Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Coupe de France
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Face à l’Australie, la France se retrouve à la croisée des chemins

C’est un match de poule mais c’est déjà beaucoup plus. Ce lundi, la France et l’Australie s’affrontent avec la première place du groupe L dans le viseur. Un des nombreux enjeux de cette rencontre. Le perdant devrait croiser la route des Etats-Unis puis, éventuellement, de la Serbie sur la route de la finale mondiale. Le vainqueur pourrait avoir un tableau plus clément mais fera surtout le plein de confiance au moment d’aborder la phase finale. Et c’est ce qui compte. Les Bleus ne calculent pas avant cette finale du groupe L. Et ils ont bien raison. Notamment car Nicolas Batum sait que les calculs ne sont jamais aussi justes que la vérité du terrain.

« Pas envie de penser à qui on va éviter, à qui on va jouer. Je ne veux pas penser à l’autre poule. Depuis que je suis en équipe de France, à chaque fois qu’on a voulu le faire ça n’a pas marché. On se concentre juste sur le match face à l’Australie. »

Pour Evan Fournier, il est question de prévenir le reste de la planète basket que la France arrive.

« On ne veut pas qu’éviter les Etats-Unis. Bien sûr, c’est cool de les éviter mais ce qu’on veut c’est battre l’Australie, être premier et envoyer un message. »

L’Australie sera un révélateur du niveau de la France. Invaincus jusque-là, les Bleus se préparent à affronter une solide équipe australienne. Pour l’emporter, la montée en puissance des partenaires de Nando De Colo doit se poursuivre. « On doit continuer en sachant que le prochain match est toujours le plus dur. Ca sera le cas lundi contre l’Australie », a même annoncé Vincent Collet. Dès le début de la préparation, le sélectionneur français situait les Boomers parmi les trois favoris de la compétition. Au contraire de la France. Désormais, il est question d’échanger les positions. Car ses joueurs ont beaucoup appris depuis le début de la préparation. Assez pour rivaliser avec le vécu collectif des Australiens, un groupe qui ne bouge pas depuis plusieurs années ? C’est le moment de le savoir. Mais Nicolas Batum est conscient que l’Australie peut compter sur cet atout supplémentaire.

« Nous on a une équipe quasiment neuve, on a une nouvelle hiérarchie, un nouveau jeu. Eux ils ont la même ossature depuis dix ans. Ils ont plus d’expérience. »

Et Vincent Collet confirme.

« L’avantage qu’ils ont c’est que c’est la même équipe depuis un bout de temps. C’est quasiment le même groupe qui était à la Coupe du Monde 2014 et aux Jeux olympiques 2016. Il y a juste (Jock) Landale qui est arrivé pour remplacer (David) Andersen qui avait atteint la limite d’âge. »

Mais cette sélection australienne, ce n’est pas que de l’expérience. C’est du talent à chaque poste. Un chiffre interpelle. Samedi, contre la République dominicaine, les Aussies ont marqué 30 paniers dans le jeu. Ils ont aussi réalisé 30 passes décisives. Chaque panier était la conclusion d’un système. Un 100% rendu possible par l’intelligence des joueurs d’Andrej Lemanis. Le vétéran Andrew Bogut à l’intérieur qui se met au service du collectif, Joe Ingles qui a frôlé le triple-double contre le Sénégal ou Patty Mills le meneur des Spurs qui est toujours brillant sous le maillot de sa sélection nationale forment une équipe où le ballon vit comme nul part ailleurs. C’est le sélectionneur français qui le dit.

« Ils ont un jeu de passe et un jeu sans ballon qui sont les meilleurs de la compétition. »

Et c’est ce qui explique les résultats actuels de la sélection australienne. Comme les Bleus, l’équipe qui a terminé quatrième des derniers Jeux olympiques est invaincue depuis le début de son séjour chinois. Mais en passant par le groupe de la mort qui comptait également la Lituanie, le Canada et le Sénégal. Pour le premier match du deuxième tour, les coéquipiers d’Aron Baynes ont difficilement écarté la République dominicaine (82-76). Un match sur lequel Andrej Lemanis veut se baser pour essayer de battre une équipe de France dont il se méfie.

« La France est une très bonne équipe. Elle défend très bien et elle est très bien coachée. On va devoir apprendre des difficultés causées par la défense dominicaine pour s’en sortir contre les Bleus. »

L’exploit le plus retentissant de la nation onzième au classement FIBA a eu lieu quelques jours avant le coup d’envoi du mondial chinois. A Melbourne dans un match de préparation, l’Australie a été la première équipe à battre les Etats-Unis depuis la Grèce en 2006 (98-94). En amical, dans ce deuxième tour ou durant la phase finale, l’envie peut changer le cours d’un match. En jouant un match entier avec la même intensité que le premier quart-temps face à la Lituanie, les Bleus peuvent triompher de n’importe quelle équipe. Ce lundi, les coéquipiers de Rudy Gobert ont l’occasion de le prouver en sortant du groupe avec cinq victoires. De quoi monter dans le bon train pour aller voir plus loin.

A Nanjing,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion