La belle histoire de Basket Landes continue : « Être capable de jouer autant de finales, c’est juste incroyable »

La joie de Sixtine Macquet et de la directrice du club, Marie-Laure Lafargue
À l’issue de la victoire de Basket Landes contre Charnay (56-50) en demi-finale retour des playoffs de La Boulangère Wonderligue, Julie Barennes s’est exprimée dans les colonnes de Sud-Ouest. L’entraîneure landaise, fière du parcours de son équipe, se projette désormais sur la finale face à Tarbes, avec lucidité mais ambition.
« On ne se rend pas compte de ce que ça représente »
Basket Landes continue d’écrire son histoire. Une cinquième saison avec une finale pour les Landaises, qui se sont qualifiées ce week-end au terme d’un match disputé contre Charnay. Dans une rencontre marquée par la défense, Julie Barennes a salué l’application de ses joueuses : « On a fait ce que l’on devait faire et c’est le plus important à la fin : on est en finale. »
Face aux nombreuses variations défensives de Charnay, Basket Landes a su garder le cap. « Je pense qu’il (Stéphane Leite) change six fois de défense. (…) Défensivement, on les a fatiguées, on les a épuisées. »
Si l’attaque n’a pas été au rendez-vous, la coach landaise préfère retenir le caractère de ses troupes : « On n’a pas été adroites, donc quand on ne l’est pas, il faut trouver d’autres solutions. »
Un derby du Sud-Ouest en finale contre Tarbes
Pour l’ultime marche vers le titre, Basket Landes affrontera Tarbes, tombeur surprise de Charleville. Si le contexte régional pimente l’affiche, Julie Barennes garde la tête froide : « Cela m’inspire qu’il y a une finale à jouer, tout simplement. »
Pas vraiment surprise par la performance du TGB, elle souligne la qualité de l’effectif bigourdan : « Tarbes a dix joueuses, parmi lesquelles Miyem, Musa… Elles ont de quoi faire ! »
Fierté et lucidité
Interrogée sur l’émotion du moment après le lancer franc décisif de Leila Lacan, Julie Barennes reconnaît ne pas pouvoir totalement lâcher prise sur l’instant : « Tu n’as pas le temps d’être dans l’émotion : tu es dans l’analyse. » Mais une fois la pression retombée, la fierté domine : « Je suis très fière de mes filles d’être arrivées en finale. C’est merveilleux ! »
Dans une saison déjà marquée par une qualification en playoffs d’EuroLeague et une demi-finale de Coupe de France, la technicienne savoure cette régularité au plus haut niveau : « On arrive à avoir de la constance, il faut s’en réjouir. »
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