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Antoine Diot : « Tout le monde a retrouvé le sourire »

A Marne-la-Vallée,

Vendredi, l’ASVEL s’est facilement imposée (91-72) contre la SIG Strasbourg en quart de finale de la Leaders Cup. Rapidement, les Rhodaniens ont été en démonstration contre une équipe trop diminuée pour pouvoir résister tout le match. Antoine Diot a bien lancé le collectif des champions de France en titre et a fini par marquer 15 points à 4/5 à 3-points en 17 minutes de jeu. Après plusieurs semaines difficiles, à la fois collectivement individuellement, des déclarations de son meilleur ami Edwin Jackson dans lesquelles sa non-utilisation a été remise en cause, le Bressan a pu retrouver le terrain, le plaisir et la victoire.

« On a fait un match sérieux, c’est le mot de ce (vendredi) soir. On a réussi à imposer notre défense et notre rythme offensif. On savait qu’ils avaient une rotation limitée et on voulait imposer un rythme physique dans ce match. On l’a plutôt bien fait. On a vu une belle équipe de Strasbourg qui a résisté pendant un quart-temps, un quart-temps et demi. On s’y attendait. Ensuite ça a été un peu plus compliqué, parce qu’on est resté dans notre plan de jeu et qu’on a fait le boulot. […] C’est très bien, on a vu que tout le monde retrouvé le sourire et une prestation comme celle d’Ismael (Bako), qui ne met pas de points mais qui est très intéressant défensivement notamment. On a vu qu’il était là et il fait un match très solide ce soir. C’est comme ça qu’il faut grandir, c’est comme ça qu’on ira chercher le titre de champion de France et pourquoi pas celui de la Leaders Cup. »

Concernant son impact retrouvé sur cette rencontre, le Bressan rappelle que la constitution de l’effectif de l’ASVEL fait que les responsabilités sont partagées. Et surtout qu’elles tournent.

« Cest toujours la même chose. Ce vendredi, c’est moi qui met des points, Théo (Maledon) en a mis aussi (20, NDLR). Demain ce sera peut-être D-Light, ce sera peut-être Charles, Livio ou Tonye. Peu importe. Comme je le dis depuis le début de l’année, dans notre équipe, on est 14. Un jour c’est un joueur qui va briller, et ensuite ce sera un autre. C’est comme ça que l’équipe est construite, on n’a pas un nom qui va mettre 20-30 points chaque soir comme un Shane Larkin. On joue avec nos armes et ça tourne. Effectivement, quand tu mets tes tirs, ça fait du bien, mais ça fait surtout du bien à l’équipe et pas personnellement.

Physiquement souvent gêné cette saison, l’international français semble retrouver des jambes. Ce qui fait du bien au moral.

« Bien évidemment. C’est toujours intéressant d’avoir des minutes dans les jambes. J’ai déjà connu cette situation que ce soit à Valence ou même avant. Quand tu as un effectif comme ça, il ne faut pas baisser les bras. J’ai continué à bosser sans me poser de questions et ça paie aujourd’hui. Bien évidemment je suis un joueur, on aspire tous à être sur le terrain, on a tous de l’ambition, on a tous envie d’être le plus longtemps possible sur le terrain. Pour ça il faut le montrer. Ce soir, je pense avoir réussi une prestation plus que correcte mais en même temps on est 14 et c’est le coach qui décide de ces choses là. »

Contre les Metropolitans 92 : pas de sentiment de revanche

Antoine Diot assure que sa non-utilisation ne résultait pas d’une ou plusieurs blessures.

« Ce n’était pas du tout dû à un problème physique. Après, on en a parlé avec le coach, certains matchs, c’était pour me ménager aussi, pour que je refasse du jus. Ce sont des décisions qui sont prises avec le staff. Je fais mon boulot de joueur, j’essaie d’être présent au maximum, d’être tout le temps focus, pour que lorsque j’ai ma chance, la saisir. »

Concernant la demi-finale contre les Metropolitans, l’ancien joueur du Mans, Paris-Levallois, Strasbourg et Valence ne veut pas parler de revanche après la défaite de dimanche dernier contre cette même équipe, à l’Astroballe.

« Pas du tout, c’est une autre compétition, totalement différente. On les a battus chez eux, et eux chez nous. C’est pas du tout le mot que j’utiliserais. Il faut faire un match sérieux, très solide pour battre cette équipe de Boulogne-Levallois parce qu’ils sont très bons, ils imposent un rythme physique très élevé. Ce sera à nous d’être présent sur leurs contre-attaques, ne pas faire n’importe quoi en attaque pour ne pas donner de ballons faciles pour alimenter leur jeu rapide. A nous d’être prêts. »

Entre-deux à 18h à la Disney Event Arena.

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