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C’est le jour J : La Coupe du Monde 2019, c’est parti !

Ce samedi 31 août en Chine démarre la 18e Coupe du Monde masculine de basketball de l’histoire. Ce sont l’Angola et la Serbie qui ouvriront les hostilités à 9h30 heure française. Après deux ans sans grandes compétitions internationales, cette compétition est très attendue, d’autant plus qu’elle donne accès à sept places de qualification pour le Tournoi olympique 2020 de Tokyo. De plus, la Chine est devenue un pays amateur de basket et les salles pourraient être plus remplies que pour les autres compétitions FIBA où les tribunes restent souvent tristement vides.

Six matchs avant d’atteindre les matchs couperets

32 équipes sont réparties dans 8 groupes. A l’issue du premier tour, les deux premiers de chaque poule (soit 16 équipes) sont qualifiées pour le deuxième tour. Ces 16 équipes se trouvent cette fois dans 4 poules, de 4 là-aussi. Les deux premiers de chaque poule arrivent en quart de finale. C’est le début des matchs couperets.

Les Etats-Unis sont-ils favoris ?

Lorsqu’on parle de compétition internationale en basketball, la question de savoir qui est favori ne se pose pas. Les Etats-Unis sont bien au-dessus de la mêlée, dans n’importe quelle catégorie. Mais cette année, la domination de Team USA pourrait être remise en cause pour cet événement. En effet, après avoir abandonné l’or lors de trois campagnes successives au coeur des années 2000 (2002, 2004 et 2006), l’équipe nationale américaine a tiré les leçons de ses échecs pour reprendre la main sur le basketball international. Le programme a de nouveau réuni toutes ses superstars en 2008, lors des Jeux olympiques de Pékin. En 2010, c’est une jeune équipe menée par Kevin Durant (aidé par Russell Westbrook, Derrick Rose, Stephen Curry) qui a révolutionné le basket en proposant un cinq small-ball en finale pour largement dominer la sélection locale, la Turquie. Jusqu’en 2019, l’équipe nationale étasunienne n’avait pas perdu, avec notamment de larges victoires en finales de la Coupe du Monde 2014 puis en finale des Jeux olympiques 2016 face à la Serbie à chaque fois. Mais cette année, les forfaits se sont enchaînés un à un. Si bien que Gregg Popovich, le nouveau sélectionneur, n’a pas eu à faire de choix lors de la préparation puisque les joueurs sont partis uns à uns, suite à des blessures ou pour privilégier la saison NBA à venir. En préparation, contre l’Australie, l’invincibilité américaine s’est arrêtée après onze années de victoires sans défaite. L’équipe américaine reste toutefois sur le papier largement capable d’aller chercher l’or. Il sera dur de contenir Kemba Walker, Donovan Mitchell, Jayson Tatum et les autres.

Face à eux se dressent toutefois de belles sélections. La Serbie, après avoir acquis l’argent au Mondial 2014, aux JO 2016 et à l’Euro 2017, voudra cette fois ramener l’or. L’équipe est grande sur tous les postes, talentueuse, expérimentée, rugueuse, précise, adroite, bien coachée… Elle compte notamment dans ses rangs Nikola Jokic, aussi doué que puissant.

Derrière, l’Australie, malgré le forfait de Ben Simmons et d’autres joueurs de renom (Exum, Maker, Bolden etc.), a également acquis un vrai savoir-faire avec une génération de NBAers expérimentés (Patty Mills, Joe Ingles, Aron Baynes, Matthew Dellavedova, Andrew Bogut…). En matière de savoir-faire pour aller au bout, l’Espagne se pose-là. Si certains sont partis (Jose Calderon, Juanca Navarro) ou ne sont pas là pour cette fois (Pau Gasol, Sergio Rodriguez, Serge Ibaka, Nikola Mitoric), Ricky Rubio, Marc Gasol, Sergio Llull ou Rudy Fernandez ont répondu présent. Leur grinta reste unique et ils pèsent à eux quatre très lourds en médailles.

MVP de la saison NBA en titre, Giannis Antetokounmpo rêve de ramener la Grèce sur le podium international, après la médaille d’argent de 2006 au Japon acquise par la génération de Diamantidis et Papaloukas. Ultra dominateur des deux côtés du parquet, le « Greek Freak » est une arme unique dans le basketball actuel. Et il ne sera pas seul car Nick Calathes, meilleur passeur de l’EuroLeague, Kostas Sloukas, qui peut bien tenir sa place, ou encore le vétéran Ioannis Bourousis, seront de vrais soutiens.

Quel objectif réel pour la France ?

La France fait également partie des outsiders. Mais son mauvais résultat à l’Euro 2017 (sortie par l’Allemagne en 8e de finale) et la partie du tableau dans laquelle elle se trouve amènent à être prudent. Il faudra bien entrer dans la compétition dimanche (à 14h30 heure française) en battant l’Allemagne, l’autre belle sélection du groupe G. Ensuite, il faudra assurer face à la Jordanie et la République dominicaine pour arriver lancé dans un deuxième tour qui s’annonce périlleux. En effet, les Bleus, s’ils se qualifient, croiseront les deux qualifiés du groupe de la mort, le H, composé par l’Australie, le Canada, la Lituanie et le Sénégal. Enfin, s’ils s’en sortent, la sélection de Vincent Collet défiera probablement en quart de finale Team USA ou la Grèce, rien que ça !

Pour les Bleus, l’objectif est simple, il faut se qualifier pour les Jeux olympiques 2020. Pour cela, il faut terminer dans les deux meilleures nations européennes. Soit probablement dans le Top 4 de cette Coupe du Monde. Avec deux forfaits de membres du cinq majeur (le meneur Thomas Heurtel et l’ailier-fort Adrien Moerman), cela ne sera pas simple. Mais le potentiel défensif de l’équipe est très élevé. De quoi aller loin.

Les gros « plus » de la compétition

  • Une compétition en Chine, un pays qui raffole du basket, où les salles devraient être plus garnies qu’à l’accoutumée.
  • La présence de nombreuses stars au sein des diverses sélections : Giannis Antetokounmpo (MVP de la saison NBA en titre), Nikola Jokic, Rudy Gobert (meilleur défenseur de la saison NBA en titre), Kemba Walker, Marc Gasol, Danilo Gallinari, Dennis Schroder, Luis Scola, Nikola Vucevic, Patty Mills, Rui Hachimura…
  • Les sept places qualificatives pour les Jeux olympiques 2020.
  • Des quarts de finale qui s’annoncent de très haut-niveau.
  • Une équipe de France malgré tout bien dotée, avec « seulement » deux absences marquantes. On a l’habitude d’être plus affecté par les forfaits.

Les gros « moins » de la compétition

  • La cascade de forfaits des derniers mois, de Team USA mais pas seulement. Le Canada arrive avec une équipe B, l’Australie n’a ni Ben Simmons, ni Dante Exum. La République dominicaine aurait pu réunir Al Horford et Karl-Anthony Towns. Dommage.
  • Le néant médiatique dans lequel démarre la compétition en France. Le décalage horaire, avec des matchs en journée, ne va pas aider si jamais les Bleus atteignent les demi-finales et la finale (diffusés sur M6 dans le cas d’une qualification de l’équipe de France).

Pour accéder au programme de la compétition, cliquez-ici.

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