La JDA s’arrache pour battre Nanterre

Par Victorien Renier, à Dijon,

Dans un match de séries, qui s’est joué dans le final, Dijon a pris le meilleur sur une valeureuse équipe de Nanterre qui n’est pas passée loin de rafler la mise (84-80).

48h après une victoire en EuroCup devant Badalone, Nanterre rempilait avec un périlleux déplacement en Bourgogne. Et les hommes de Pascal Donnadieu en avaient encore semble-t-il sous le pied, avec un départ des plus saignants (5-18, 6e). Laurent Legname envoyait rapidement ses remplaçants, qui appuyaient la révolte des locaux à l’image de l’efficace Jérémy Leloup (11 points à 4/6). Révolte terrible, puisque marquée par un cinglant 21-2. Mais le formidable boulot de Youssou Ndoye (17 points et 9 rebonds) – à la fois en attaque et en défense où il change de nombreux timing de tir – permettait aux visiteurs d’exister face aux vagues bourguignonnes. Qu’importe, David Holston (16 points et 11 passes) rappelait à tout le monde qu’il était toujours parmi les grands de ce championnat, avec un tir au quasi buzzer de loin (44-37, 20e).

Un match indécis

Bien conscient qu’il y avait la place face à une équipe de Dijon pas irréprochable, Isaïa Cordinier (19 points à 7/12) sortait de sa boîte pour inscrire la bagatelle de 11 points sur le seul troisième quart. Gêné par les fautes, l’ancien Antibois se montrait sous son meilleur jour offensivement avec des tirs de haut niveau et des fautes provoquées (52-52, 26e). S’enclenche alors un mano à mano des plus serrés qui durera jusqu’au bout, aucune équipe ne réussissant à se détacher.

Très discret jusque-là, Axel Julien (12 points à 5/11) faisait lever ses supporters avec un 3-points et une claquette aérienne (78-73, 38e). Sans doute épuisés de leur grosse débauche d’énergie accumulé en deux jours, Nanterre manquait alors plusieurs fois par Butterfield et Oliver – entre autres – de revenir, pour échouer non loin (84-80).

Pour la JDA, c’est un troisième match serré qui tombe du bon côté. Nanterre a sans doute payé son manque de profondeur de banc et la fatigue liée à la coupe d’europe, à l’image de Kenny Cherry qui a du s’employer sur 35 minutes et subir la pression tout terrain de David Holston. D’autres, encore emprunté, n’ont pas pu prendre le relai. On pense avant tout à de Taylor Smith (0 point et 1 rebond en 8 minutes).

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Gabriel Pantel-Jouve

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