Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Camps

Seul 17e, Saint-Chamond n’y arrive pas : « Il ne faut pas lâcher ! »

Avec Tristan Larguier, à Antibes,

Vendredi soir, l’entraîneur Alain Thinet et le capitaine Jonathan Hoyaux avaient la mine des mauvais jours après la défaite de Saint-Chamond à l’AzurArena contre Antibes (88-79). Longtemps, les Ligériens ont fait jeu égal avec les Sharks dans ce match de la peur entre le 16e du championnat (Antibes) et le 17e (Saint-Chamond). Mais il a finalement tourné à l’avantage des locaux.

« C’est un match à notre portée, c’est clair, on est avec eux à la mi-temps, avec eux à la fin du troisième quart-temps, et puis les vieux démons sont revenus, analyait Alain Thinet après la rencontre. On perd deux, trois ballons stupides qui donnent des points faciles à Antibes, pourtant, on a réussi à peu près à tenir le rebond en première mi-temps et puis en deuxième mi-temps on a un déficit sur les rebonds offensifs qui nous fait très mal. Les ballons perdus plus les rebonds offensifs, on retrouve les mêmes paramètres, et ça dans le quatrième quart-temps, au moment où le match se joue. Même les 30 dernières secondes on doit jouer point-average, on reprend le ballon à -5, on a un tir ouvert qu’on ne met pas et derrière on fait une faute antisportive sur la dernière action alors que le point-average c’est important sur la fin de saison. L’image de l’équipe actuellement, c’est qu’on est en plein doute et que dès qu’il y a un grain de sable on n’arrive pas à rester sereins. Je pense qu’on fait une première mi-temps assez consistante on a changé de défense, on a essayé de les perturber et de jouer avec nos moyens et ça marche pas trop mal. Il manque pas grand-chose ce (vendredi) soir, on est à trois ballons perdus à la mi-temps et on finit à 12 mais des ballons perdus qui sont graves. Pareil pour les rebonds offensifs, on leur donne des deuxièmes chances qui leur permet de reprendre les commandes du match et puis lâcher. »

Les rebonds offensifs concédés, un domaine sur lequel le SCBVG souffre cette saison, la faute à une équipe parfois en difficulté athlétiquement.

« C’est pour ça qu’on avait récupérer T.K. Edogi pour ramener de l’intensité mais ça suffit pas, on est dominés sur les rebonds on est souvent très déficitaire au niveau du rebond offensif, il y a souvent dix tirs d’écart entre les équipes de par les balles perdues, de par les rebonds offensifs. »

Face à l’équipe la moins adroite de Pro B à 3-points, Saint-Chamond avait décidé de proposer régulièrement une défense de zone. Mais sans particulièrement bien faire bouger le ballon, les Antibois ont été adroits comme jamais cette saison derrière l’arc.

« Ce n’était pas l’équipe la plus adroite du championnat on a pris des risques sur les tirs extérieurs, on s’est peut-être pas assez vite adaptés sur (Carl) Lindbom, en plus (Byron) Wesley qui tire pas d’habitude fait 3/3, (Gédéon) Pitard fait 2/3 mais on était obligé de prendre ce risque et il y a un passage ou on revient grâce à ça donc il faut pas tout jeter. Ça a pas été payant mais on ne tenait plus les duels, physiquement on se faisait marcher dessus donc on a tenté ça, ça a failli payer mais ça n’est pas passé. »

« L’équipe n’est pas assez équilibrée par rapport aux année précédentes »

Il y a quelque chose de paradoxal au sujet de la saison 2020-2021 de Saint-Chamond. Deux cadres (Mathieu Guichard, Jonathan Hoyaux) étaient là quand la formation d’Alain Thinet trustait le top 8. D’autres ont brillé en Pro B chez des équipes bien classées, comme Olivier Cortale (demi-finaliste des playoffs avec Gries-Oberhoffen en 2019) ou Jérôme Cazenobe (finaliste des playoffs avec Denain en 2015). Et pourtant l’équipe n’y arrive pas avec 1 victoire sur les 12 dernières rencontres.

« On a fait le pari du Franco-Français cette année parce qu’on a eu l’opportunité de porter Cazenobe, de signer Cortale du coup je me suis retrouvé avec un seul étranger au départ, ce qui n’était pas un choix prémédité et qu’on a manqué de prise de risque dans le jeu. On n’a pas trop mal commencé mais quand on a commencé à être en difficulté le calendrier n’a pas aidé, même si c’est pas une excuse mais de faire du stop and go on n’a jamais pu se rendre compte du niveau de l’équipe et des faiblisse et maintenant c’est un peu tard pour réagir. Mais c’est vrai que l’équipe n’est pas assez équilibrée par rapport aux année précédentes. »

Ces multiples arrêts dans la saison de Saint-Chamond, encore dernièrement, ne sont pas la cause de cette dernière défaite selon le capitaine Jonathan Hoyaux.

