Limitée puis distancée, l’ASVEL a fait preuve de caractère pour venir à bout de l’Etoile Rouge

Après un cinglant revers devant son public contre Monaco (75-100), les hommes de T.J. Parker se devaient de se racheter. Ils l’ont fait en parvenant à s’imposer 69-67 contre l’Etoile Rouge de Belgrade ce vendredi soir à l’Astroballe. Encore plus diminuée que d’habitude avec le forfait d’Elie Okobo, touché à l’épaule, l’ASVEL a fait la course derrière au score.
Car l’entame a été des plus compliquée pour les Rhodaniens. Face à une équipe largement touchée par la Covid-19 en ce début d’année 2022, et qui n’avait pas joué depuis pratiquement 3 semaines, les locaux n’ont pas mis pas les ingrédients nécessaires des deux côtés du terrain. À l’image d’un marché de Marcos Knight (22-35, 17e), l’Etoile Rouge était sereine face à la maladresse locale (3/16 à 3-points), à créditer de 11 balles perdues et 5 petites passes décisives à la pause (25-35, 20e).
Paul Lacombe était partout
À -10 à la pause justement, sans Elie Okobo, William Howard, Victor Wembanyama, David Lighty ni Antoine Diot – qui s’est rapidement tenu le mollet (rechute ?) -, on pouvait s’attendre au pire pour l’ASVEL. Que nenni ! Après avoir marqué 25 petits points sur les 20 premières minutes, Lyon-Villeurbanne en a scoré pratiquement autant au cours du troisième quart-temps. Sous l’impulsion d’un Paul Lacombe record (17 points et 7 rebonds) et de tous les bons coups, auteur de 10 points sur le troisième quart, la partie devenait des plus serrées.
Ognjen Dobric (20 points à 7/15 aux tirs) était bien seul au scoring côté Belgradois. Maladroit, Nikola Kalinic (9 points à 3/9) sortait pour 5 fautes et le momentum était bien du côté de l’Asvel. Le travail de sape de James Gist (9 points et 4 rebonds) allait permettre à d’autres de briller. Admirable dans le combat et l’agressivité, Paul Lacombe était bien secondé par Chris Jones (17 points, 4 rebonds et 5 passes décisives). Pas au niveau attendu en première mi-temps, le meneur américain faisait le boulot sur des pénétrations de grande classe au coeur d’une raquette qui ne pouvait plus l’arrêter.
Son dernier panier mettait l’ASVEL en position de remporter une victoire qu’on aurait pensé inesperée deux quarts-temps plus tôt (69-67, 39e). Avec 20 secondes à jouer et sans temps mort, Dobric prenait un bien mauvais tir de loin contesté. L’Astroballe pouvait exulter : ses protégés remportent là un succès bien précieux, obtenu au courage à la résilience (69-67).
Après 20 rencontres l’Asvel est pratiquement à l’équilibre (9 victoires, 11 défaites) et reste au contact du groupe qui lorgne sur la huitième place. Avec seulement une défaite de plus que l’Anadolu Efes Istanbul, actuellement en possession du dernier spot pour les playoffs, Villeurbanne peut encore y croire malgré son maigre effectif actuel.
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Qui a écrit ce papier ?
Gabriel Pantel-JouveBEBASKET
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