore mettre des contres, c’est mon boulot donc ça arrive de temps en temps, pas à tous les matchs, mais dans les matchs importants, j’essaie d’être présent. Le match 3 était un match important et ça nous a permis de faire gagner l’équipe, c’est le principal. C’est un match qui compte et c’est important de répondre présent dans ce genre de match. 

Vincent Poirier lors du match de saison régulière d’EuroLeague contre l’AS Monaco (Photo : Sébastien Grasset).

Vous êtes revenus en Europe après deux années compliquées en NBA, on peut dire que ce choix a été payant ?

J’ai fait mon choix par rapport aux Jeux olympiques, c’était donc voulu pour gagner du temps de jeu et revenir en Équipe de France. Après, comme je l’ai dit quand j’ai signé à Madrid, je suis là pour gagner des titres, pour profiter, jouer, une carrière, c’est assez court et je n’ai pas envie d’avoir de regrets en me disant : « J’ai envie de jouer, mais il y a la NBA et tout ça. » Je suis très content de pouvoir jouer et m’épanouir à Madrid.

« Quand on est joueur du Real, il faut aussi prendre conscience que dans les moments importants il faut être présent »

La saison a été longue et vous enchainez avec l’Équipe de France, comment avez-vous géré la transition qui a été relativement courte ?

Nous avons terminé il y a une semaine en Liga ACB donc ça m’a laissé quelques jours pour me reposer et ne rien faire, que ce soit pour la tête ou le corps puisque j’avais quelques petits pépins physiques durant les playoffs donc ça m’a fait du bien de couper un peu avant de se replonger avec les Bleus. Après la fenêtre, nous allons avoir trois semaines de vacances et là, on va vraiment profiter.

Cette saison n’a pas été de tout repos pour le Real Madrid et le sort n’avait pas terminé de s’acharner quand Pablo Laso fut victime d’un infarctus. Comment avez-vous géré cela au sein de l’équipe ?

Ça nous a mis un coup. Avec tous les problèmes que nous avons eu cette saison, on s’est dit vivement qu’elle se termine, car il va encore se passer plein de choses. Nous avions confiance en Chus Mateo, l’assistant coach, mais c’est vrai qu’on espérait tous qu’il aille bien déjà. Le coach assistant est un très bon coach, que quoi qu’il arrive les méthodes sont les mêmes et finalement ça a fonctionné et nous avons gagné. L’important était que le coach soit en bonne santé.

Vincent Poirier au duel face à Darrun Hilliard (Photo : EuroLeague).

On a vu un Real Madrid qui a toujours su rebondir cette saison. Cela a été une force, dans une saison où il y a eu beaucoup de résilience ?

Nous n’avons jamais rien lâché, même dans les moments difficiles. Nous avons attaqué les playoffs à un moment où nous n’étions pas bien du tout où nous ne parvenions pas à gagner, mais ça ne nous a pas empêché de rebondir assez vite. Quand on est joueur du Real, il faut aussi prendre conscience que dans les moments importants, il faut être présent et c’est ce que nous avons réussi à faire tout au long de la saison.

« Fabien Causeur, son point fort,
c’est d’être habité lors des matchs importants »

Un mot sur Fabien Causeur, il joue son meilleur basket à 35 ans…

Fabien est un gars que j’apprécie beaucoup, c’est un énorme basketteur avec une carrière formidable où il a gagné pas mal de choses. Son point fort, c’est d’être habité lors des matchs importants et il l’a montré avant dans sa carrière, à Belgrade et encore à la finale ACB. À 35 ans, il a montré qu’il n’était pas fini, qu’il était toujours là. C’est quelqu’un qui prend soin de lui, qui fait attention et de très professionnel. Je ne sais pas comment sont les négociations, mais j’espère qu’on jouera ensemble encore un peu de temps. Fabien, c’est quelqu’un d’important au Real depuis un moment maintenant et ça serait dommage de le laisser partir.

Fabien Causeur de retour en Équipe de France, un challenge alléchant pour le joueur ?

Concernant l’Équipe de France, je lui ai parlé, plusieurs joueurs lui ont parlé, on a essayé de le motiver. Après, je comprends qu’à 35 ans après une longue saison comme ça, il n’en ait pas forcément envie. Il vient d’avoir une petite fille, c’est assez compliqué, ce sont des choix à faire. L’équipe de France et lui, ça n’a jamais été une grande histoire d’amour pour X raisons et si jamais il n’était pas motivé, ça se comprendrait. Nous avons quand même essayé de lui dire que ça serait cool qu’il vienne avec nous. C’est un compétiteur, c’est une personne qui veut gagner, mais après ça reste un homme et un père de famille.

À Nanterre,

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