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Saint-Quentin : Loïc Schwartz et Terrell Gomez, la revanche des anonymes de Betclic ÉLITE

Pro B - Artisans majeurs du titre de champion de France Pro B de Saint-Quentin, Loïc Schwartz et Terrell Gomez se sont parfaitement relancés après une découverte délicate de la Betclic ÉLITE en 2021/22.
Saint-Quentin : Loïc Schwartz et Terrell Gomez, la revanche des anonymes de Betclic ÉLITE
Crédit photo : Julie Dumélié

Quand on gagne un titre de champion, le sentiment est doux, quoiqu’il arrive. Mais il l’est peut-être encore plus lorsqu’on revient d’une situation compliquée plutôt que lorsqu’on découvre le monde professionnel avec un trophée sous le bras, comme Melvin Ajinça et Brandon Horvath, les rookies de Saint-Quentin qui auront certainement tôt fait de comprendre que toutes les saisons ne seront pas comme celle-ci. Ainsi, en sortant d’un environnement chalonnais qui était devenu bien critique à son égard, Mathis Dossou-Yovo s’est refait la cerise dans l’Aisne. Mais le MVP n’est pas le seul à s’être régénéré à Saint-Quentin.

En 17 matchs avec Orléans, Loïc Schwartz a un record à 9 points, sur son premier match. Autrement, il n’a pas fait mieux que 6 (photo : Paage Création)

Joueur référencé en Belgique (international et quadruple champion avec Ostande), Loic Schwartz a vécu une découverte délicate de la France l’année dernière. Embauché par Orléans en tant que pigiste médical de Marcus Paige fin janvier 2022, il n’a jamais su trouver son rythme dans le Loiret (3,4 points à 37%, 1,1 rebond et 1,2 passe décisive) et a fini par être relégué en Pro B avec l’OLB. L’une des premières vraies désillusions collectives de sa carrière après avoir remporté huit trophées en cinq saisons auparavant. Arrivé début octobre à Saint-Quentin pour remplacer temporairement Benoit Gillet puis définitivement Louis Marnette, le Bruxellois s’est relancé dans des proportions que ses statistiques ne laissent pas entrevoir (7,7 points à 39%, 2,1 rebonds et 2,7 passes décisives), lui qui fut notamment le détonateur de la victoire du titre contre Angers (83-72). « C’est vrai que l’année passée a été compliquée pour moi », admet-il. « Je suis arrivé en cours de saison à Orléans et ça ne s’est pas très bien passé. Je n’avais pas un très grand rôle, je n’étais pas bien dans mon basket. Ici, le coach (Julien Mahé) m’a remis en selle et m’a donné plus de responsabilités. Quand on est basketteur, on aime pouvoir jouer. Une saison comme celle-ci avec des responsabilités et un titre, on ne demande pas plus. »

Le 4 février 2022, Loic Schwartz a croisé Dijon, terminant avec une ligne de statistique nulle et vierge en 11 minutes. Ce jour-là, dans l’effectif de la JDA, ne figurait pas encore Terrell Gomez mais cela tombe bien, pas grand monde ne se rappelle qu’il a officié en rotation de David Holston pendant trois mois (4,1 points et 1,3 passe décisive de moyenne). Le lutin californien (1,73 m) avait parfois laissé deviner des bribes de son talent offensif (11 points contre Gravelines, 12 unités au Mans) mais rien de comparable à ce qu’il a montré cette saison (12,4 points à 44% et 4,9 passes décisives), certes à un niveau moins relevé, comme cette soirée irrationnelle de mars à Quimper (27 points à 9/11 à trois points). « J’avais un rôle plus petit à Dijon. Après, même si je ne jouais que 10 minutes par match, côtoyer David Holston m’a rendu bien meilleur. Mais je voulais acquérir de l’expérience et en rejoignant Saint-Quentin, je savais que mon temps de jeu allait croître et que ça allait être possible. Au final, je suis ravi d’avoir fait partie de cette équipe, ravi que Julien Mahé m’ait donné une chance. J’ai considérablement progressé avec lui et j’ai le sentiment d’avoir fait du bon boulot cette saison dans la maîtrise de l’équipe. » De là à pouvoir lui offrir une deuxième chance à l’étage supérieur ?

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