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La Coupe de France progressivement remise en cause : « Un nouveau règlement qui ne ressemble à rien »

Alors que le gain de la Coupe de France est historiquement réservé aux clubs de l'élite, la suppression de l'avantage du terrain automatique pour le club hiérarchiquement inférieur fait monter la grogne chez les équipes de Pro B et de Nationale 1. De nombreux clubs ne cachent plus leur réticence à l'égard du trophée fédéral.
La Coupe de France progressivement remise en cause : « Un nouveau règlement qui ne ressemble à rien »
Crédit photo : Pascal Thurotte

Alors que les 1/16e de finale de la Coupe de France démarrent ce mardi, huit clubs de Pro B (ainsi que Rennes, pensionnaire de Nationale 1) sont encore en lice. Avec la même interrogation pour tous : faut-il la jouer à fond ? Pour l’URB, la réponse est évidente : oui. Mais c’est parce que le Petit Poucet breton a eu de la chance au tirage et recevra une grosse écurie à la maison : le SLUC Nancy, actuel 6e de Betclic ÉLITE.

Cinq forfaits cette saison, deux l’an dernier

Nantes ou Fos-Provence n’ont pas eu la même veine. Eux aussi affronteront une équipe de l’élite mais ils devront le faire à l’extérieur, ce qui réduit drastiquement leurs chances de l’emporter, déjà pas bien élevées à la base. « On va s’en servir comme d’un match d’entraînement », a annoncé l’entraîneur nantais Laurent Pluvy à Presse Océan avant d’aller à Saint-Quentin. « Ce n’est pas l’idéal mais on le savait à partir du moment où l’on s’était qualifié. On savait qu’il fallait faire un match de plus. Malheureusement, il a lieu à l’extérieur avec ce nouveau règlement de la Fédé qui ne ressemble à rien… On y va donc pour essayer de s’améliorer. »

JL Bourg – Toulouse l’an dernier à Ékinox : les clubs de NM1 peuvent maintenant traverser la France pour aller perdre largement devant des salles à moitié vides (photo : Jacques Cormarèche)

Depuis 2019, date de sa suppression, le cœur du débat se situe dans la perte de l’avantage automatique du terrain pour les petits. Ce qui pousse un nombre croissant de clubs de Nationale 1 à déclarer forfait, autant pour des considérations sportives que financières : Andrézieux-Bouthéon, Avignon-Le-Pontet, Lorient, Le Havre, Les Sables-d’Olonne cette saison ; Boulogne-sur-Mer ou Challans l’an dernier… Soit la confirmation de ce qu’écrivant le président vendéen Jean-Marie Rousseau dans son communiqué justifiant le renoncement du VCB. « Nous ne pouvons que suggérer à la Fédération pour les prochaines saisons de revoir sa copie avec un peu plus de bienveillance pour les clubs de NM1, au risque que cette décision fasse tache d’huile l’année prochaine. La Coupe de France doit rester une compétition qui fasse rêver les passionnés », écrivait-il.

« Ce serait bien que la fédération se pose la question
de l’avenir à donner à cette Coupe de France »

Depuis l’année dernière, rien n’a changé, et la Coupe de France ne soulève toujours pas un enthousiasme démesuré, surtout que le plateau du Top 8 à Trélazé se superpose pratiquement avec celui de la Leaders Cup, sauf en cas de Monaco – ASVEL à Bercy en finale… Et les clubs de Nationale 1 ne sont pas les seuls touchés. Même une grosse armada comme le Paris Basketball, ayant une chance réelle de soulever le trophée, a choisi de balancer la Coupe en envoyant son équipe Espoirs à Lille. Et si la fédération s’est épargnée une épidémie de forfaits chez les équipes de Pro B avec une pénalité financière beaucoup plus élevée que pour les pensionnaires de NM1, cela n’empêche pas une sorte de démotivation générale dans l’antichambre.

La Coupe de France fait de moins en moins rêver (photo : Tuan Nguyen)

« On va au Portel sans obligation de résultat », prévient ainsi Rémi Giuitta, le technicien de Fos-Provence. « Pour dire la vérité, je ne voulais pas jouer la Coupe de France, ni la Leaders Cup d’ailleurs. Malheureusement, Andrézieux-Bouthéon a déclaré forfait lors du tour précédent et on se retrouve qualifiés avec ce tirage à la con. Je pense que toutes les équipes de Pro B et de Nationale 1 n’ont pas envie de jouer cette compétition : ce serait bien que la fédération se pose la question de l’avenir à donner à cette Coupe de France. Ce qui me déplait dans leur formule, c’est qu’il n’y a même plus l’avantage du terrain. Si au moins il y avait ça… Le charme de la Coupe, c’est de recevoir les grosses écuries à Fos et faire un match de gala. Jamais une équipe de Pro B ne va gagner la Coupe de France, soyons réalistes. Quand tu joues une compétition et que tu sais qu’elle va juste te coûter en énergie et en argent, c’est difficile de se motiver. Sauf si l’on se dit que l’on reçoit Monaco ou l’ASVEL, que c’est un super match et qu’on va donner du plaisir aux gens. Là, quand tu vas au Portel… Par contre, j’ai dit aux joueurs que si on se fait chier à traverser toute la France, autant jouer le match à fond et si possible passer un tour de plus pour espérer jouer un gros à domicile. On ne va pas y aller en victimes. L’obligation sera plus dans le contenu que dans le résultat. » Alors que la Coupe de France est l’une des plus beaux trophée du football, mêlant clubs amateurs et professionnels, ne mérite-t-elle pas mieux qu’être une simple compétition de matchs d’entraînements dans le basket ?

