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Jean-Christophe Prat (Paris) à propos du basket français : « On a un beau produit et on commence à avoir des locomotives »

Jean-Christophe Prat (Paris) à propos du basket français : « On a un beau produit et on commence à avoir des locomotives »

« Est-ce que ces Paris European Games sont une étape importante dans le développement du Paris Basketball ? Une manière de vous projeter vers ce haut niveau européen que le club souhaite atteindre à terme ?
Organiser un tournoi comme celui-là, ça repositionne Paris sur la carte du basket européen. Cela fait huit ans que le basket parisien n’avait pas vu l’Euroleague (depuis la campagne de Nanterre en 2013-2014), je ne sais pas si vous vous rendez compte. Donc je pense qu’il faut féliciter les gens des bureaux, ils ont mis 1300 personnes dans la salle, alors qu’il fait beau, qu’on est en week-end de septembre. 1300 personnes, et il n’y a même pas 10% d’invités, c’est payant, donc ça veut dire qu’il y a un vrai engouement pour le plus haut niveau à Paris.

Et puis, en termes de développement, c’est une réflexion de nos actionnaires, Eric Schwartz et David Kahn : ils se disent, là, on est à Carpentier, dans deux ans on va avoir l’Arena (Porte de la Chapelle), avec 9000 places. Comment peut-on développer le branding pour remplir l’Arena, parce tu ne passes pas de 2000 spectateurs à 9000 du jour au lendemain. Donc c’est une vraie réflexion stratégique entre le business et le sport. Et oui, je pense que le club a un futur brillant, parce qu’on sent qu’il y a une énergie folle.

« En France, on a une mine d’or »

C’est un peu l’enjeu du basket français, faire des jeunes amateurs de basket des spectateurs, des suiveurs des championnats de France…
Regardez dans la rue : tout le monde porte des chaussures de basket, tout le monde porte des goodies de basket. C’est dommage que la popularité du basket soit là dans le monde (il mime le haut avec sa main) et qu’en France elle soit encore un peu là (il mime plus bas). Et puis, c’est peut-être aussi le parfait timing pour le basket français, parce que quand tu vois les générations qui arrivent là… L’ASVEL, il y a Wembanyama et Strazel sur le terrain. Les 2004 sont incroyables, les 2005 sont incroyables. En France, on a une mine d’or.

À lire aussi : T.J. Parker voit d’un bon œil l’émergence du Paris Basketball

L’émergence du Paris Basketball va-t-elle créer une concurrence avec l’ASVEL ?
Je pense que le projet de Paris amène une émulation, une pensée différente au basket français. L’ASVEL fait un travail remarquable : il faut le dire, Tony Parker redonne au basket ce que le basket lui a donné. Il a toujours été présent sous le maillot de l’équipe de France, et là il est en train de faire de son club une locomotive. Et on avait besoin en France de locomotives, parce qu’on a un beau produit, et on commence à les avoir ces locomotives, avec l’ASVEL, avec Monaco qui travaille et se structure bien, peut-être avec Pau, même si c’est peut-être encore un peu tôt parce qu’ils viennent d’arriver (l’Élan Béarnais est désormais détenu par le groupe d’investisseurs américains Counterpointe Sports Group), Paris…

Plus on va avoir de locomotives, plus on va avoir du monde dans les salles. Plus on aura de monde dans les salles, plus on va gagner de sous. Plus tu gagnes des sous, plus tu vas pouvoir payer les joueurs peut-être en garder certains, en séduire d’autres qui jouent aujourd’hui en Euroleague et vont se dire que ça peut être cool de jouer dans un club français. » 

à la Halle Georges Carpentier,

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