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C’est le jour-J pour l’ASVEL : peut-elle embêter l’Olympiacos d’entrée ?

Après des années de discussions et d’annonces, l’ASVEL a fini par intégrer l’EuroLeague, la meilleure des compétitions européennes de club de basketball masculin. Ce vendredi 4 octobre marque le retour du club le plus titré de l’histoire du basketball français sur la première scène européenne, neuf ans après son dernier match dans la compétition (à Zagreb, le 14 janvier 2010).

Déjà une équipe « All-Star » en face

A l’Astroballe ce vendredi à 20h45, le club rhodanien reçoit l’Olympiacos Le Pirée, un club mythique (trois titres en EuroLeague, en 1997, 2012 et 2013) du quartier portuaire d’Athènes, pour la 1ère journée de la saison régulière. Sur le papier, la formation coachée par David Blatt (vainqueur de l’EuroLeague 2014 avec le Maccabi Tel-Aviv et finaliste NBA 2015 avec Cleveland) est nettement mieux dotée, jugez plutôt : le légendaire Vassilis Spanoulis, sur la fin mais encore décisif et diablement expérimenté, le grand, athlétique et super rebondeur serbe Nikola Milutinov, l’ailier lituanien Mindaugas Kuzminskas (ex-Malaga, New York et Milan), le shooteur fou Kevin Punter, les internationaux grecs Kostas Papanikolaou et Georgios Printezis… Et la liste est encore longue.

A ce groupe dur, grand, expérimenté et uniquement monté pour disputer l’EuroLeague – le club n’a engagé sur la scène nationale qu’une équipe réserve en deuxième division grecque -, l’ASVEL va opposer une formation aux dents longues avec une vraie saveur « made in France » (8 joueurs français sur 14). L’entraîneur Zvezdan Mitrovic, aidé par le « conseiller » François Lamy mais surtout les dirigeants Tony Parker et Nicolas Batum, ont composé une équipe mobile, athlétique et intense.

L’ASVEL devra être « l’agresseur »

Les intérieurs Adreian Payne, Tonye Jekiri et Livio Jean-Charles voudront se montrer, eux qui peuvent jouer au large comme finir fort au cercle. Dans l’aile, on peut compter sur David Lighty et Charles Kahudi pour mettre une pression défensive de tout instant. Dans un rôle majeur où il se sent investi d’une mission, le Lyonnais Edwin Jackson va jouer avec le coeur et espère s’affirmer à ce niveau après des expériences contrastées à Barcelone ou Podgorica. Enfin, à la mène, Antoine Diot veut également prouver qu’il reste un joueur capable de briller à ce niveau, après deux années de galères. C’est sans oublier le reste de l’effectif qui devra également parvenir à apporter sa pierre à l’édifice si l’ASVEL veut titiller l’équipe adverse. Théo Maledon (18 ans seulement) est notamment très attendu.

Quoi qu’il en soit, même s’il s’avère que l’ASVEL n’est pas encore au niveau, la prestigieuse EuroLeague est de retour en France après trois années d’absence dans l’Hexagone. Il sera intéressant d’observer la progression sportive et structurelle de l’ASVEL au fil des mois. Un vrai challenge pour le président Tony Parker.

« (Je suis) Super excité ! Le projet avance super bien, annonce-t-il dans Le Progrès. Nous avons plein de belles perspectives et la chance de créer une dynastie en France, que ce soit avec les filles ou les garçons. Nous savons que ça va être dur, que la concurrence va tout faire pour nous battre, mais nous avons tout l’avenir devant nous. Ce n’est que le début. »

Entre-deux à 20h45. Rencontre à suivre dès 20h sur RMC Sport, avec la présence en plateau de Tony Parker, Jean-Michel Aulas (président d’OL Groupe, actionnaire de l’ASVEL) et Jordi Bertomeu (le patron de l’EuroLeague).

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