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Des cauchemars en forme de Nicolas Batum pour Klemen Prepelic : « J’ai repensé à cette action un nombre incalculable de fois durant la nuit »

17 septembre 2017, Istanbul, finale de l’EuroBasket contre la Serbie : Luka Doncic se blesse à la cheville en début de deuxième mi-temps, Goran Dragic est incapable de jouer à cause de crampes. Un homme enfile le costume de super-héros afin d’offrir son premier trophée continental à la Slovénie  (93-85) : Klemen Prepelic, alors en instance de transfert entre Limoges et Levallois, auteur de 7 points dans les cinq dernières minutes pour 21 unités au total.

1 418 jours plus tard, à Tokyo, le sniper de Valence aurait définitivement pu s’attribuer une place au Panthéon du basket slovène. Luka Doncic, incapable de scorer depuis la 21e minute du match, certainement émoussé par l’harassante défense tricolore, s’est déchargé des responsabilités et a laissé le ballon de la victoire à Prepelic, qui est littéralement passé à deux doigts de se voir ériger une statue en son honneur à Ljubljana. Des millions de respirations sont restés suspendues en voyant l’ancien arrière du CSP attaquer le panier mais son lay-up a été cueilli sur la planche par les bras tentaculaires de Nicolas Batum. Pas de finale olympique pour la Slovénie, vaincue 89-90, et des regrets éternels pour Klemen Prepelic.

« Je suis un joueur qui ne se défile jamais devant les responsabilités, qui vit pour de tels moments », a-t-il confié ce vendredi matin à Delo. « J’ai pris la responsabilité pour toute l’équipe. Luka ? Que peut-on reprocher à un joueur qui délivre 18 passes décisives et ne perd qu’un seul ballon ? Ce joueur ne fait pas d’erreurs. C’est lui qui nous a conduit à toutes ces victoires, beaucoup d’entre nous, à commencer par là, n’en serions pas là sans lui et Goran Dragic. Luka n’a tout simplement pas eu la chance de percer la défense, il a trouvé une passe qui m’a donn un certain avantage mais malheureusement, Timothé Luwawu-Cabarrot était là et m’a arrêté pendant un centième de seconde qui m’a ensuite manqué. J’ai repensé à cette action un nombre incalculable de fois pendant la nuit et je ne pense pas que l’on aurait pu faire quelque chose de bien différent. J’ai décidé de tenter ma chance et je pense qu’aucun des Français sur le terrain n’aurait pu me stopper, à part Nicolas Batum et Rudy Gobert. Batum est l’un des meilleurs joueurs en Europe, il doit être reconnu pour sa défense exceptionnelle. »

Novice sur la scène olympique, qualifiée grâce à un TQO remarquable à Kaunas et éblouissante tout au long de la quinzaine japonaise, la Slovénie possède tout de même l’occasion d’évacuer ce jeudi traumatisant et de boucler ses premiers Jeux Olympiques par une médaille de bronze historique face à une équipe australienne abonnée à la quatrième place. « Si on nous avait dit le 10 juin, quand nous nous sommes rassemblés, que nous allions disputer la petite finale, tout le monde aurait signé, même les fans », conclut ainsi Klemen Prepelic.

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La détresse de Klemen Prepelic au moment du buzzer final
(photo : FIBA)

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