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« Entorse », un magazine 100% basket que nous fait découvrir son créateur

Si vous aimez le basket, vous adorerez Entorse, un nouveau magazine 100% sur le… basket. Après avoir dévoré les deux premiers numéros, on s’est dit qu’il fallait qu’on en parle. Ou plutôt qu’on fasse parler son créateur, Stéphane Peaucelle-Laurens.

Comment est-il tombé dans le panier ?

J’habitais à Chatou en région parisienne où il y avait un beau petit club familial. Quand tu étais ado à Chatou à cette époque, tu jouais au basket. Au début des années 90, c’était l’âge d’or de ce sport, enfin disons une promesse. Le basket était programmé pour être le sport des années 2000. En France, les clubs pro émergeaient sur la scène européenne avec Limoges et Orthez et aux Etats-Unis c’était le rêve avec Jordan, Magic, Bird… Tous les mecs cools aimaient le Basket (avec un grand B). Malheureusement le Basket en France s’est effondré petit à petit. Moi même j’ai lâché mais là je sens qu’il se repasse un truc.

Une culture basket familiale

(J’ai découvert le basket) Par mon grand frère qui était un fan absolu. Il avait tous les Maxi Basket depuis 82, on a le 1er numero avec Ed Murphy en couv’. A la maison ca ne rigolait pas sur le sujet. Le jour où 5 majeur sort son 1er numero avec la photo de la Dream Team j’ai fait une mini tâche sur Pat Ewing. J’en ai pas dormi de la nuit.

Son passé d’ex-super shooteur

J’ai commencé à 7 ans à l’AS Chatou Basket. Mon truc c’était le shoot à 3-points. J’étais fan de Drazen Petrovic et surtout Toni Kukoc qui avait la grâce. On faisait les championnats de France chaque année c’était cool. Après j’ai arrêté car je n’avais même pas le niveau pour jouer en espoir à Poissy. Il y avait des Thierry Ruppert, Mickael Urie, des gars de 2,10 m… Bref j’ai compris qu’on était pas fait du même bois.

Prendre la plume, un autre passion

A la base, j’ai une formation juridique mais j’ai toujours eu un œil sur le journalisme. J’ai toujours aimé faire des piges dans des mags de culture street comme Clark et pour des mags de musique comme Trax, Tsugi…

Les origines du m…agazine

J’ai toujours eu envie de faire un magazine et comme je disais plus haut je trouve qu’il se repasse un truc aujourd’hui dans le basket. Ce me redonne envie d’y retourner. Basket le Mag fait un beau boulot. Trashtalk aussi ils se bougent, quand on voit des projets comme Hoops factory on sent que ça va dans le bon sens c’est très bien. Et oui c’est un magazine et surtout pas un Mook qui est un terme horrible. Entorse c’est un magazine dans le sens anglais du terme. C’est un objet XXL de 128 pages avec une direction artistique, une esthétique très forte et des articles de fond. On fait nos propres photos, tout est fait maison c’est un boulot monstre pour mettre en place un numéro.

Le nom « Entorse », why not ?

Parce que c’est le meilleur titre pour un magazine de Basket ! Enfin ça c’est François Chevalier, journaliste chez Télérama qui le dit ! J’avoue que je ne suis pas loin d’être d’accord. On a beaucoup cherché. Au début on voulait s’appeler Rapport au Basket mais ça faisait trop intello et ça ne nous définissait pas. Il y a un coté brutal dans le terme Entorse et on a quelques têtes brulées dans l’équipe. Entorse c’est aussi la référence à la blessure, ca me plait bien. La blessure c’est quand même le moment où on voit ce qu’on a dans le ventre, c’est le temps du bilan et du rebond.

On y trouve quoi dedans ?

Sur le premier numéro on est allé suivre le tournoi d’AfroBasket à Dakar. Sylvain Lautié était le coach du Mali et c’était mon coach à Poissy Chatou quand j’étais jeune. Je le vénérais, on savait déjà qu’il allait être un grand entraîneur. Il avait le truc en plus. Je voulais absolument qu’il soit dans le premier numéro. J’ai aussi interviewé Laurent Sciarra qui était mon joueur français préféré de très très loin. On a suivi les jeunes U18 de Nanterre car leur coach Mickael Bur est un très bon et fait un boulot de dingue là-bas. On est allé voir des clubs à Charleville-Mézières, Le Portel, interviewé des figures comme Pierre Seillant, George Eddy, réaliser un sujet à l’ancienne avec les filles de Clermont. Sur le numéro 2, on est allé en Inde à Dharamsala suivre le tournoi annuel de basket des moines tibétains, rendre visite à l’équipe du Cannet en basket fauteuil, assister au tournoi pénitentiaire à Paris et au Final four des U18 où il y avait Théo Malédon et Killian Hayes. En gros, sur un numéro, on veut un dossier à l’international, des sujets sur les jeunes, un sujet d’archive, et un peu de Pro A (Jeep ELITE) et Pro B pour s’énerver un peu.

L’équipe d’Entorse, c’est qui ?

Le projet est clair on veut créer un media Basket en France hyper quali autant au niveau esthétique qu’au niveau du contenu. On est une équipe d’une vingtaine de personnes entre rédacteurs, photographes, DA (directeur artistique), SR (secrétaire de rédaction). Ca part dans tous les sens. Certains sont rédac’ chef, d’autres magazines, certains ne sont même pas journalistes, certains ni connaissent rien au basket.

Et le n°3, c’est pour bientôt ?

Je ne ferai pas le coup du proverbe mais oui bien sûr on est dessus. Le magazine c’est notre colonne vertébrale. […] On est plus sur un annuel mais à la base on voulait un biannuel. […] Mais on va aussi lancer des docs vidéo à la sauce Entorse.

Le site Internet, où vous pouvez commander le n°1 et 2

Le compte Instagram (parce qu’il est beau)

 
 
 
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Workin’ on ENTORSE issue 02  #entorsemagazine #withstyle @clementguerre

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