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Théo Rey prêté à Gries-Oberhoffen

« Il est dans un environnement favorable avec la confiance du club et du coach donc je pense qu’il peut vraiment être la révélation de notre saison », disait de lui Julien Desbottes l’été dernier. Six mois après, on sait finalement que Théo Rey (1,91 m, 21 ans) ne suivra pas la même trajectoire que celle empruntée par Hugo Benitez mais les propos du président n’ont pas encore totalement mal vieilli. Le Marmandais a encore une chance d’éclore en LNB mais en Pro B puisqu’il va être prêté à l’étage inférieur, direction Gries-Oberhoffen.

Une équipe qui, saison après saison depuis son accession en deuxième division, ne cesse de consommer un nombre invraisemblable de joueurs par exercice : ainsi, depuis décembre, le BCGO a déjà accueilli Hugo Robineau (Cholet) et Jacques Eyoum (Le Mans) en prêt. Sans oublier que le club alsacien cherche également parallèlement un pigiste médical pour Asier Zengotitabengoa.

Fort attaquant, doté d’une grosse qualité de tir et d’une belle palette basket, Théo Rey aurait déjà dû lancer sa carrière il y a 18 mois. Élu meilleur arrière du championnat Espoirs en 2019, il s’est rompu les ligaments croisés au cours du dernier quart-temps de la saison, au Portel, alors qu’il était censé parapher son premier contrat professionnel deux jours, et peut-être possiblement déjà partir en exil temporaire dans l’antichambre (à Évreux). Revenu en février 2020 après neuf mois d’absence, il a été stoppé dans son élan par l’interruption de la saison au terme de seulement trois rencontres avec les Espoirs de Fabrice Serrano… Il nous avait raconté cette période compliquée à l’occasion d’un entretien publié lors du premier confinement.

Douzième homme de l’armada burgienne cette année, l’ancien minime des JSA Bordeaux n’a absolument pas été responsabilisé par Savo Vucevic avec seulement quatre apparitions fugaces sur les parquets, pour un total de 4 minutes et 6 secondes disputées en Jeep ÉLITE et EuroCup. Depuis le 30 septembre, il n’avait eu droit qu’à huit secondes de jeu, contre Le Mans (le 22 décembre) sur une possession défensive de fin de quart-temps. Au moins, à Gries-Oberhoffen, Théo Rey ne pourra que jouer plus. Mieux, il se pourrait même qu’il dispose de nombreux tickets shoot s’il assimile rapidement la philosophie collective d’inspiration espagnole de Ludovic Pouillart…

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