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« Beaucoup d’adrénaline » : à Bologne, le grand soir de Gérald Simon, l’éternel adjoint de la JL Bourg

La dernière fois que l’entraîneur de la JL Bourg, Savo Vucevic en l’occurrence, était resté coincé dans l’Ain à cause du Covid-19, le club bressan avait terrassé un grand d’Europe : le Partizan Belgrade (89-76), sous la direction de Slobodan Savovic. Près de quinze mois plus tard, avec Gérald Simon dans le costume de head-coach cette fois, la Jeunesse Laïque a failli récidiver sur le parquet d’un autre géant, la Virtus Bologne (82-83).

« Dans l’état d’esprit, les joueurs ont été très bien. Ils ont été solidaires, ils se sont parlés. Le tout dans les circonstances que l’on connait puisque le staff n’était pas complet. On peut sortir la tête haut de ce match, mais comme d’habitude, avec quelques regrets aussi. Nous nous sommes battus jusqu’à la fin, nous avons poussé la Virtus pendant 40 minutes. On fait un bon match contre une bonne équipe, je pense tout de même que l’on peut être fier de ce que l’on a fait. »

Cette soirée fut aussi une soudaine mise en lumière pour un homme de l’ombre, Gérald Simon, qui a découvert certaines facettes du métier d’entraîneur, jusqu’à la conférence de presse. « Désolé, c’est la première fois que je suis là. Qu’est-ce que je dois faire, j’attends une question ou je parle ? », demanda-t-il ainsi en rigolant à Jacopo Cavalli, le responsable des relations presse de la Virtus Bologne, après un blanc de quelques secondes sur l’estrade au moment où il devait s’exprimer.

La JL Bourg de Gérald Simon a failli faire chuter la Virtus de Sergio Scariolo
(photo : Matteo Marchi)

Éternel adjoint à la JL Bourg depuis 1999, hormis un intervalle de cinq ans entre 2007 et 2012, le natif de Bühl-Baden (Allemagne) a été le témoin privilégié de l’évolution du club bressan, des années Pro B dans le hangar d’Amédée-Mercier jusqu’à la Coupe d’Europe. De Alain Thinet à Laurent Legname, il a assisté douze coachs sur le banc burgien au cours de ses dix-huit saisons, étant de toutes les accessions ou relégations. Sans jamais rien revendiquer, ou presque, sinon pendant l’année 2007 où les dirigeants de l’époque lui ont refusé par deux fois la promotion convoitée : quand François Peronnet a été remercié à la mi-saison, remplacé par le débutant Neno Asceric, puis à l’issue de la relégation en Pro B, en lieu et place de l’actuel Ébroïcien, non conservé et qui avait finalement laissé son fauteuil à Jean-Michel Sénégal.

5 943 jours après Cholet…

S’en était suivie une cassure de cinq ans avec la JL Bourg, où il était notamment allé retrouver Alain Thinet à Besançon (Pro A), seulement interrompue par le retour de Frédéric Sarre dans l’Ain. Seize ans après avoir mené le club burgien en finale de la Semaine des As, huit ans après avoir validé la deuxième accession dans l’élite, les deux hommes ont de nouveau fait la paire mercredi à Bologne, dans des costumes inversés. Un dépassement de fonction pour l’actuel GM, peut-être contraint par l’absence de dernière minute de Frédéric Wiscart-Goetz, pourtant du voyage en Émilie-Romagne. Mais c’est bien Gérald Simon qui a assumé la plupart des responsabilités, pour la seconde fois de sa carrière sur la scène professionnelle, après le match inaugural de la saison 2005/06 (74-64 contre Cholet Basket le 5 octobre 2005). Le tout face à Sergio Scariolo, l’un des plus beaux palmarès du coaching mondial.

« C’est du plaisir et beaucoup d’adrénaline », livrait-il après coup dans les entrailles de la Segafredo Arena, un pavillon du parc des expositions de Bologne servant de refuge temporaire à la Virtus avant la construction d’une nouvelle salle. « Mais c’est d’abord un plaisir que de coacher contre Bologne en EuroCup. Après, je ne cache pas que j’imagine qu’avec un staff complet, on aurait peut-être été plus rentables aussi. »

Pas un mince détail lorsque l’affaire s’est finalement jouée à un point près…

À Bologne,

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