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Ryan Boatright, le gros coup du Paris Basket ?

L’an dernier, à la même époque, cela avait été MarQuez Haynes. Une vraie belle recrue qui n’avait cependant pu disputer que trois matchs de Pro B à cause du confinement. Cette année, le nouveau meneur du Paris Basket ne devrait pas effectuer un passage aussi éclair dans la capitale puisque les dirigeants ont pris le soin de lui faire parapher un contrat de deux ans. D’ailleurs, l’annonce de discussions avec Taylor Rochestie plus tôt dans la saison laissait poindre l’ambition parisienne de ferrer un gros poisson au poste 1. Finalement, le CV n’est certes peut-être aussi pas fourni que celui de l’ancien manceau (c’était compliqué) mais la nouvelle recrue francilienne présente l’avantage d’être encore en pleine force de l’âge : selon Sportando, Ryan Boatright (1,83 m, 28 ans) s’est engagé avec le club du président Kahn.

Une faible cote d’amour à Vilnius…

Une signature appelée à venir combler des lacunes aperçues à ce poste avec un joueur qui n’était absolument pas destiné à venir évoluer dès maintenant en Pro B, si ce n’est justement à Paris, voire à Antibes pour l’attrait des palmiers. Deuxième meilleur marqueur de Lega lors de sa saison rookie avec 19,2 points par match à Orlandina, il n’a ensuite transité que par des clubs de niveau européen : le Cedevita Zagreb, le Besiktas Istanbul, Malaga, l’Olimpija Ljubljana, Saratov et le Rytas Vilnius. Peut-être a-t-il raté le coche lors de sa demi-saison avec l’Unicaja, début 2019, où il fut trop discret (6,9 points à 42%), au sein d’une très grosse écurie, pour véritablement pouvoir espérer donner une autre dimension à sa carrière. Mais toujours est-il qu’il n’a jamais vraiment démérité ailleurs, se distinguant ainsi tout particulièrement en Croatie (auteur d’un doublé Coupe – Championnat en 2017, et élu MVP de la finale) ou la saison dernière en EuroCup avec Ljubljana (11,5 points à 43%, 2,6 rebonds et 2,9 passes décisives) puis lors de son rapide passage en VTB League au cœur de l’hiver avec l’Avtodor (16 points et 5 passes décisives).

Néanmoins, malgré cette carte de visite intéressante, l’international arménien (oui oui…) viendra en Pro B pour se relancer. Signé début novembre par le Rytas Vilnius, Boatright a été libéré de son engagement ce samedi après-midi au terme d’une union délicate (9,3 points à 41%, 1,3 rebond et 2,6 passes décisives en 11 rencontres toutes compétitions confondues). Lassi Tuovi et les Strasbourgeois pourront nous contredire à ce sujet mais malheureusement pour eux, c’est face à la SIG que le natif de l’Illinois a réalisé sa meilleure prestation sous le maillot lituanien (16 points et 3 passes décisives le 26 janvier). « Depuis son premier jour à Vilnius, il n’a jamais semblé heureux ici », nous confie un journaliste lituanien, sous couvert d’anonymat. « Il a été signé par l’ancien coach (Donaldas Kairys) mais le nouveau (Giedrius Zibenas) ne l’aimait pas beaucoup. Il ne pouvait organiser le jeu comme il le souhait. Boatright n’a pas été très apprécié de ses coéquipier à cause d’un certain égoïsme balle en main, d’une attitude corporelle négative et de ses faibles efforts défensifs. »

… Mais une légende locale à UConn

Une description qui tranche avec ce que l’on peut lire à son sujet de l’autre côté de l’Atlantique, particulièrement dans le Connecticut où il est devenu un héros depuis sa contribution au titre de champion NCAA 2014 des Huskies de UConn (aux côtés notamment de Lasan Kromah et de l’ex NBAer Shabazz Napier). Prenez le podcast du New Haven Register, enregistré la semaine dernière, et la présentation qui est faite de lui : « Y-a-t-il eu un joueur plus populaire que Ryan Boatright dans l’histoire contemporaine de UConn ? Il s’est peut-être fait voler le trophée de joueur de la conférence lors de son année senior mais sa détermination défensive a aidé à mener UConn vers le titre national, il fait partie des 10 meilleurs scoreurs de l’histoire des Huskies et reste une vraie icône parmi les supporters. »

La réalité sur ses qualités défensive se situe vraisemblablement entre UConn et Vilnius puisque  l’attachement à sa fac donne toujours un supplément d’âme, que l’atmosphère du Paris Basket aura bien du mal à recréer. Il n’empêche que l’ancien lycéen d’East Aurora reste une figure reconnue de NCAA, lui qui fut champion universitaire dans le costume de meneur titulaire (12,1 points, 3,5 rebonds et 3,4 passes décisives). Une expérience de la gagne qui ne sera pas de trop, en soutien d’Amara Sy et Nobel Boungou-colo, au sein d’une équipe de jeunots qui n’est pourtant pas vouée à s’éterniser en Pro B (8e avec 5v-4d), comme cette signature est subitement venue le rappeler. 

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Face à la SIG de Jean-Baptiste Maille, rare image de joie pour Ryan Boatright à Vilnius
(photo : FIBA)

L’effectif du Paris Basket pour la fin de saison :

  • Ryan Boatright, Milan Barbitch et Lois Gendrey.
  • Juhann Begarin, Kevin Franceschi, Nobel Boungou-colo, Evans Ganapamo et Gauthier Denis.
  • Amara Sy, Dustin Sleva, Valentin Chery et Ismael Kamagate.

 

 

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