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18 questions pour 18 équipes en ce jour de lancement de la saison 2022-2023 de Betclic ELITE

La saison 2022-2023 de Betclic ELITE démarre ce vendredi soir. En ce jour de lancement, nous nous sommes posés une question par équipe.
Crédit photo : Lilian Bordron

Ce vendredi 23 septembre, la saison 2022-2023 de Betclic ELITE démarre. Avant le premier entre-deux, nous nous sommes posés 18 questions au sujet des 18 équipes présentes sur la ligne de départ.

Nando De Colo va-t-il amener l’ASVEL vers un quatre à la suite ?

Championne de France en 2019, 2021 et 2022, l’ASVEL ambitionne de réaliser un quatre à la suite. Pour cela, le club rhodanien est parvenu à convaincre Nando De Colo de rejoindre le projet de Tony Parker. Avec un tel joueur dans ses rangs, l’ASVEL détient un argument de premier choix pour rejouer le titre.

Qui sera le principal adversaire de l’AS Monaco ?

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John Brown III, Mike James et Jordan Loyd lors du media day de la Roca Team (photo : AS Monaco).

L’AS Monaco. En 2021-2022, la Roca Team a souvent exaspéré par son jeu collectif et son attitude nonchalante. Capable de descendre à -20 en première mi-temps dans une belle de playoffs contre Strasbourg avant de se remobiliser et de l’emporter, l’équipe de Sasa Obradovic a semblé ne jamais réellement exploiter son potentiel. Reste à savoir si l’équipe 2022-2023, encore plus forte sur le papier, sera capable d’être sérieuse deux fois par semaine toute la saison.

L’Élan béarnais va-t-il s’en sortir avec un effectif aussi court ?

Sa place en Betclic ÉLITE sauvée au dernier moment grâce au rachat du club par de nouveaux entrepreneurs, l’Élan béarnais a eu peu de temps et surtout peu de moyens pour bâtir un effectif digne de ce nom. En plus des joueurs sous contrat (Chikoko, Oniangue et Ayayi), le club a fait passer professionnel deux espoirs (Milanese et Shahrvin). Pour le reste du groupe, trois vétérans ont été engagés : Michael Stockton et Garrett Sim à l’arrière ainsi que Landing Sané (prolongé) à l’intérieur. Enfin, Markeith Cummings va découvrir le championnat de France. Un dernier poste 3/2 est attendu mais en attendant, l’EBPLO devra espérer que ses cadres restent loin de l’infirmerie. Même si ceux-ci pourront s’exprimer en pleine confiance tant ils auront carte blanche. De quoi noircir les feuilles statistiques. Mais aussi de rester éloigné de la zone rouge ?

La star dijonnaise David Holston peut-elle encore faire une saison de calibre MVP à 36 ans ?

En 2021-2022, à 36 ans, David Holston tournait encore à plus de 17 d’évaluation dans une équipe du dernier carré des playoffs de Betclic ELITE. De l’aveu même de certains techniciens de haut-niveau, l’Américain évolue à un niveau EuroLeague. Et s’il n’est pas en EuroLeague, c’est qu’il est jugé trop vieux par les recruteurs. Reste à savoir s’il pourra longtemps continuer à jouer à un tel niveau.

Strasbourg peut-il glaner un trophée, enfin ?

Placée partout en 2020-2021 puis en 2021-2022, la SIG n’a cependant pas réussi à remporter un trophée. Malgré un budget toujours limité par les projets de l’agrandissement du Rhénus, la continuité de l’effectif et l’arrivée de talents tel que Marcus Keene doit permettre de nourrir de légitimes grosses ambitions. Surtout que Matt Mitchell devrait dévoiler d’immenses progrès cette saison.

Le Limoges CSP peut-il faire mieux encore qu’en 2021-2022 ?

Nicolas Lang est le seul Limougeaud ) être resté cet été (photo : Jacques Cormarèche)

Après avoir terminé à une inespérée (en début de saison) quatrième place de la saison régulière, le Limoges CSP n’a conservé qu’un élément de son effectif (Nicolas Lang) ainsi que le coach Massimo Cancellieri. Le nouveau directeur sportif Kevin Anstett a fait un grand ménage dans l’effectif. Avec le retour en Coupe d’Europe (la BCL), l’attractivité cercliste a cependant été importante. C’est ainsi que des joueurs très attendus tels que Javontae Hawkins ou Desi Rodriguez sont arrivés. Reste à savoir si le collectif prendra autant qu’en 2021-2022, pour faire au moins aussi bien.

Y a-t-il plus excitant que le duo des Metropolitans 92 Tremont Waters – Victor Wembanyama ?

Passés pas loin de la disparition en juin dernier, les Metropolitans 92 ont obtenu des garanties une saison de plus pour poursuivre leur activité. Dans la foulée, les bonnes nouvelles se sont enchaînées. Et tout a commencé avec l’arrivée de Victor Wembanyama, prospect qui n’est plus à présenter. Plus confiant, plus costaud et toujours plus grand (2,24 m avec chaussures), il est prêt à 18 ans à dominer la ligue. Mais ce n’est pas tout. Les Metropolitans 92 ont attiré l’ancien joueur NBA Tremont Waters. Un meneur qui a lui aussi du talent plein les mains. De quoi prendre la succession de Will Cummings, le MVP en titre du championnat.

Cholet a-t-il l’un des effectifs les plus cohérents du championnat ?

Entre la prolongation d’une majorité du secteur extérieur (Campbell, Artis, Robineau et Dallo), une préparation entamée au complet très tôt, l’arrivée de joueurs d’expérience et de devoir (Ellis, Tillie et Curier) et d’éléments à potentiel (Sako, Patton, Goudou-Sinha), Cholet a réussi à monter un effectif équilibré et à fort potentiel. En préparation, l’équipe de Laurent Vila a remporté 9 matches sur 11. De quoi garantir une autre belle saison, avec comme marge de progression une meilleure régularité qu’en 2021-2022 ?

Terry Tarpey sera-t-il capable de porter Le Mans ?

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Terry Tarpey a déjà été honoré par le MSB pour son excellent EuroBasket (photo : MSB)

Promu dans le cinq majeur de l’équipe de France finaliste à l’EuroBasket, Terry Tarpey est devenu l’une des coqueluches du basketball français. Mais l’ailier n’a réalisé ni plus ni moins que ce qu’il réalise depuis des années au MSB. Seulement il l’a fait au plus haut-niveau international. Très efficace et important dans son rôle d’energizer en attaque et de défenseur hors pair, il sera désormais très attendu. Mais à la manière d’un Rudy Gobert, dont l’impact offensif sur des choses peu maîtrisées (et pourtant travaillées !) comme le jeu dos au panier, n’aurait-on pas tort de lui demander de faire ce qu’il n’est pas habitué à réaliser (création, adresse) ? Si, bien entendu. Terry Tarpey restera l’un de hommes clés du Mans, un All-Star sans doute, mais pas au point d’en faire un « go-to-guy« . Quoi qu’il en soit, sa saison sera scrutée, car des écuries européennes auront sans doute l’idée de lui proposer un rôle similaire à plus haut-niveau. Lui sera d’abord certainement concentré sur l’objectif de ramener son club de cœur en playoffs.

La magie peut-elle revenir à Nanterre ?

A la fin de la saison, Nanterre fêtera les 10 ans de son titre de champion de France. Plus fort encore que ce succès, derrière l’équipe de Pascal Donnadieu a fait preuve d’une immense régularité en étant année après année présent dans le top 8 du championnat. Mais depuis deux ans, le club des Hauts-de-Seine manque les playoffs. Pour cette saison 2022-2023, il n’y a pas de stars sur place mais un effectif 100% composé de joueurs ayant fait leurs preuves en Betclic ÉLITE. Une équipe complémentaire sur le papier avec un certain potentiel offensif. De quoi retrouver un peu d’élan et le top 8 in fine ?

Frédéric Fauthoux peut-il faire passer un cap à la JL Bourg ?

Frédéric Fauthoux Bourg 2022-23
Frédéric Fauthoux lors de la présaison (photo : Jacques Cormarèche)

« Je sais que la JL sort d’une saison compliquée et je trouve le challenge intéressant« . Le lancement du nouveau cycle à Bourg n’a pas fonctionné, en 2021-2022. La greffe Laurent Legname n’ayant pas pris, le club en a tenté une nouvelle, avec Frédéric Fauthoux cette fois. Le Béarnais pourrait être l’homme de la situation. « Je crois posséder beaucoup de valeurs qui peuvent correspondre à Bourg-en-Bresse« , a-t-il annoncé dans Ma(g)ville Bourg-en-Bresse. Avec une équipe composée de joueurs à la valeur montante, qui auront tout à prouver, il espère relancer la dynamique d’un club qui avait le vent en poupe ces dix dernières années.

Gravelines-Dunkerque va-t-il enfin trouver un poste 4 dominant ?

