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Dijon – Monaco, match épique à Disney : Solomon finit le travail au buzzer !

C’est ce qui s’appelle refermer le couvercle au buzzer ! Refermer le couvercle sur un match d’une qualité rare. À vrai dire, on en aurait bien repris pour cinq minutes supplémentaires tant on se régalait mais la conclusion fera tellement date dans l’histoire de la Jeep ÉLITE que c’est très bien comme ça : alors qu’il restait 0,6 seconde à jouer, Richard Solomon a profité de la glissade de Wilfried Yeguete pour monter au alley-oop !

Une action fantastique qui vient parfaitement résumer la résilience des Dijonnais, pratiquement dans les cordes au début de la seconde mi-temps (42-51, 22e minute) et qui se seraient embarqués dans une prolongation hasardeuse après avoir dilapidé une avance de 6 points dans les 44 dernières secondes (80-74).

La JDA, pour une première depuis 2006 ?

Il a fallu attendre longtemps pour avoir du suspense dans cette Leaders Cup 2020 mais cela valait le coup ! Dijonnais et Monégasques se sont livrés un combat homérique : on retiendra l’engagement des deux équipes, les gros shoots de David Holston (14 points à 5/8, 4 rebonds et 6 passes décisives) et Rasheed Sulaimon (24 points à 9/12), la hargne de Norris Cole (19 points à 9/20 et 4 passes décisives) et évidemment l’envolée de Richard Solomon, qui commence de plus en plus à avoir une tête crédible de MVP de la compétition. Invaincue jusque-là à Marne-la-Vallée avec trois trophées gagnés et dix victoires consécutives, la Roca Team pourra aussi regretter ces fameux « détails » qui, ce soir, prennent la forme de lancers-francs ratés (1/5 dans le money-time pour le duo Dee Bost – Norris Cole).


Et pourtant, Norris Cole avait bien cru envoyer tout le monde en prolongation…
(photo : GPJ)

Rien ne semble pouvoir arrêter la JDA Dijon à l’heure de s’avancer vers sa première finale majeure depuis la Coupe de France 2006, remportée à Bercy sous l’ère Jacques Monclar contre Gravelines-Dunkerque. Vainqueur de l’édition 2004 de la Semaine des As, le club bourguignon voudra concrétiser sa formidable dynamique du moment par un trophée. Cela aurait du sens au regard de la construction d’un projet sportif durable, de la qualité de jeu développée, de la politique de la main tendue vers des joueurs souvent issus des bas-fonds de la division ou de l’échelon inférieur… Sur un match, c’est également peut-être sa meilleure chance. Mais pour cela, le plus dur reste sûrement à venir puisque c’est l’ASVEL qui se dressera sur sa route en finale. Une équipe de Lyon-Villeurbanne qui, après les soubresauts de l’épisode Edwin Jackson, semble avoir retrouvée ses allures de rouleau compresseur. En témoignent les calvaires vécus par Strasbourg (-19) et surtout Boulogne-Levallois (-29). Et qui, elle, ne devrait pas avoir trop de mal à récupérer physiquement et émotionnellement de sa demi-finale…

À Marne-la-Vallée,

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