« La première mi-temps, on n’était pas bons et on n’était qu’à -1. Le langage corporel n’était pas correct. Dans les vestiaires, on n’a pas trop parlé technico-tactique mais j’ai beaucoup insisté sur l’engagement et l’agressivité et comme par hasard, on a été plus agressifs en deuxième mi-temps. » Voilà le résumé du match version courte que fait Ludovic Pouillart après le deuxième succès de rang du BCGO à Nantes (88-79), après s’être payé Saint-Quentin mardi.
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« On a donné trop de points faciles sur un contre un et sur seconde chance »
En manque de rythme en première mi-temps et pas franchement en réussite (32 % aux tirs), Joseph Franch (15 points à 4/10 aux tirs, 9 rebonds et 4 passes) et ses coéquipiers – privés de Théo Rey – ont d’abord serré le vice en défense pour retrouver du rythme de l’autre côté du terrain. Gênée par la dimension physique du duo intérieur Abdel Kader Sylla – Josh Ajayi, la formation alsacienne est passée d’un 32 % (10/31) en première mi-temps à un séduisant 54 % (19/34) au retour des vestiaires. « On a donné trop de points faciles sur un contre un et sur seconde chance (11 points pour le BCGO contre 1 pour le NBH, ndlr). Gries prend 14 tirs de plus que nous », déplore pour sa part l’entraîneur nantais Jean-Baptiste Lecrosnier qui a dû faire sans René Rougeau (testé positif à la COVID-19 mais asymptotique) et Gary Chathuant (COVID-19 long). Tout est question de chiffres donc pour l’entraîneur nantais.
Des chiffres justement, on en a encore à vous donner. Car avec 25 points à 8/14 aux tirs, le meneur du BCGO Hugo Robineau a battu son record de points en carrière. « C’est secondaire mais ça fait toujours plaisir d’autant plus que cela a une petite saveur particulière car je suis du coin », sourit le joueur prêté par Cholet Basket cette saison. Si le Jallaisien se veut mesuré, son entraîneur ne tarit en revanche pas d’éloges à son égard.
« Hugo Robineau est en train de franchir des étapes énormes dans son jeu »
« Il est en train de franchir des étapes énormes dans son jeu, c’est un jeune joueur (21 ans) déjà plein de maturité, explique-t-il. Je n’hésite jamais à le mettre sur le terrain en fin de match. J’ai ouï dire qu’il avait battu son record de points et on m’a déjà dit que sa maman était contente devant son ordinateur (rires). Je suis content pour lui car il le mérite, je suis assez dur avec lui au quotidien. Il est l’un des joueurs de sa génération avec beaucoup de talent. Je pense que vu le rythme qu’il a en ce moment, ça serait pas mal de le voir sur l’étage du dessus avec d’autres oppositions. Il a la banane tous les jours, à part quand je lui crie un peu dessus (rires). »
Avant dernier de Pro B il y a encore quelques mois en raison de nombreux cas de COVID-19, le B.C. Gries-Oberhoffen est en train de grappiller quelques places dans un classement qui restera de toute façon anecdotique car la LNB a décidé de ne pas organiser de Top 8, comme en Jeep ÉLITE. Mais qu’importe, Hugo Robineau, lui, veut continuer de gagner et d’emmagasiner de l’expérience. « On souhaite être classés le mieux possible. Si on peut monter dans le Top 8, on le fera. »
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À la Trocardière,
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