L’ASVEL domine un MSB affaibli et retourne en finale de la Leaders Cup

Comme en 2020, l'ASVEL sera au rendez-vous de la finale de la Leaders Cup ! Les Villeurbannais sont sont facilement débarrassés d'une équipe mancelle réduite à six professionnels (90-65). Les joueurs de T.J. Parker affronteront Bourg-en-Bresse dans une finale en forme de derby.

Par@Alexandre Lacoste

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L’ASVEL domine un MSB affaibli et retourne en finale de la Leaders Cup

Crédit photo : Léo Morillon - LNB

Le Mans n’aura fait illusion qu’un quart temps face à l’ASVEL (21-26). Amorphes en défense et pas davantage inspirés en attaque, le match des Manceaux n’aura été qu’une lente agonie, quand bien même ils ont été particulièrement courageux. Particulièrement maladroits à trois points (0 sur 9), les Sarthois n’inscrivaient que sept petits points lors du deuxième quart-temps. Il n’en fallait pas plus aux hommes de T.J Parker pour prendre le large. Bien emmenés par leur big three (Nando de Colo, Charles Kahudi, Dee Bost), les Villeurbannais n’ont même pas eu à forcer leur talent pour tuer dans l’œuf le suspense de cette seconde demi-finale de Leaders Cup : 19 points d’avance à la mi-temps (29-48). Une splendide passe dans le dos de Nando de Colo pour Alex Tyus, un autre récital de passe aveugle par Antoine Diot ou encore un tir longue distance bonifié en fin de possession de Charles Kahudi… l’ASVEL récitait son basket. A l’heure de souffler 15 minutes aux vestiaires, sûrement les Villeurbannais sentaient-ils déjà le fumet de la finale de Leaders Cup.

T.J. Parker a pu faire tourner

Le sursaut d’orgueil des Manceaux et le 7-0 infligé en début de 3ème quart-temps (36-48) n’y changeront rien. Les 20 points de Matt Morgan n’ont plus. La montagne était trop haute, l’ASVEL trop dense et en comparaison le banc sarthois bien trop dépeuplé (4 absents) pour pouvoir espérer mieux : « On a donné physiquement ce qu’on était capables de donner » confiait Abdoulaye Ndoye (13 points) à l’issue de la rencontre. Anecdotique tant l’écart était important, la deuxième mi-temps a eu des airs de promenade de santé pour l’ASVEL. L’occasion pour T.J Parker de partager le temps de jeu : hormis Antoine Diot, aucun joueur n’aura passé plus de vingt minutes sur le parquet. Une fraîcheur physique qui aura assurément son rôle à jouer en finale face à la JL Bourg pour que l’ASVEL puisse espérer meilleure issue qu’en 2020 et la défaite face à la JDA Dijon.

Par Matthieu Slisse, à Saint-Chamond,