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La NCAA siphonne la jeunesse du basket français, et la LNB ne peut rien faire

Betclic ELITE - Avec les départs annoncés d'Ilias Kamardine, Roman Domon, Wilson Jacques, Evans Boidur, Clarence Massamba, Yohann Sissoko, Paul Mbiya et potentiellement Illian Piétrus, Brice Dessert, Maxence Lemoine, Nathan De Sousa, Mathis Courbon ou encore Alexandre Bouzidi, la LNB voit son vivier s’évaporer au profit du système universitaire nord-américain, dopé par le NIL et les règles de transfert.
La NCAA siphonne la jeunesse du basket français, et la LNB ne peut rien faire

Un jeune impliqué en Betclic ELITE comme Nathan De Sousa n’avait jamais envisagé de passer par la NCAA avant cette année, mais les contrats qui lui sont proposés outre-Atlantique peuvent difficilement se refuser

Crédit photo : Julie Dumélié

Le basket français est à un tournant. Longtemps saluée pour sa capacité à former des jeunes talents, avec un slogan équivoque (« révélons le basket français »), la LNB voit son modèle mis à mal par une NCAA en pleine mutation. Grâce au NIL (Name, Image and Likeness) et à une liberté totale sur les transferts, le championnat universitaire nord-américain attire de plus en plus de prospects français. La tendance est déjà bien entamée, et les conséquences pour les clubs tricolores pourraient être majeures.

La révolution NIL : des millions pour les étudiants-athlètes

Jusqu’en 2021, la NCAA interdisait à ses athlètes d’être rémunérés. Mais depuis, tout a changé. Les étudiants peuvent désormais tirer profit de leur nom, image et ressemblance (NIL), avec des deals commerciaux pouvant atteindre plusieurs millions de dollars. Ce système, combiné à la flexibilité totale offerte par le transfer portal, a transformé la NCAA en véritable eldorado pour les jeunes joueurs. Et ce, sans que les clubs européens, ni même la NBA ou la FIBA, ne puissent intervenir légalement.

Un simple exemple : Yohan Traoré a évolué dans trois universités différentes en trois saisons. Ce genre de parcours illustre la fluidité du système américain, bien plus souple que l’environnement contractuel européen, souvent rigide et faiblement rémunérateur à ce stade de carrière.

Un exode massif de la LNB vers la NCAA

Le phénomène s’accélère. En 2025, la liste des départs déjà actés vers les États-Unis donne le tournis :

Et la vague pourrait se poursuivre avec des départs envisagés pour :

Les clubs ne peuvent rien y faire. La NCAA, non affiliée à la FIBA, ne demande pas de lettre de sortie pour qualifier un joueur, même s’il est sous contrat. Résultat : les clubs formateurs français perdent gratuitement leurs meilleurs éléments.

Agents, un rôle logique dans une dynamique favorable

Dans ce contexte, les agents jouent leur rôle pleinement. Leur mission étant de servir au mieux les intérêts de leurs clients, il est parfaitement cohérent qu’ils orientent les jeunes vers des opportunités aussi attractives que celles offertes par la NCAA. D’autant que le système NIL s’avère aussi avantageux pour eux, avec des commissions oscillant entre 10 et 20 %, soit plus que les 8 à 10 % généralement pratiqués en Europe (et encore, en l’absence d’intermédiaires étrangers). Un écosystème qui incite naturellement les représentants à pousser leurs prospects vers les États-Unis.

Vers une remise en cause du modèle de formation français

Ce raz-de-marée pourrait pousser les clubs LNB à revoir leur copie. Pourquoi investir dans la formation si les talents partent avant même de contribuer au projet sportif ? Le risque est clair : proposer une formation au rabais, peu coûteuse, car non rentable sur le long terme. Une tendance qui pourrait à terme impacter également la LFB, si la NCAA féminine suit la même évolution.

La Draft NBA aussi impactée

Le phénomène a également des répercussions sur la Draft NBA. En 2025, seuls 106 joueurs se sont inscrits en early entry, le chiffre le plus bas depuis 2015, contre 363 en 2021. Les étudiants restent plus longtemps à l’université, bien payés et bien entourés, au lieu de tenter l’aventure pro dans des conditions précaires.

La NCAA devient ainsi une voie royale, non seulement pour le développement, mais aussi pour l’enrichissement. Un joueur bien entouré, bon sur le terrain et actif sur les réseaux peut signer des deals avec Nike, Amazon ou T-Mobile. À tel point qu’un late pick NBA pourrait gagner moins qu’un joueur vedette de Kentucky ou Texas.

