Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Pro Basketball Manager
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz

Pourquoi Anthony Martinez a choisi Monmouth : « La vague de départs en NCAA est impossible à contenir »

Anthony Martinez est l’un des nombreux talents français à partir en NCAA. Vu à LyonSO en début de saison, l'ancien meneur des Espoirs d'Orléans revient sur les raisons de son départ, sa saison mouvementée, et ses objectifs revus à la hausse grâce à sa signature à l’université de Monmouth.
Pourquoi Anthony Martinez a choisi Monmouth : « La vague de départs en NCAA est impossible à contenir »

Anthony Martinez passe de LyonSO à Monmouth

Crédit photo : Antoine Bodelet

« C’est le début de quelque chose de grand », sourit Anthony Martinez (1,85 m, 20 ans). Le meneur rentre tout juste d’une visite dans la fac de Monmouth, située sur la façade Est des Etats-Unis dans le New Jersey, où il a décidé de s’engager, suivant ainsi l’exode tricolore en université.

Là-bas, il démarrera la présaison le 27 mai, avant le début de la Division 1. De son propre aveu, l’ancien joueur de LyonSO, champion d’Espoirs Pro B en 2024 avec Orléans, a reçu « pas mal d’offres » qu’il a sérieusement étudiées avec son agent.

Un départ « sans animosité » de LyonSO

« Je ne voulais pas partir pour faire de la figuration, je veux me montrer », assume le joueur. Dans cet état d’esprit, Monmouth s’est avéré être le projet le plus cohérent avec ses aspirations, notamment après avoir discuté avec le coach, King Rice. « Coach Rice a fait une grosse carrière à mon poste, meneur de jeu. Il a fait la March Madness avec North Carolina. Il m’a présenté son projet de jeu, comment il voulait m’utiliser, et m’a promis une place dans son cinq majeur. » Des arguments qui ont fait mouche auprès du fort scoreur.

Anthony Martinez avait déjà “longuement hésité avec la NCAA” dès l’an dernier. Des échanges avec des Français en université américaine ont nourri sa réflexion, « comme avec Noah Bolanga », parti de St Bonaventure pour Utah Tech dernièrement. Il avait finalement voulu “passer pro en France » et signé à LyonSO, en Nationale 1. Là-bas, « la saison démarre bien » et il se montre : 9,6 points et 2,2 passes décisives en 18 minutes.

PROFIL JOUEUR
Poste(s): Meneur/Arrière
Taille: 185 cm
Âge: 20 ans (22/05/2004)

Nationalités:

drapeau-france-carre.jpg
Stats 2024-2025 / NM1
PTS
9,6
#118
REB
1,5
#296
PD
2,2
#124

Le joueur est dans les plans du coach, Philippe Hervé, mais « cela a mal fini. Nous n’étions plus sur la même longueur d’onde, et j’ai préféré dire stop », rapporte-t-il. Il part « sans animosité » le 7 janvier dernier, et « remercie encore le club et le staff pour leur confiance ». La possibilité d’évoluer en NCAA refait surface : il y a alors quatre mois à occuper.

Un salaire multiplié par sept ! 

Anthony Martinez décide de travailler de son côté, dans sa Gironde natale, à raison de « deux entraînements par jour tous les jours, avec un préparateur physique et un entraîneur personnel ». En quatre mois, le meneur scoreur s’est senti « nettement progresser. J’ai pris une autre dimension en bossant des aspects que l’on ne peut pas travailler dans l’environnement club ».
Plus puissant, et surtout plus régulier dans son tir, c’est sûr de lui, de son choix, et de ce qu’il peut apporter qu’il arrive comme freshman à Monmouth. Un statut avantageux car cela lui laisse quatre ans d’éligibilité, soit un de plus qu’un autre jeune de son âge. Quatre ans pour « se développer physiquement, dans le jeu, et gagner en exposition car si tu domines, la NCAA ouvre beaucoup de portes pour le très haut niveau ».

Anthony Martinez veut se montrer en NCAA ! (photo : Antoine Bodelet)

La ligue universitaire lui permettra d’allier le sportif à des diplômes – du business management pour Martinez – mais aussi du financier. En signant à Monmouth, Anthony Martinez avoue atteindre un salaire « inimaginable avant 4 ou 5 ans dans un parcours classique en France ». Comparé à LyonSO, il touchera sept fois plus d’argent en fac, grâce à ses droits à l’image, nom et ressemblance (NIL). Forcément, « ça aide à faire un choix ». Mais pour lui, ça n’est pas la raison principale du départ des Français en NCAA, qu’il juge « impossible à contenir ».

« Partir en NCAA, c’est la possibilité de prendre une autre dimension »

« Là-bas, il y a moins de pression des résultats. Beaucoup de jeunes partent car ils sont bridés en France, on essaie de faire changer leur nature. Alors qu’aux Etats-Unis, l’accent est mis sur le développement personnalisé, le travail physique, le fait d’accompagner le jeune vers la maturation de son jeu. Partir en NCAA, c’est la possibilité de prendre une toute autre dimension ».

Anthony Martinez est un Hawk !

Convaincu de son choix, Anthony Martinez reconnaît que sa signature en NCAA lui permet de « revoir les ambitions considérablement à la hausse ». À court terme, il s’imagine « remporter la Coastal Athletic Association et être le meilleur meneur de la conférence », avant de tester le portail des transferts pour intégrer une plus grosse fac. Un parcours étape par étape, avant son intention première : « Maintenant, mon objectif est clairement la NBA. J’ai toujours travaillé extrêmement dur, sans tricher ; je sais qu’un jour où l’autre, j’aurai la reconnaissance que je mérite. »

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
mick7142
Que Dieu exauce tes voeux gamin, et merde à toi !...Mais ?
Répondre
(1) J'aime
jeanluc
Lui au moins il finit par être clair : après les pseudo-justifications sportives, il avoue clairement qu'il part pour le pognon !
Répondre
(0) J'aime