À quelques jours de sa peine de prison, un ex-joueur NBA implore Trump pour une grâce présidentielle

Feb. 10, 2013; Phoenix, AZ, USA: Phoenix Suns point guard Sebastian Telfair against the Oklahoma City Thunder at the US Airways Center. Mandatory Credit: Mark J. Rebilas-USA TODAY Sports
Sebastian Telfair, ancienne pépite de la NBA passée par huit franchises en dix saisons, se retrouve face à un ultimatum. L’ex-meneur d’1,85 m doit se présenter mardi dans une prison fédérale pour y purger une peine de six mois, après avoir enfreint les conditions de sa liberté surveillée dans le cadre d’une vaste affaire de fraude.
Une condamnation liée au scandale de fraude à l’assurance NBA
En 2021, Telfair figurait parmi les 18 anciens joueurs accusés d’avoir détourné près de 4 millions de dollars du régime d’assurance santé et bien-être de la ligue. Drafté en 13ᵉ position en 2004, directement depuis le lycée Abraham Lincoln de Brooklyn, il avait plaidé coupable en 2023.
Sa peine initiale – déjà purgée – s’accompagnait de trois ans de liberté surveillée et de travaux d’intérêt général. Mais cet été, les choses se sont compliquées. Selon Sportico, il n’a pas respecté les obligations imposées : absence à des convocations au bureau de probation et heures de service communautaire non effectuées.
NYC hoops legend Sebastian Telfair pleads for last-ditch Donald Trump pardon before prison stint https://t.co/Kn4QHw7Vfk pic.twitter.com/qpIPm5F9FF
— New York Post (@nypost) August 12, 2025
« Trump, regarde mon histoire, tu voudras me gracier »
À l’approche de son incarcération, Telfair a lancé un appel public au président Donald Trump, via TMZ Sports : « Trump, allez vérifier mon histoire et vous voudrez sûrement me pardonner. Vous me demanderez de rendre des comptes et de continuer à faire le bien. Mais j’ai fait trop de bien pour qu’on m’envoie en prison. »
Celui qui a porté les couleurs de Portland, Boston, Minnesota, Los Angeles Clippers, Cleveland, Phoenix, Toronto et Oklahoma City, dénonce une situation « super injuste ». Il assure que ses déboires sont liés à un simple « problème administratif » et qualifie l’ensemble du dossier de « conneries ».
« Accorde le pardon à ton fils pour que je puisse rester à la maison avec mon bébé », a-t-il ajouté, évoquant son enfant de trois ans.
Telfair, qui ambitionne désormais d’écrire un livre sur son parcours, espère un geste présidentiel de dernière minute pour éviter la prison et poursuivre ses actions communautaires.










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