Que peut faire la LNB ? Pas grand-chose… seule

Face à cette déferlante, la LNB est impuissante. Aucune clause contractuelle, aucune indemnité de formation, aucun recours juridique ne peut freiner ce mouvement. À moins que la NBA, voyant une partie de son vivier se stabiliser en NCAA au lieu d’arriver prématurément dans sa ligue, ne décide d’intervenir à son tour.

Car aujourd’hui, la NCAA n’est plus ce sanctuaire amateur de l’époque. Elle est un marché à part entière, avec ses codes, ses agents, ses millions. Et la France, ex-leader de la formation basket en Europe, pourrait bien n’être plus qu’un simple fournisseur, sans pouvoir de rétention.

Commentaires


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yo1935- Modifié
Et on va continuer a metttre un salary cap pour des clubs comme Monaco, seuls en mesure de retenir ces joueurs, pour avoir un championnat équilibré mais sans aucun bon joueur.
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thorir- Modifié
Alors...Je n'ai pas l'impression qu'UN SEUL de ces joueurs puisse potentiellement intéresser Monaco. On parle de joueurs qui seront de retour dans 2-3 saisons. On est sur quelque chose de bien plus global, ça concerne des jeunes qui vont se barrer de leur centre de formation ou de trés jeunes pros qui opteront pour la NCAA plutot que pour le pret en PROB ou de compléter un roster de PROA, ça ne concerne pas des joueurs d'Euroleague Ensuite, même si le commentaire est vrai pour des joueurs internationaux confirmés, ça n'aurait de toute façon aucun interêt s'ils étaient tous dans une seule équipe même pas réellement française en plus, la luxury tax permet de redistribuer, un peu, aux autres clubs ne bénéficiant pas des avantages fiscaux de Monaco, y'a quand même pas de scandale
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samuel92
Tu crois vraiment que des clubs comme Monaco sont la solution pour retenir des jeunes joueurs français, pour certains, promis au mieux à un avenir en Pro B. Les salary cap/fair play financier sont progressivement mis en en place dans toutes les ligues sportives pour justement maintenir un peu d'équité. Il était temps d'ailleurs même si cela reste assez anecdotique.
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thorir
C'est vrai que je n'avais même pas pensé à l'Euroleague, mais Monaco est également sanctionné chaque saison par les instances de l'Euroleague concernant les très faibles règles financières qui étaient en vigueur jusque là, alors même que le salary cap ne commencera à prendre effet que la saison prochaine. Donc ils n'ont pas fini d'en payer des luxury tax Monaco
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yo1935- Modifié
Je parle de retenir les joueurs de type strazel qui n ont aucune chance en NBA mais sont tres bons. Strazel n a qu un an de plus que Kamardine mais kamardine va gagner autant que strazel.
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samuel92
Strazel jouait déjà en EL avec l'ASVEL, Monaco n'a juste fait que piquer un joueur formé ailleurs sans indemnisation, ni plus ni moins que ce que fait la NCAA.
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yo1935
Il jouait en Euroleague mais a un moment, si le joueur gagne plus, il ira plutot en NCAA. Les equipes espoirs de Monaco ont de bons résultats.
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psyus66
Concernant Strazel, à la lecture de Basket le mag, c'est plutôt l'ASVEL qui le poussait vers la sortie !
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thegachette
D'ailleurs Strazel peut encore partir en NCAA, comme Lessort ou n'importe quel autre gars qui y a jamais jouer. Y a pas de limite d'âge mais de temps.
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vincentb
C’est parfait en quelque sorte, ça va inciter les centres à se concentrer sur les « 2emes choix » Les meilleurs partiront, les centres vont aller sur + de joueurs locaux car moins coûteux et + de joueurs seront formés au final. Là où certains voient un problème, d’autres verront des alternatives. Ce qui est sûr c’est qu’il ne faut pas lutter mais proposer une alternative, de + en + d’asso ont des éducateurs diplômés et compétents. Le club pro en se rapprochant des clubs environnants trouveront peut être d’autres joueurs à moindre coûts
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vincentb
Ceci dit cet exode par contre mettra sûrement un terme à tout ce qui est contrat espoir et ou convention
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jeildo
Pour rentabiliser un club doit pouvoir intégrer un jeune en tant que pro. Mais dès qu'un gars a le niveau pro, il va partir en NCAA.
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vincentb
Dans tous les cas à l’heure actuelle un CDF est déficitaire pour un club pro (sauf structure qui envoie des joueurs en NBA avec le principe de buyout) Et tous les joueurs ne partiront pas vu qu’à un moment les rosters ne sont pas extensibles et comme dit l’article de + en + de joueurs font un cursus complet
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jeildo