« J’ai pas envie de parler de physique, je pense qu’on était largement capable de prendre ce match défensivement et avec de la dureté après et on ne l’a pas fait. Après faut pas tout remettre en question avec les excuses du physique, les excuses de la fatigue, je pense que tout le monde maintenant est fatigué et c’est comme ça. »

« On est clairement là où on doit être au classement »

Le Tourangeau est lucide sur le niveau de jeu proposé par son équipe au moment d’expliquer les raisons de la mauvaise saison couramiaude.

« Je pense qu’il y a plusieurs choses, le fait que l’effectif ait été énormément remanié, on était que trois à rester, quatre avec Niels, de mémoire avec deux jeunes en plus. Tout notre secteur intérieur a été modifié, je pense que c’est important et que ça met énormément de temps de retrouver des connexions, autant en défense qu’en attaque et malheureusement sur une saison compliquée comme ça qui se stoppe, qui repart, qui se stoppe, qui repart je pense que pour nous c’est pas spécialement la saison qu’ils nous fallait pour créer de la connexion. On est clairement là où on doit être au classement, on ne propose pas un jeu comme on a pu proposer les années précédentes. »


Jonathan Hoyaux, capitaine courage de Saint-Chamond, a beau avoir mis sept paniers à 3-points (sur dix tentatives) vendredi à Antibes, Saint-Chamond a encore perdu (photo : Sébastien Grasset)

Un renfort attendu pour la fin de saison

Saint-Chamond n’est pas condamné, d’autant plus qu’il ne devrait y avoir qu’un relégué cette saison avec la fusion entre le BC Gries-Oberhoffen et le BC Souffelweyersheim.

« Il y a 12 matchs à gagner, il ne faut pas lâcher, point final ! On va essayer de trouver un joueur pour remplacer Théo bouteille et puis surtout de finir la saison en gagnant des matchs, à domicile, à l’extérieur, contre des gros, contre des petits faut gagner des matchs et retrouver une dynamique positive. Rien n’est perdu, faut y croire. »

Concernant ce renfort, son profil n’est pas défini. Il s’agit avant-tout d’un joueur de talent disponible pour venir prêter main forte à l’équipe d’Alain Thinet.

« Un joueur qui apporte quelque chose à l’équipe, si c’est pour ajouter un joueur pour ajouter un joueur ça sert à rien donc faut essayer de trouver le plus talentueux possible, peut-être qu’il sera hors collectif. On peut amener un pétard ambulant qui peut nous péter dans les doigts comme il peut nous faire gagner 3-4 matches. On va essayer de trouver un vrai bon joueur mais ceux qui veulent venir à Saint-Chamond, faire 12 matchs en un mois ils sont pas légions, il faut pas en trouver un motivé. On va regarder le marché européen. Un joueur qui vient de finir en Espagne, qui a fini en Hongrie, en Pologne. Faut trouver un joueur disponible, qui a envie de venir et qui amène quelque chose en plus. »

Son arrivée mettra peut-être aussi un peu de fraîcheur à un groupe sous pression qui peine parfois mentalement. Avec la livraison à terme d’une nouvelle salle, Saint-Chamond ne peut se permettre de retrouver la Nationale 1.

« C’est dur, c’est dur, je ne vais pas vous cacher que c’est dur en plus on a une certaine pression vis-à-vis du club, de la ville, avec cette salle qui va arriver derrière donc tout le monde s’attend à ce qu’on se sauve, avoue Jonathan Hoyaux. On est au travail et on espère que ça payera un jour mais ça ne paye toujours pas, il reste 12 matches encore donc on a quand-même quelques matches de retard et on espère que ça va payer, il va falloir quelque chose, peut-être un déclic, peut-être un joueur en plus, encore une fois c’est pas moi qui prend la décision mais il va falloir quelque chose qui fasse ce déclic et qu’on gagne quelques matches pour se sauver. […] Automatiquement on est 17e du championnat. Mentalement quand on est dans un match un coup, deux coups sur la tête on va beaucoup plus vite baisser les bras qu’une équipe qui est en haut du classement, malheureusement il faut qu’on fasse avec et qu’on essaye d’avoir le moins de trous possibles pour justement essayer de gagner ces matchs. Pour l’instant on en a gagné un sur les 12 derniers, il va falloir qu’on en gagne un peu plus pour se sauver. »

A commencer par le match dimanche à domicile contre Nantes, avec du public et après une bonne semaine de travail.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion