Edwin Jackson n’est « pas inquiet » malgré son début de saison compliqué

De retour à l’ASVEL, son club de coeur, Edwin Jackson (1,90 m, 30 ans) était attendu comme un joueur majeur. Mais pour le moment, l’arrière/ailier français a du mal en EuroLeague (7 points à 14,3% de réussite à 3-points, 1,9 rebond, 1,9 passe décisive et 3,7 d’évaluation pour 5,3 d’évaluation en 23 minutes). Après son match compliqué contre l’Anadolu Efes Istanbul mardi (3 points à 1/5 aux tirs en 16 minutes), le coach Zvezdan Mitrovic n’a pas hésité à le critiquer devant la presse pour le mettre face à ses responsabilités. Des responsabilités que le joueur assume, sans vouloir s’apitoyer sur son sort. Bourreau de travail, l’international français continue à faire ses routines. Pour LNB.fr, il explique ses difficultés et reste persuadé de s’en sortir.

« Une saison, c’est long. Il y a des hauts et des bas, cela fait partie du sport. Je sais que les gens voudraient que je sois toujours au top. Mais voilà, j’ai eu très mal au genou en début de saison. Après le match contre l’Olympiakos, j’ai eu un petit contre-temps. Et puis avec mon jeu, des fois c’est dur de trouver de la spontanéité quand tu arrives dans une équipe déjà en place, qui a gagné l’année dernière. Tu ne veux pas marcher sur les plates-bandes des autres mais en même temps, il faut que tu restes toi-même. Par moment, je veux trop bien faire, donc j’hésite, je réfléchis trop et je joue à contre-temps. Il faut que je trouve mes marques, que j’augmente mes pourcentages, mais je ne suis pas inquiet. Je sais que dans les matches couperets, dans les matches les plus importants de la saison, je serai là. »

Pour Le Progrès, son coéquipier et meilleure ami Antoine Diot a affiché son soutien. Lui aussi reste confiant en son camarade de la génération 89.

« Je vois un Edwin qui défend, ce qui n’a pas toujours été son fort, qui est dans nos systèmes, qui est bien dans le groupe. Les défenses sont focalisées sur lui, mais je ne suis pas du tout inquiet pour lui, d’autant que sa blessure au genou l’a certainement handicapé. Je l’ai connu dans des périodes un peu moins bien. Il s’est toujours relevé. Il s’est forcément mis un peu de pression, parce qu’il est l’enfant du pays. Mais il va rebondir. »

Ce vendredi soir, Edwin Jackson espère contribuer à la victoire de l’ASVEL contre le Fenerbahçe Istanbul. Entre-deux à 20h45 à l’Astroballe.

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Rédaction Bebasket

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