Source pour dire qu’un club est déficitaire ? Sans les cdf c’est aussi plein de subventions en moins. Et un jeune est souvent sous payé par rapport à son apport. Sinon il y a 364 équipes en NCAA donc t’inquietes pas ils peuvent absorber tout le championnat espoirs.
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johnwhite
En Italie Varèse à signé une clause de 300K€ pour Elise Assui (2006) en cas de départ non NBA et l'université qu'il intègrera devra la payer d'après ce que j'ai pû lire. Vous confirmez ?
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thorir- Modifié
Je pense qu'on va arriver vers des choses comme ça, même s'il n'est absolument pas certains que ça soit totalement légal partout ce genre de clauses sous seing privé. En France tu as le droit de faire ça en compabilisant tout ce que le joueur a pu te couter depuis qu'il est formé chez toi, mais tu n'inscris pas une somme comme ça au hasard en te basant sur la valeur réelle ou future d'un joueur Théoriquement les joueurs peuvent partir en NCAA sans la moindre clause, LE gros problème c'est que lorsqu'ils désireront revenir dans une compétition sous l'égide de la FIBA ils risquent d'être bloqués par le litige et le fait qu'ils n'aient pas respecté leur contrat en partant...
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johnwhite
Merci, oui donc tu confirmes ce que je pensais la législation française entre autres empêche ce genre de chose et sachant l'importance de notre vivier de joueurs c'est plus que problématique.
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thorir
C'est pas forcément uniquement la législation française, les buy-out ont été rendus possibles entre la NBA et les clubs FIBA car les 2 institutions ont pu légiférer ensemble là dessus, il faudrait en faire de même, rapidement avec la NCAA pour "cadrer" véritablement les sommes
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thegachette
Peut-être que les clubs vont faire des contrats avec des clauses de fidélité. On te donne la moitié en salaire et l'autre en prime de fin. Mais si je comprends bien là la NCAA leur propose des salaires niveau Euroleague. Le vrai problème c'est que la NCAA est la deuxième ligue la plus riche du monde...
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drpoulet- Modifié
J’ai lu que si les joueurs étrangers étaient bien éligibles au NIL, la réalité est complexe. En gros, le régime de visa étudiant empêche les étudiants-athlètes de travailler en dehors du campus et donc de bénéficier du NIL. Je comprends également que les grosses facs ont des services juridiques qui aident les athlètes à contourner ces limites mais quid des facs plus modestes ou des joueurs qui n’ont pas des profils stars? À priori, il y a également des disparités énormes dans ce que touchent les joueurs. Le revenu NIL moyen par an pour les joueurs de basket en D1 est d’environ 3000 usd. Pour un Cooper Flagg qui doit émerger à plusieurs millions, la plupart doivent toucher 0 ou presque. Ce serait bien d’avoir l’éclairage d’un pro, agent ou autre, sur la question 🙂
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clairjo- Modifié
Pour essayer de compléter ton commentaire, j'avais lu que les universités pourraient allouer environ 20 millions de $ (qui est le plafond) à ses équipes universitaires. Ce sera évidemment le football américain qui sera le principal bénéficiaire de ces millions. Le basket arrive en seconde place et les estimations sembleraient indiquer un budget compris entre 15% à 18% des 20 millions (environ 3 à 4 millions) mais tout dépendra des universités. Comme tu le dis en fonction des conférences et des écoles le niveau de partage ne sera évidemment pas le même en considérant que les niveaux de revenus sont drastiquement différents d'une école à l'autre (Ohio State génère 251 millions quand Murray State (ou Romain Domon ira il me semble) génère 18 millions). En moyenne en ne prenant pas en compte ces spécificités d'une université à l'autre un athlète basket touchera 200 000 dollars / an mais évidemment certains toucheront à peine un SMIC français (voir rien). On peut donc se dire que les meilleurs prospects français toucheront plus de 50% de ce qu'ils touchent sur leur premier contrat pro en betclic qui s'établit souvent entre 2000 / 4000€ par mois.
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thegachette
Oui il nous manque de vraie infos, fiables, sûres et vérifiées sur les budgets des sections basket en NCAA, des salaires (ou autre rentrées d'argent) des joueurs, des autres avantages (scolarité gratuite, logement, restauration...)
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ko8be24
Comme le souligne M. Delpon, cela fait des années qu'il signale le sujet. Hors tous ces messieurs, bien assis aux têtes des institutions (LNB, FFBB, FIBA et autres) prennent l'argent et sont d'un immobilisme à faire peur... Quand les décideurs sont ceux qui ne prennent aucun risque, et ne sont pas exposés à leurs décisions (encore faut-il qu'ils aient le courage d'en prendre), et bien il ne faut pas être étonné du resultat. Pire enore, ils ne sont responsable de rien. Q'ils fassent du bon boulot, ou qu'ils coulent le basket et les clubs, ils touchent la même chose... A part modifier le nombre de clubs en élite, ou copier un modèle de playoff, ce sont les seuls décisions qu'ils savent prendre ! Bougez vous le cul, exposez et protégez le sport et les clubs pour lesquels vous êtes élus !
