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La saison NBA démarre avec 12 Français sous contrat

La saison régulière 2021-2022 de la NBA démarre ce mardi. 12 Français s’apprêtent à y prendre part. Un chiffre gonflé par les différents « two-way contracts », cinq joueurs étant susceptibles d’alterner entre NBA et G-League grâce à ce type de contrat.

L’âge d’or des Français en NBA (Parker, Diaw, Noah, Batum, Mahinmi etc.), situé en 2014 (deux All-Stars, deux champions NBA, des jeunes montants, une dizaine de joueurs etc.), étant passé, il reste la tête d’affiche de la génération 88 (Batum) et celles de la génération 92 (Gobert, Fournier). S’en suit un creux jusqu’à la génération 98 (Ntilikina, Tillie) avec seulement la génération 95 de représentée (TLC, Cornelie). C’est finalement logique dans la mesure où les générations 93 à 97 ne se sont pas imposées au plus haut-niveau international en compétitions jeunes. A l’avenir, le basketball français devrait exploser ce nombre de 12 représentants en NBA, en espérant que certains d’entre eux deviennent des joueurs confirmés comme le sont Gobert, Fournier, Batum ou l’ont été les TP, Diaw, Noah & co.

Rudy Gobert (pivot du Jazz d’Utah)

Triple meilleur défenseur de la saison NBA, Rudy Gobert est en plein « prime », à 29 ans. Après avoir conduit le Jazz au meilleur bilan de la saison régulière en 2020-2021, il compte désormais réalisé un parcours complet en playoffs, son équipe n’ayant jamais dépassé le stade des demi-finales. Pour cela, il devra régner défensivement comme il l’a fait par le passé, mais continuer d’afficher des progrès en attaque.

Evan Fournier (arrière des New York Knicks)

Après sept saisons à Orlando, si l’on excepte sa fin de saison dernière à Boston, Evan Fournier se lance dans un nouveau défi. Le voici chez les New York Knicks, ville où la passion est exarcébée. Dans une équipe qui a surpris en 2020-2021 (quatrième de la conférence Est) grâce notamment au coaching de Tom Thibodeau, le Francilien devrait totalement se retrouver. A lui d’aider les Knicks à se stabiliser dans le haut de la conférence Est, aussi bien par son implication défensive que son talent en attaque. Auteur de saisons d’une grande régularité depuis 7/8 ans, le médaillé olympique n’attend qu’une chose désormais : gagner.

Nicolas Batum (ailier-fort des Los Angeles Clippers)

De nouveau être impliqué dans un collectif, qui plus est de haut de tableau, c’est ce qu’il manquait à Nicolas Batum avant son arrivée aux Clippers, en 2020. A Los Angeles, le Normand s’est totalement retrouvé. « Glu guy » de l’équipe de Tyron Lue, le capitaine de l’équipe de France a été essentiel dans le beau parcours des siens (finalistes de conférence). Il aspire désormais à confirmer, collectivement et individuellement, avec l’espoir d’atteindre les finales de playoffs NBA pour la première fois de sa carrière.

Théo Maledon (meneur du Thunder d’Oklahoma City)

Après un été à travailler, Théo Maledon espère passer un nouveau cap avec le Thunder d’Oklahoma City. Rookie très responsabilisé en 2020-2021, il a saisi l’opportunité en montrant qu’il était capable de mettre en place le jeu de son équipe, mais aussi de shooter. La concurrence augmente sur les lignes arrières puisque, outre Shai Gilgeous-Alexander, l’Australien (6e choix de la Draft 2021) Josh Giddey est arrivé. Durant la préparation, le Normand démarrait sur le banc, avec un vrai temps de jeu cependant. La saison est longue et les opportunités ne devraient pas manquer pour lui, surtout s’il se montre performant.

Killian Hayes (meneur des Détroit Pistons)

Blessé une bonne partie de la saison, Killian Hayes a effectué son retour en fin d’exercice, profitant de dernières semaines en roue libre pour s’exprimer. Comme son compère de la génération 2001, Théo Maledon, Killian Hayes a passé son été dans les gymnases et les salles de musculation dans le but de passer un cap. Et comme Maledon, il a vu arriver un gros prospect sur la ligne arrière. Cade Cunningham, meneur numéro 1 de la Draft, a en effet été repêché par les Pistons. Il devra trouver sa place à ses côtés. A condition d’être plus à l’aise dans le « catch and shoot » (tir en réception), moins dispendieux en balles perdues et encore plus intense en défense.

