La SIG devait l’emporter à Dijon dimanche. Pour mettre fin à une série de 3 défaites mais surtout pour remonter dans le groupe des équipes à 10 victoires. Sauf que la SIG a perdu, et de quelle manière ! Alors que la JDA ne comptait que 7 joueurs professionnels sur la feuille de match à cause de la blessure de Tarence Kinsey et la suspension de Ryan Pearson, les Alsaciens ont perdu de 25 points (80-55). Pourtant, la première mi-temps avait été serrée.

« Je considère qu’on a fait une première mi-temps correcte, même si on a un peu gâché à la fin, a commenté après coup l’entraîneur Vincent Collet*. On pouvait être devant à la pause. Globalement on était dans nos objectifs. On n’était déjà pas très adroit, mais défensivement on était en place en étant globalement correct. Après que dire sur la deuxième mi-temps ? On s’est effondré ! On a eu une maladresse incroyable. On a été en position ouverte à de très nombreuses reprises avec nos meilleurs shooteurs… Sans avoir la capacité à convertir un seul tir. »

Un soucis de confiance mais pas que.

« C’est en partie la conséquence d’une perte de confiance oui, mais ça a été aussi et surtout aggravé par une baisse de régime dans les moments difficiles. Au lieu de se battre encore plus, on s’est moins battu, et c’est ce qui a permis à Dijon de creuser cet écart. C’est surtout cela qu’il faut corriger. La confiance on ne peut pas décréter comme ça qu’on va la trouver. Donc il faut que l’on soit beaucoup plus combatif ensemble, et beaucoup plus solidaire ! Dès qu’on a été en difficulté on n’arrivait pas à faire corps et ça partait un peu dans tous les sens avec, en plus, une réussite qui nous fuyait et trop d’actions individuelles. Je suis toujours inquiet quand on perd. Mais là ce n’est pas une seule défaite, c’est une grosse baisse de régime donc c’est forcément très inquiétant. »

Mardi, la SIG enchaîne avec la réception de Klaipeda en Ligue des Champions. Un match décisif pour la qualification en 8e de finale avant un autre match décisif, contre Bourg-en-Bresse, pour aller à la Leaders Cup, comme lors des six premières éditions.

*propos retranscris sur sigstrasbourg.fr