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thegachette
Après quels sont les moyens de pression sur la NCAA et les joueurs qui y jouent ? Sur les joueurs leur interdire les équipes nationales ? Mais ils choisiront quand même les sous et c'est priver les fédés de bons joueurs. La NCAA en a rien à faire de la FIBA et des autres... à part à voir que tous ces jeunes vont piquer des places à des joueurs US, et favoriser les étrangers au locaux et assez mal vus, particulièrement avec Donald Trump et ses copains...
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jeildo
Il y a plus de 4000 joueurs en NCAA les joueurs internationaux resteront encore très minoritaires. Et c’est pas les électeurs de Trump qui vont se faire prendre leur place.
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lefree74
En dehors du volet financier et législatif, quid du niveau de la NCAA pour développer ces jeunes joueurs ??, autant pour un joueur modeste ça pourrait être une plus value, autant pour un joueur comme Ilias ou même Romain ca serait comme jouer en Pro b ou nationale 1 suivant les conférences.??? Qu'en pensez-vous ?
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thegachette
Sans y avoir ces anciens qui jouent durs et qui te guident à l'entraînement. Par contre ta les meufs sur le campus
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jeildo
Les tops équipes NCAA ça peut jouer en ProA sans problème.
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jeildo
Pourquoi ne pourrait on pas légiférer ? La NCAA n’est plus une ligue amateure
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rudd4
Tout à fait, quelque chose doit être mis en place. Comme dit plus haut, la NCAA est maintenant une ligue pro, elle doit se plier aux règles FIBA.
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thegachette
En vrai combien de ces jeunes auraient jouer un vrai rôle en pro A / pro B lors des 2 prochaines années. Ils reviendront pour la plupart en France. Après comme il y a pas d'âge limite, mais 4/5 saisons max y arriver à 22 ans et en repartir à 26/27 ans. Mais la plupart y allant à 18/19 ans il reviendront à 22/23 ans... et on le reverra en Pro A / Pro B. Meilleur que s'ils avaient passer 4 ans en France ? Pas sûr. Plus riches sûrement... Bon c'est quand même dommage pour les clubs même si le basket est depuis longtemps le sport-co dans lequel la formation est la moins rentable. Le foot se fait plein d'argent avec les transferts. Le rugby et le hand voient les jeunes rester assez longtemps dans les clubs (le marché et moins grand)...
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cyrmans- Modifié
Les Kamardine, Sissoko, Domon, Dessert, Mbiya jouent déjà en pro. Kamardine a été un des meilleurs joueurs de ProB lors de son passage à Vichy. Sissoko, Mbiya jouent de plus en plus avec l'ASVEL. Dessert a des sélections en EDF et a été All Star français. Donc là on ne parle pas de joueurs qui ecloreront dans 3 ans mais de joueurs déjà prêts.
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johnwhite
Même s'il n'y a pas besoin de lettre de sortie donc d'indemnités, ne peut-il pas y avoir dans les contrats des clauses d'indemnités en cas de départ fixé comme cela est le cas avec certains qui ont des clauses NBA à prix fixe?
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mick7142
Je trouve que tout cela est bien confus, et ça ne va pas être facile à démêler je pense.
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pfcoach
La difficulté juridique c'est que la NCAA est une organisation indépendante de toute fédération sportive. Elle gère le sport universitaire comme l'UNSS chez nous pour le sport scolaire. Mais sans délégation de service public. Elle n'est liée contractuellement avec personne hormis les universités qui y participent. Elle applique ses propres règles du jeu (30 secondes/10 secondes; deux mi-temps, 1+1 après 7 fautes d'équipe, etc). La seule voie de recours pourrait être l'OMC, organisation mondiale du commerce ( et je ne suis pas sûr que le sport soit couvert par ces accords internationaux (et le multilatéralisme souffre en ce moment aux USA). De plus, les conditions de pratique en NCAA 1ère division sont sans commune mesure avec la plupart de nos CDF. Pour conserver notre filière de formation, il faudrait une équation économique et logistique au niveau, intouchable dans le contexte de notre basket pro. Sans parler du niveau de rémunération (qui inclut hébergement, nourriture et autres services). La seule voie envisageable, c'est d'offrir à nos jeunes talents une formation, une post formation et une exposition médiatique d'excellence. Modèle de Megaleks et Ulm plus récemment.
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