Frank Ntilikina (meneur/arrière des Dallas Mavericks)

Après quatre saisons contrastées à New York, Frank Ntilikina a sans doute trouvé son rôle à haut-niveau : celui d’un arrière au profil défensif de premier plan, capable en attaque de mettre quelques tirs à longue distance, plutôt que le meneur au profil gestionnaire (avec beaucoup de « handle ») que l’on imaginait en tout début de carrière. C’est en tout cas pour ces missions que les Mavs ont fait appel à lui. Dans une équipe où Luka Doncic joue 90% des possessions, il y a un fort besoin de shooteurs autour du Slovène mais également de forts défenseurs. A Ntilikina de remplir ces tâches pour s’affirmer dans la rotation.

Timothé Luwawu-Cabarrot (ailier/arrière des Atlanta Hawks)

Après avoir gagné sa place à Brooklyn, en tant que « 3 and D » (shooteur à 3-points et défenseur), « TLC » a peu à peu reculer dans la rotation à mesure que les Nets ajoutaient des stars et vétérans pour les accompagner. Les Hawks ont toutefois trouvé en l’Azuréen un renfort potentiellement à même des les aider. En relai d’un cinq majeur qui a fière allure (Young, Bogdanovic, Gallinari, Collins, Capela), il apportera son tir, sa défense et ses coupes vers le panier. Une mission qu’il connaît.

Sekou Doumbouya (ailier/ailier-fort des Los Angeles Lakers)

Détroit a mis fin à sa collaboration avec Sekou Doumbouya, après deux saisons. Les Pistons sont partis sur d’autres projets, sans doute lassés par les difficultés à manager le jeune ailier. De plus, ce dernier n’a pas affiché de progrès durant sa dernière saison, avec notamment de grosses difficultés dans l’adresse extérieure (23% à 3-points). Envoyé à Brooklyn puis coupé, il a retrouvé un spot aux Los Angeles Lakers où il sera entouré de vétérans de premier plan (LeBron James, Carmelo Anthony, Rajon Rondo, Dwight Howard mais aussi Anthony Davis). De quoi apprendre d’eux et aussi de profiter de leurs différentes mises au repos pour s’exprimer sur le terrain.

Killian Tillie (ailier-fort des Memphis Grizzlies)

Gêné par quelques pépins physiques, comme souvent malheureusement dans son parcours, Killian Tillie n’a joué que 18 matches la saison passée, pour 10 minutes en moyenne. Assez pour être conservé par Memphis, une franchise qui voit en lui un intérieur shooteur de qualité. L’Azuréen espère gagner en responsabilités cette saison, avec des entrées bien plus régulières.

Joel Ayayi (arrière/ailier des Washington Wizards)

Comme Killian Tillie, il n’a pas été drafté après son brillant parcours NCAA à Gonzaga. Et comme ce dernier, il a été de suite signé par une franchise NBA, via un two-way contract. Mais les Lakers ont finalement décidé de le laisser libre, faisant le bonheur des Washington Wizards qui lui ont proposé un autre two-way contract. Dans la capitale fédérale, il y a une place à prendre dans l’aile pour ce joueur capable de s’adapter au rôle attribué.

Yves Pons (ailier-fort des Memphis Grizzlies)

Il a connu le même cheminement que les deux derniers cités, avec une non Draft suivie d’une proposition de « two-way contract ». Le Bucco-Rhodanien a par contre eu la chance de rester dans son Etat, le Tennessee, en s’engageant à Memphis après ses quatre saisons chez les Volunteers. Son profil de poste 4-3 physique et très athlétique pouvant défendre sur des profils de joueur très variés pourrait lui permettre de s’imposer en NBA. Il lui faut cependant encore améliorer son tir extérieur pour devenir plus efficient offensivement.

Petr Cornelie (ailier-fort des Denver Nuggets)

Après avoir connu une belle progression en 2020-2021 à l’Elan Béarnais, Petr Cornelie a fait le grand saut vers la NBA, dans la franchise qui l’a drafté au deuxième tour il y a cinq ans. Lui même confie ne pas s’attendre à avoir du temps de jeu d’entrée avec les Nuggets. Pour y parvenir, il a besoin de se renforcer physiquement notamment. Prendre du muscle rapidement, les Américains savent faire. En attendant, le médaillé olympique risque de surtout s’exprimer en G-League, avec le Grand Rapids Gold.

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