La fierté de Jean-Christophe Prat après la victoire de Paris Basket à Fos

La rencontre entre Fos-sur-Mer et Paris Basket a été intense hier soir à Parsemain. Les Parisiens ont tiré leur épingle du jeu à 15 secondes de la fin sur un drive de Sylvain Francisco afin de remporter un premier succès (68-70) sur le parquet d’un concurrent direct. En conférence de presse, le coach Jean-Christophe a exprimé deux satisfactions. La première, que son groupe n’a jamais lâché même lorsque son équipe a pris l’eau, au retour des vestiaires notamment, lorsque le score a affiché 48-39.
« La grande fierté que j’ai, c’est que j’ai pris deux temps morts très vite en deuxième mi-temps, a-t-il déclaré en conférence de presse. Parce que je voulais recentrer mes joueurs sur le plan de jeu. Le plan de jeu, c’est que contre cette équipe là, on ne doit pas perdre de ballons, parce qu’on sait que sur balle perdue elle court très vite. Ils le font excellemment bien. C’est la patte de Rémi (Giuitta). Dès qu’on perd un ballon, son équipe se projette très fort en attaque. On voulait les forcer à jouer demi-terrain. Au pire, on avait rien, et ce n’est pas grave. On posait la balle par terre, on repliait et on défendait. Sur demi-terrain par contre on a été très forts. Les deux choses qu’on doit corriger, c’est notre capacité à maîtriser le rebond offensif. Si ça avait été le cas, il y aurait eu 10-12 points d’écart à la fin sans aucun problème. Ils ont existé uniquement en deuxième mi-temps par les deuxièmes chances qu’ils ont réussi à se créer sur des rebonds longs. On n’a pas réussi à le verrouiller, c’est dommage ».
Six joueurs de moins de 23 ans
L’autre grande fierté de la soirée pour coach Prat, c’est le rôle joué par les plus jeunes, son équipe étant composé en grande partie de très jeunes éléments (Milan Barbitch, Juhann Begarin, Ismaël Kamagate, Gauthier Denis, Sylvain Francisco et Valentin Chery), en plus de ne compter que des joueurs français.
« Je suis très fier aujourd’hui parce qu’il faut se rendre compte de ce qu’est cette équipe aujourd’hui. Tout le monde nous attend, mais aujourd’hui cette équipe a six joueurs de moins de 23 ans, dont deux de 17 ans. Après oui, il y a Nobel (Boungou-Colo), Amara (Sy) et Gary (Florimont) qui ont l’âge qu’ils ont. Mais aujourd’hui on joue sans étranger. J’ai l’impression d’entraîner une équipe espoir. Ils sont généreux. Je suis très fier et très ambitieux avec cette équipe là. On a encore la possibilité de recruter un joueur étranger, qu’on recrutera quand on l’aura décidé. Mais faire ce qu’ils ont fait ce soir, quand vous êtes à -9 ici, il y a beaucoup d’équipes qui auraient explosé. Mais ils n’ont pas explosé, donc un grand coup de chapeau à eux ce soir ».
Qui a écrit ce papier ?
Rédaction BebasketBEBASKET
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