Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Louis Labeyrie : « Mettre son égo de côté, ses statistiques aussi » en vue de la Coupe du Monde

Fidèle à lui-même. Louis Labeyrie reste un personnage « à part » quand il s’agit de l’interviewer. Toujours décontracté, naturel, à dire ce qu’il pense. Le natif de Gonesse n’a pas dérogé à la règle lors du Media Day, lundi à l’INSEP. Présent dans le groupe des 12 au Championnat d’Europe 2017, il avait vécu la déception de l’élimination des Bleus en 1/8e de finale face à l’Allemagne. Du coup, que faire pour ne pas reproduire les mêmes erreurs ?

« Gagner déjà. Ensuite, mettre son égo de côté, ses statistiques aussi. On a un effectif plus dense par rapport à il y a deux ans. On a Rudy Gobert, deux fois meilleur défenseur NBA, Nicolas Batum, un des mecs les plus expérimentés en équipe de France. La difficulté, c’est qu’on n’a pas tous le même plan de carrière, le même train de vie et le même parcours de basketteur. Chacun devra mettre ses belles qualités au même endroit. »

Question de degré de motivation ?

« Non non mais tiens, j’inverse les rôles. Quelle est la probabilité que Rudy Gobert fasse la Coupe du Monde ? 100 %. Quelle est la probabilité que Louis Labeyrie, Amath M’Baye ou encore Théo Maledon fassent la Coupe du Monde ? Pas 100%. Certains jouent en Europe, à des niveaux différents, tout le monde n’a pas vécu de grandes compétitions internationales. Il ne faut pas qu’il y ait de différenciation notamment dans le comportement par rapport à ceux évoluant en NBA, par exemple. »

Labeyrie, Poirier, Albicy, du Paris-Levallois aux Bleus

En tout cas, le joueur a pris du galon depuis deux ans et notamment une victoire en EuroCup en fin de saison avec Valence. Formé à Fos-sur-Mer, passé par Hyères-Toulon, Paris-Levallois puis Strasbourg avant l’Espagne, Louis Labeyrie commence à avoir conscience de son ascension qui le conduit aujourd’hui à postuler pour une place parmi les 12 à un Mondial de basketball.

« J’ai pris du recul il y a 5 semaines, à Valence, et je me suis dit « mais qu’est-ce que je fous là ? » Le temps passe super vite. J’ai l’impression d’avoir cligné des yeux et d’avoir atterri ici. Sauf que cligner des yeux, ça a mis 10 ans au final. J’aurais peut être dû cligner plus des yeux. »

Une Coupe du Mode qu’il pourrait vivre aux côtés d’Andrew Albicy et Vincent Poirier qui étaient ses coéquipiers au Paris-Levallois où le trio a évolué ensemble en 2013/14. D’ailleurs, quand le premier est assis sur son fauteuil où il est interviewé, qui est là pour se baisser, tendre une oreille attentive et légèrement déconcentré son ami ? Louis Labeyrie bien-sûr !

« Malheureusement il n’y a rien à en tirer de ce garçon, en rigole Andrew Albicy. C’est mon p’tit Louis ! Mais oui, c’est beau ce qu’on a accompli depuis. On a tous les trois bossé dur pour en arriver là, c’est clair. »

Le second, signataire il y a quelques jours d’un contrat de deux ans avec Boston (NBA), sait d’où il vient. Tout en ne prenant pas encore totalement conscience, contrairement à Louis Labeyrie, de sa rapide évolution.

« Pour le moment, je ne réalise pas encore. C’est une fierté, vraiment. Tout ce travail pour en arriver là c’est top. En plus avec ma signature avec Boston, j’espère que tout ça n’est que le début d’une aventure formidable, notamment avec les Bleus. Mon statut en Équipe de France ? On m’a fait comprendre que cette année ça allait être différent. » 

À l’INSEP,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion