[Analyse] Le potentiel illimité de Joan Beringer, par Process Corporation
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Joan Beringer, le soir de la Draft
Joan Beringer (2,10 m, 18 ans) n’est pas un joueur comme les autres. Drafté en 17e position lors de la Draft NBA 2025 par les Minnesota Timberwolves, ce jeune intérieur français, qui a débuté le basket à 15 ans, impressionne déjà de l’autre côté de l’Atlantique. Grâce à une Summer League remarquée, il confirme tout le potentiel que les scouts avaient décelé en lui. Avec sa mobilité exceptionnelle pour sa taille et son sens du contre, Beringer pourrait bien être un futur pilier des Bleus.
Un profil atypique, entre précocité et explosivité
Il y a encore quatre ans, Joan Beringer ne pratiquait pas le basketball. Il jouait au football, sport qu’il a dû abandonner faute de crampons à sa taille. C’est à 15 ans qu’il a mis les pieds pour la première fois sur un parquet, débutant… avec les poussins de son club. Et pourtant, à 19 ans, il entend déjà son nom lors de la Draft NBA.
Ce qui a convaincu les Timberwolves ? Sa défense. « C’est une machine à contrer », expliquent ses analystes. Son sens du timing naturel, sa mobilité latérale rare pour un intérieur et sa capacité à dominer en dissuasion défensive en font un profil unique. En Summer League, il a frappé fort d’entrée : 7 contres dès son premier match.
De Rudy Gobert à Joan Beringer, un relais générationnel ?
Difficile de ne pas penser à Rudy Gobert en voyant jouer Joan Beringer. Même profil longiligne, même spécialité défensive… mais avec un surplus de mobilité. Encore brut offensivement, il manque pour l’instant de contrôle, de coordination et de toucher pour peser en attaque autrement que par des coupes, des rebonds ou du jeu en transition. « Il va trop vite, manque d’équilibre, de contrôle de son corps au sol », note Process Corporation dans son analyse.
Mais son âge laisse entrevoir de belles possibilités de développement. Et à terme, les Wolves espèrent qu’il pourra peser des deux côtés du terrain. En équipe de France, où il est déjà très attendu, son profil pourrait parfaitement compléter celui d’un Victor Wembanyama.
Un avenir à dessiner… très haut
Joan Beringer n’a peut-être pas encore de plafond défini. Son potentiel semble immense, son développement rapide et son impact défensif immédiat. En NBA, il lui faudra du temps, de la régularité et du travail sur son jeu offensif, mais les bases sont là.
Process Corporation le résume ainsi : « C’est le joueur avec le moins de basket, mais le plus de potentiel de la draft. » Un pari assumé par les Timberwolves, et sans doute un futur dossier brûlant pour Frédéric Fauthoux et le staff de l’équipe de France.


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