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Petr Cornelie a changé d’état d’esprit : « Je suis content que ça m’arrive à 25 ans »

Auteur d’un très bon début de saison (12 points à 57% de réussite aux tirs, 7,7 rebonds et 4,8 fautes provoquées pour 14,8 d’évaluation en 27 minutes), Petr Cornelie (2,11 m, 25 ans) semble avoir franchi un cap sur ce début de saison. Encore plus dans l’alternance extérieur – intérieur qu’auparavant, agressif, engagé, productif, le Strasbourgeois est très compétitif à l’Elan Béarnais. Alors que son potentiel a longtemps fait de lui un joueur très attendu, il a souvent déçu. Jusqu’à cette année 2020. Devant la presse, il a expliqué avoir changé d’approche.

« Je sens que j’ai beaucoup plus la confiance du coach, qui veut beaucoup plus construire autour de moi. Ca fait plaisir. Oui mon statut a clairement changé. Déjà l’année dernière, il y avait la volonté de me donner ce statut mais il y avait d’autres individualités qui faisaient que ce n’était pas facile ni pour le coach ni pour l’équipe ni pour moi. Et puis je n’étais pas dans le même état d’esprit, je n’avais pas les mêmes clés en moi, je ne travaillais pas autant… Il y a tout un tas de trucs qui font que je n’avais réellement ce statut.

J’en ai marre que tout le monde veuille me voir à une certaine place mais moi qu’est ce que je fais réellement pour y arriver ? Le truc a été de me dire :  »maintenant je vais me donner à fond, quitte à mettre la performance de côté pendant un moment. » Ce qui est dur pour un sportif professionnel en saison. Je vais m’entraîner à fond quitte à avoir une performance un peu moindre mais je vais pouvoir progresser et justement derrière je vais faire mieux quoi. J’étais prêt à faire ça et c’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui ça marche plutôt bien donc c’est cool. Mais surtout – et c’est le plus dur -, c’est de ne pas se concentrer sur les réussites. Il faut continuer à travailler, à aller chercher. Le plus dur n’est pas de rebondir après un échec, chaque compétiteur rebondit avec un échec. Le plus dur est de rebondir après une victoire, une réussite. Je fais un bon match… tout de suite je vais me détendre. Non, non ! Je recommence à travailler comme si rien ne s’était passé. Dans ma petite carrière, entre guillemets (rires), j’ai fait une première bonne saison au Mans où je m’étais révélé et beaucoup de choses se sont passées, derrière je me suis relâché.

Je suis content d’avoir cet état d’esprit aujourd’hui. Je n’ai que 25 ans, encore plein de choses sont possibles. Evidemment, cela aurait été bien que j’ai cet état d’esprit à 16, 18 ou 19 ans. Mais je ne plus revenir en arrière, c’est fini. Donc je suis juste content que cela m’arrive aujourd’hui et pas à 34 ou 35 ans. Maintenant j’essaye de construire là-dessus. »

Un nouveau statut qui lui permet de voir son nom sortir quand les observateurs du basket français discutent de l’Équipe de France. En février, les hommes de Vincent Collet iront au Monténégro disputer les deux derniers matches de qualification pour l’EuroBasket 2022. Privé des joueurs NBA et EuroLeague, le staff pourra une nouvelle fois compter sur les joueurs qui brillent en Jeep ELITE. 

Aujourd’hui, il ne souhaite pas se projeter aussi loin, même si pour lui porter le maillot bleu reste un objectif dans sa carrière.

 « L’équipe de France est un objectif. Mais je n’y pense pas du tout. Je veux juste progresser. Je ne me concentre pas sur l’objectif ni même sur le résultat. Je veux juste travailler pour avoir la meilleure progression. Il n’y a que comme ça que je peux y arriver. »

Si Vincent Collet fait appel à lui, alors il sera honoré de représenter son pays. Mais lui ne veut pas se contenter de l’équipe de France « B ».

« Mon objectif n’est pas d’être dans un groupe France essentiellement composé de joueurs de Jeep ELITE. Bien sûr que si j’y suis c’est très bien, mais au bout du compte ce n’est pas mon objectif. Il y aura toujours ce truc de dire que c’est l’équipe de France bis. Moi c’est d’être dans l’équipe de France qui va faire les JO. Il y a long chemin avant ça et mon objectif est de beaucoup travailler, beaucoup progresser pour pouvoir un jour, être dans cette équipe-là. »

A lui de confirmer dès samedi soir à Orléans, où l’EBPLO joue en match en retard de la troisième journée de Jeep ELITE.

Par Anthony  Ottou à Pau.   

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