Commentaires


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coquio86
DE LA MERDE CETTE COUPE DE FRANCE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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coquio86
Entièrement d'accord avec vous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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derniermot
Le Top 8 absurde, l'absence des amateurs, absurde (pourtant au foot non plus, une DH ne gagne pas à la fin et pourtant, elles jouent à fond) et l'avantage du terrain, discutable mais absurde sans amateurs (cf ce que dit Giuitta) Mais le fond du probleme c'est le Top 8, c'est à dire que meme si tu passes un tour ou deux, quand les belles affiches arrivent, ton public en est privé
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bouma
Leurs arguments peuvent ( malheureusement ) s'entendre . C'est sûr que entre la Leaders Coup et la Coupe de France , il y en a une de trop . Je dirais que historiquement , il faut conserver la CdF ( ça signifie + que " Leaders Cup " ) , mais à condition de la rendre + attractive.
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mick7142
Je valide ton post'.
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benoit
pourquoi pas faire comme la coupe des landes, voir d autres departement, un bonus de point pour celui qui est au plus bas niveau, avec un minimimum de 2 divisions d écart par exemple
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lou_grand
Fédé et Ligue dépassées comme d'habitude, qui accumulent les choix et les réformes en bois depuis très longtemps. Coupe de France comme Coupe Mickey, même combat : strictement aucun intérêt puisque ça ne rapporte rien financièrement et ça n'octroie même pas une place pour une CE. Ce n'est bon qu'à crever les équipes et à prendre les proB et les N1 pour des toquards.
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bemol
Aucun avantage européen pour le vainqueur... Où trouver de la motivation pour les joueurs ?
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bakathomas
Ça fait un moment que les qualifications européennes ne se font plus au mérite sportif. Au basket depuis de nombreuses ce sont le compétitions européennes qui invite des équipes de différents pays. l'ASVEL et Monaco ont des contrats de plusieurs années avec l'euroleague et que dire de Paris qui n'as jamais discuté de play off au niveau national et qui fait une compétition européenne cette année, alors que les mets vice champion de France n'en font aucune.
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leon_21- Modifié
Je préfère un club comme Paris qui se construit un club depuis zéro, avec des fonds privés et qui montre une réelle progression chaque année, plutôt que le "Levallois Asnières Bois-Colombes-Paris-Boulogne..." vivant majoritairement sur des subventions publique et incapable de s'organiser et d'avoir un projet sur plusieurs années..
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jc87- Modifié
La formule est clairement à revoir dans sa totalité. Pour moi la première chose à faire est de redonner l'avantage du terrain aux "petits". Ça c'est vraiment indispensable si on ne veut pas braquer définitivement les clubs de Pro B et N1. La deuxième est de supprimer le top 8 qui fait doublon avec la Leader's Cup et revenir au format coupe, c'est à dire match sec jusqu'au bout avec finale dans une Aréna à Paris ou ailleurs. Pour finir pourquoi ne pas octroyer comme ça se faisait dans le temps un bonus de points à l'équipe d'une division inférieure. A mon époque c'était 8 points par division et ça donne une petite possibilité d'exploit au petit en gommant un peu l'avantage des équipes de Betclic Elite qui jouent avec 6 étrangers par exemple. Cela dit on peut se demander si cette coupe de France a encore un sens dans le basket professionnel moderne. Pour moi non, mais je comprend que la fédération s'accroche à sa compétition. A elle donc de faire ce qu'il faut pour la rendre plus attractive.
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lounkao
Quand est-ce que la FFBB et ses dirigeants comprendront 3 choses : 1) La leaders cup et la CdF font doublon et, à notre avis la Leaders cup n'intéresse pas beaucoup les clubs pro... 2) La coupe de France doit avoir un intérêt et une attractivité sportive (qualif à l'une des coupes d'Europe). 3) Tenir compte des remarques de la "base" en Préservant financièrement les clubs de NM1 en leur offrant des derby lors des 1er tour contre Pro A ou Pro B.
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