18 mois après son éviction de Pau, Éric Bartecheky s’impatiente : « Je suis ouvert à un projet ambitieux, quelle que soit la division »

Limogé une première fois par le BCM Gravelines-Dunkerque en 2020, Éric Bartecheky avait connu une première période d’inactivité de 13 mois, jusqu’à l’appel de l’Élan Béarnais en mars 2021. Un rebond initialement heureux, puisqu’il avait soulevé la Coupe de France un an plus tard.
De quoi lui donner un peu d’espoir pour la suite alors que cela fait désormais pratiquement un an et demi que le technicien champenois est dans l’attente d’un nouveau projet, après avoir été poussé vers la sortie par Pau-Lacq-Orthez. Après avoir accompagné les fastes du projet américain sur les premières années, le champion de France 2018 (avec Le Mans) en a ensuite payé les pots cassés, incapable d’éviter la relégation du géant pyrénéen en 2023. Au terme d’une triste saison 2023/24 (7e), conclue par un sweep en quart de finale contre Vichy, il a ensuite été remercié par l’EBPLO.
« J’ai compris que pour plein de raisons, la fatigue, le manque de lucidité, je n’étais plus moi-même sur la fin », a admis Éric Bartecheky dans un long entretien accordé à La République des Pyrénées. « Le temps de l’autocritique est essentiel. Plutôt que de dire, «c’est la faute d’untel ou untel» – ce qui est la tendance au début – il faut rapidement se concentrer sur soi. Je l’ai fait car on a forcément une part de responsabilité quand les choses tournent mal. »
Toujours installé à Pau, l’ancien entraîneur du Havre évoque, dans les colonnes du quotidien palois, ce « grand vide », le téléphone qui ne sonne plus, les journées qui ne sont plus rythmées comme avant. Et le temps qui commence à devenir « un peu long », même s’il explique en avoir profité pour prendre des cours de langue, lui qui avait fait les choux gras de l’émission Quotidien de Yann Barthès qui s’était moqué de son accent en 2017 (« mèke chure iou controle ze balle », pouvait-on lire sur les sous-titres), et passer du temps avec les staffs de divers clubs (Saint-Sébastien, Bilbao, Limoges ; prochainement Le Mans et Vitoria ?).

Finaliste malheureux de la succession de Savo Vucevic l’an dernier à Chalon, au profit d’Elric Delord, Éric Bartecheky a vu son nom circuler dans plusieurs clubs récemment, sans jamais être retenu. Au micro de La République des Pyrénées, il indique désormais être prêt à replonger, peut-être même en NM1. « Je suis ouvert à reprendre un projet ambitieux, quelle que soit la division, en Elite, Elite 2, pourquoi pas en Nationale 1 si le défi est intéressant. Aujourd’hui, c’est vraiment l’envie de retrouver l’activité, le basket, le côté défi qui m’intéresse. Je suis ressourcé, j’ai retrouvé le feu ! J’ai envie d’y retourner, de relever des challenges. Je n’ai jamais autant ressenti cet enthousiasme qu’en ce moment. Je suis prêt à mordre ! »
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— Jean Fauret (@JeanFauret) November 4, 2025






















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