David Michineau, un homme sans limite

Nouvelle identité, nouvel objectif. Avec un budget avoisinant les 8 millions d’euros, les Metropolitans 92 (nouvelle appellation du club de Boulogne-Levallois) rivalisent sur un plan économique avec les meilleures équipes. De quoi retrouver les sommets de Jeep ELITE après deux saisons sans playoffs. David Michineau, capitaine du club des Hauts-de-Seine désormais présidé par Boris Diaw, et présent lors du Media Day LNB, ne fixe aucune limite sur un plan collectif et individuel. 

Quel est l’objectif des Metropolitans 92 ?

David Michineau : « C’est d’aller le plus loin possible, ne pas se fixer de limite. Surtout ne pas se faire embêter par des garçons comme Abdoulaye N’Doye ! Mais pour reprendre mon sérieux, l’objectif du club est d’aller en playoffs. Après je n’aime pas trop qu’on fixe cet objectif dans la tête des joueurs car une fois arrivé en playoffs, on peut se dire que nous l’avons atteint et on fait pas plus d’efforts. C’est pour ça que je ne me fixe pas d’objectif collectif. »

Et toi à titre personnel ?

« C’est la même chose, zéro limite ! Continuer à progresser au contact de très bons joueurs et du coach. Après, les objectifs personnels viennent toujours avec les victoires. Donc on ne pense pas trop par exemple au All-Star Game ou bien aux fenêtres internationales. Si tu donnes tout pour ton équipe, tu peux être appelé pour ces évènements. »

Le début de préparation est entâché par quelques blessures. N’est-ce pas difficile au moment où le collectif doit commencer à prendre, que les automatismes doivent se créer ?

« Non ce n’est pas difficile. On a la chance d’avoir récupéré Georgi Joseph, Donta Smith, Sadio Doucouré qui sont tous des joueurs de qualité. L’intégration s’est faite rapidement avec ces gars, tout comme avec les joueurs présents depuis le début de la préparation. Dans l’ensemble tout se passe bien. »

Tu côtoies Frédéric Fauthoux depuis un an, comment décris-tu ta relation avec lui ?

« Elle se passe très bien, on a une relation de confiance, je suis le relais entre lui et l’équipe sur et en dehors du terrain. Il m’aide beaucoup à devenir un leader. Déjà l’an passé, il m’a aidé à grandir sur le poste de meneur de jeu. À savoir quand il faut faire jouer l’équipe, quand il faut être agressif, engueuler mes coéquipiers quand le job n’est pas bien fait. C’est un plus d’avoir un coach qui a joué à ton poste. »

Tu as été drafté par les Clippers (39e choix en 2016), où en es-tu dans ta quête de la Grande Ligue ?

« J’ai souvent le GM des Clippers, Michael Winger, au téléphone. Il regarde mes matchs, me fait un retour, me dit ce que je dois améliorer. Ça reste un objectif de gamin que d’évoluer en NBA mais avant tout, je me concentre sur les Metropolitans. Et pourquoi pas prochainement décrocher une petite bague avec Kawhi Leonard ou Paul George (rire). Ils ont fait un très gros recrutement. Ça fait rêver. »

À l’Hôtel Molitor (Paris, XVIe arrondissement),

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Rédaction Bebasket

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