La JDA sombre à Nymburk (-40) !

Les Dijonnais ne s’attendaient peut-etre pas à subir pareille déconvenue en République tchèque. Dominés de A à Z, ils ont pourtant subi la loi d’une équipe de Nymburk en totale réussite.
Le fort démarrage de Nymburk devant une défense bourguignonne déjà aux abonnés absentes donnait pourtant déjà le ton (15-4, 5e). Laurent Legname tentait vainement d’arrêter le jeu. L’entrée de David Holston n’y changeait pourtant rien, pire, ce dernier écopait rapidement de deux fautes puis d’une troisième. Retin Obasohan (20 points à 6/9 aux tirs) ne faisait pas prier pour punir les errements défensifs de la JDA, agressant le cercle. Un cercle que les coéquipiers de Holston ne faisaient pour ainsi dire jamais trembler, à l’image d’Abdoulaye Loum qui ne touchait rien du tout sur son lancer franc. Le cauchemar semblait sans fin. La réussite catastrophique (20/78 au tir au final !) ne rattrapant pas les erreurs de l’autre côté du terrain, le débours à la pause était déjà rédhibitoire (49-20 à la mi-temps après avoir été à -33 à la 19e).
Une soirée à côté de la plaque
On pouvait se dire que ça ne pouvait pas être pire. Et pourtant si, Dijon allait continuer à s’enfoncer un peu plus loin. Une soirée sans pour les ouailles de Laurent Legname. Pas rassasiés, Jerrick Harding (14 points en 16 minutes) et Hayden Dalton (11 points et 11 rebonds) apposaient les derniers clous sur le cerceuil Dijonnais, envoyant tirs sur tirs. La révolte ne viendra même pas. Laurent Legname, furax, preferera même finur la rencontre aux vestiaires écopant d’une faute disqualifiante. Axel Julien (12 points à 4/14) se démenait dans le vide, mais lui aussi ne rentrait rien. Dijon inscrira au final son plus petit nombre de points en BCL. Le point average (+24 !) n’était même pas sauvé, Nymburk s’imposant dans les grandes largeurs (94-54).
Un match définitivement à oublier pour Dijon qui concède là son premier revers en Ligue des Champions (BCL). La prochaine rencontre face au Tofas Bursa (le mardi 12 janvier) s’annonce déjà décisive.
Qui a écrit ce papier ?
Gabriel Pantel-JouveBEBASKET
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