Malgré un Jokic monumental, Denver s’écroule face à un Thunder collectif et mature

Indiana s’en est donné à coeur joie contre Cleveland lors du match 4, à l’image de Myles Turner
Un dernier quart-temps en patron
Ce qui frappe, c’est la maturité d’OKC. La plus jeune équipe des playoffs a affiché un sang-froid déconcertant dans les moments chauds. Alors que Denver menait de 8 points au début du dernier quart, le Thunder a infligé un 34-19 dévastateur, porté par un Shai Gilgeous-Alexander éblouissant (31 points, 7 passes).
Lu Dort, lui, a fait taire les critiques : 4 tirs primés en seconde mi-temps, une pression constante sur Jamal Murray et une énergie contagieuse des deux côtés du terrain. Jalen Williams (18 pts, 9 rbds) et les intérieurs Holmgren/Hartenstein (29 pts cumulés) ont aussi pesé dans la peinture, preuve d’une attaque variée.
Jokic seul contre tous
On pourrait croire que 44 points et 15 rebonds suffisent à assurer une victoire. Pas ce soir. Nikola Jokic a tout donné, retrouvant son niveau du Game 1. 17 tirs réussis sur 25, 5/7 à trois points, mais seulement 5 passes. Car voilà le problème : personne n’a répondu présent à ses côtés.
Les Nuggets ont sombré collectivement dans le money time. Michael Porter Jr., en grande difficulté (1/7 aux tirs), a manqué des moments clés. Le banc n’a pas pesé. Et Denver a passé plus de 7 minutes sans marquer le moindre panier en fin de match.
Mon avis
Ce Game 5 est un manifeste pour cette équipe d’OKC. Elle est jeune, mais elle joue juste. Elle est moins expérimentée, mais elle ne cède pas à la panique. Et surtout, elle a un leader émergent en Shai Gilgeous-Alexander, qui incarne une nouvelle génération.
Pour Denver, c’est l’heure du doute. Leur dépendance à Jokic devient un poids. Sans relais fiable, même les génies finissent par s’épuiser. Le Game 6 sera une question de survie. Et peut-être, d’identité.
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