Depuis six ans, le BCM Gravelines-Dunkerque ne parvient plus à se qualifier en playoffs. Pourtant, le club fait toujours venir de gros joueurs. Cette saison, l’arrière D.J. Seeley et le pivot JaJuan Johnson arrivent avec un C.V. EuroLeague. Au poste 4 en revanche, Vince Edwards présente moins de garanties aux côtés du guerrier Vafessa Fofana, dont le travail de l’ombre est démentiel. Le fils de Bill Edwards, MVP étranger de Pro A en 2000-2001 avec l’ASVEL, arrive de G-League. Ses sorties en préparation ont été pointées du doigt par de nombreux observateurs. Hormis Erik McCree, le BCM n’est pas parvenu à signer un poste 4 fuyant très dangereux offensivement ces dernières années. Par défaut l’an passé, le club s’était retrouvé avec Tyler Stone, après son éviction rapide de la JL Bourg. Mais cela n’avait pas marché. Qu’en sera-t-il pour pour Vince Edwards ?

Yannis Morin va-t-il s’approcher du double-double en moyenne à Roanne ?

Inconstant à Strasbourg, Yannis Morin espère devenir un fort joueur du championnat en étant l’homme clé au poste 5 à Roanne. Capable d’évoluer à un niveau EuroLeague en playoffs contre Monaco mais aussi d’être transparent durant de longues rencontres, le Martiniquais a du potentiel. Un potentiel pas toujours exploité. En préparation, il a enchainé les double-doubles. Pourra-t-il en faire de même avec constance en championnat ? A suivre.

Ron Curry va-t-il cartonner à l’ESSM Le Portel ?

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Ron Curry est un scoreur de talent (photo : ESSM Le Portel)

Pour cette nouvelle saison, l’ESSM Le Portel a décidé de monter un effectif avec 11 joueurs, avec de nouvelles têtes pour les élements étrangers. Parmi eux, l’arrière Ron Curry se détache. Première recrue de l’intersaison, ce poste 2/1 a montré toute sa palette offensive sur la présaison. Il pourrait être la menace numéro 1 en attaque cette saison chez les Stellistes.

Le Paris Basketball va-t-il s’approcher des 100 points par match ?

Après quatre saisons de collaboration, Paris a limogé Jean-Christophe Prat. Pour lancer une nouvelle ère, avec l’intégration en EuroCup, c’est un Américain, Will Weaver, qui prend le poste de coach. Avec lui aux manettes, l’équipe a joué sur un rythme infernal en préparation. Les arrières Kyle Allman et Tyrone Wallace ont relancé le jeu à tout va. L’attaque parisienne devrait être faite de succession de possessions en moins de 8 secondes. De quoi affoler les compteurs.

L’après Giuitta peut-il être réussi pour Fos Provence ?

En 2019, Fos Provence n’était pas parvenu à se maintenir en première division, pour sa première expérience à ce niveau. Trois ans plus tard, alors que la tâche semblait plus compliquée encore, les BYers se sont sauvés. Lessivé après 18 années de coaching, Rémi Giuitta a passé la main à son ami Rémy Valin. Mais l’ombre du légendaire technicien bucco-rhodanien va planer sur le club bucco-rhodanien en cas de début de saison difficile. Car l’effectif réuni paraît inexpérimenté et un peu court pour la Betclic ELITE, même si les postes 3/4 Allan Dokossi et Dylan Affo Mama affichent plein de promesses.

A Nancy, va-t-on vivre une saison à 17 guichets fermés ?

Peut être une image de 4 personnes, intérieur et texte qui dit ’T’
Le Palais des Sports Jean Weille va être régulièrement rempli en 2022-2023 (photo : SLUC Nancy)

Nancy respire le basket. La fin de saison 2021-2022, avec le titre de champion de Pro B, l’a encore prouvé. Avec Sylvain Lautié, le coach de la Coupe Korac 2002, à sa tête, le SLUC a retrouvé la première division. Pour le premier match contre Limoges, le Palais des Sports Jean Weille affiche complet. Et cela devrait être comme ça pendant longtemps… De quoi porter les Couguars pour leurs retrouvailles avec la première division, cinq ans après.

Blois peut-il pratiquer l’un des meilleurs basket de Betclic ELITE ?

Depuis l’arrivée de Mickaël Hay à la tête de l’ADA Blois, l’équipe professionnelle ne cesse de réussir. Privée de montée en 2018 et, dans une moindre mesure peut-être, en 2020, le club a fini par y arriver en 2022, signe de la régularité du bon travail. Si dans les coulisses le club a toujours attiré les compliments pour sa structuration, sur le terrain, c’est le travail du coach Mickaël Hay qui a impressionné. La qualité du jeu produit par l’équipe est reconnue partout en France et il n’était pas rare, sur des réseaux de coaches internationaux, de retrouver des séquences de l’équipe, alors que celle-ci n’évoluait qu’en Pro B. Ce basket léché et efficace pourrait permettre à l’Abeille des Aydes de s’installer durablement dans le championnat.

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