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Coup d’éclat de Joan Beringer, qui égale déjà un record en ouverture de la Summer League

NBA - Ce jeudi 10 juillet s'ouvrait la Summer League de Las Vegas, moment privilégié des observateurs pour noter les débuts des rookies sous leurs nouvelles couleurs. En match d'ouverture, l'un d'eux a particulièrement impressionné : Joan Beringer, auteur de 11 points, 8 rebonds et... 7 contres en 23 minutes.
Coup d’éclat de Joan Beringer, qui égale déjà un record en ouverture de la Summer League

Beringer a montré toute sa détente lors de ce premier match

Crédit photo : Minnesota Timberwolves

Il avait donné le ton dès la première action du match : 2 contres en l’espace de 5 secondes. Joan Beringer (2,10 m, 18 ans) a commencé son aventure en NBA sur les chapeaux de roues. À peine deux semaines après sa Draft, l’ex-strasbourgeois a eu l’honneur d’ouvrir la Summer League de Las Vegas avec ses Minnesota Timberwolves, contre les New Orleans Pelicans (victoire 98-91). À horaire européen (21h30), l’occasion était belle de s’illustrer devant les yeux des fans français et de ceux du monde entier.

Déjà un record

Ce qu’il a parfaitement réussi. Beringer termine avec 11 points à 5/6 aux tirs, 8 rebonds, 1 passe décisive, 2 interceptions et… 7 contres en 23 minutes. Ce qui égale le record historique de contres sur un match de Summer League. « Dégage » disait-il après chacun d’entre eux, comme il l’a expliqué aux journalistes américains. En sachant qu’un huitième contre – clairement visible en regardant le match – a été oublié par la table de marque et transformé à tort en interception.

« Joan a des timings impeccables. Il est très actif mais ne dépense pas d’énergie pour rien. Même s’il est encore très brut, il a de super instincts. Il n’a peur de rien, mais il reste calme, ne se précipite pas.

Tout le crédit va à Tim Connelly [le GM] et son staff : ils ont misé sur lui, et ils ont eu raison. C’est une super nouvelle pour nous de l’avoir, d’autant qu’il peut apprendre de Rudy [Gobert]. Et il rentre dans notre groupe de jeunes joueurs, on avait besoin de plus de vitesse et d’activité pour rajeunir l’effectif. Il est plus grand qu’il n’y paraît et est très athlétique »

Le coach des Timberwolves Chris Finch sur Beringer (source : League Pass)

Seulement trois joueurs dans l’histoire ont atteint les 7 contres sur un match de Summer League. Un qui a fini DPOY (Jaren Jackson Jr en 2018), et deux autres qui ont moins marqué l’histoire de la ligue (Kent Bazemore en 2012 et Jackie Carmichael en 2013, notamment passé par la JL Bourg ensuite). On souhaite forcément la carrière du premier à Beringer. Même Victor Wembanyama n’avait pas dépassé les 5 contres en 2023. Tout cela met en valeur cette performance, même si cela reste “seulement” de la Summer League.

Un match complet, encourageant pour la suite

Après sa première action d’éclat, le n°17 de Draft a continué sur sa lancée, terminant le premier quart-temps avec 3 rejections, et la première période avec 5. Il a mené la vie dure à son vis-à-vis francophone Yves Missi et aux jeunes Pelicans, qui n’ont pas arrêté de pénétrer vers l’arceau. Sa stratégie de sauter sur tout ce qui bougeait a porté ses fruits, étant donné l’absence totale de feintes en face. Ce sera peut-être moins le cas en NBA. Mais Beringer a aussi pris des coups, en retombant notamment deux fois au sol sur son poignet gauche, heureusement sans conséquence. Le staff l’a laissé sur le parquet y compris dans les toutes dernières minutes pour qu’il aille chercher ce record.

De l’autre côté du terrain, l’Alsacien a aussi profité de son côté athlétique pour engranger des points. Tout le temps placé dans le “dunker spot”, il a sauté sur chaque occasion de lob ou de rebond offensif pour dunker. D’où son total de 11 points et 8 rebonds (dont 3 offensifs), qui vient garnir une ligne statistique déjà impressionnante seulement avec les contres. Pour un joueur qui a commencé le basket quatre ans auparavant, c’est tout simplement du jamais vu. Son coach Chris Finch a aussi mis en valeur ce parcours unique.

« Son parcours est incroyable. La rapidité avec laquelle il a appris le basket est encourageante pour son futur. Et puis culturellement, ils l’ont envoyé en Slovénie à 17 ans, alors qu’il ne parlait pas anglais. Ça lui a construit une maturité, une faculté à avoir de la conversation. C’est un tout qui permet sa réussite. »

Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.
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