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Guerschon Yabusele : « L’Olympiakos, il faut les cogner dès le début »

EuroLeague - Guerschon Yabusele est revenu sur la victoire du Real Madrid contre l'Olympiakos en demi-finales du Final Four de l'EuroLeague.
Guerschon Yabusele : « L’Olympiakos, il faut les cogner dès le début »

Mission accomplie pour Guerschon Yabusele et le Real Madrid, en finale de l’EuroLeague.

Crédit photo : EuroLeague

Guerschon Yabusele (2,01 m, 28 ans) a réalisé un match propre (11 points à 4/6 aux tirs en moins de 26 minutes) pour contribuer en la troisième qualification de suite du Real Madrid en finale de l’EuroLeague. L’ailier-fort, suspendu en 2023, retrouve le terrain deux ans après la défaite en finale à Belgrade, contre l’Anadolu Efes Istanbul.

Ça fait du bien retrouver la finale, sur le terrain cette fois ?

Je l’ai fait déjà la première année, on avait perdu d’un point. Je sais déjà comment c’est l’expérience, l’atmosphère, etc. Forcément, c’est toujours mieux d’être là (sur le terrain) que l’année dernière. Je ne sais pas pourquoi, quand je regarde de l’extérieur, que je ne joue pas, j’ai l’impression d’avoir plus de pression, d’être vraiment dans le truc. Alors que là, vraiment, je dirais que je suis dans mon match et que je pense juste à gagner.

Comment expliquer cette étape de match quasiment parfaite? Vous meniez 28 à 10 après un quart-temps.

En fait, on savait qu’avec une équipe comme l’Olympiakos, il faut les cogner dès le début. C’est ce qu’on a fait. On a pu vraiment mettre le ton et on a pu vraiment leur mettre des coups. Je pense qu’ils ont été surpris. Donc, avec l’avance qu’on a eue, malgré la deuxième mi-temps où ils reviennent, on est quand même devant de 10 points à chaque fois. On arrive à contrôler le match et à chaque fois réagir. Le début du match nous a vraiment mis l’avance pour gagner ce match-là.

A 28 ans, tu arrives dans ton prime et continue d’apprendre en enchaînant les finales et matches de haut-niveau.

Être là, de pouvoir être avec Madrid, qui pour moi est le meilleur club en Europe, j’apprends chaque jour. J’ai la chance à chaque fois, en plus avec ce club-là, d’être dans chacune des finales. Donc en vrai, j’apprends beaucoup et je progresse.

Est-ce que ce n’est pas le meilleur basket pratiqué depuis 2-3 ans en Europe ?

Oui bien sûr, moi j’arrive à vraiment progresser aussi. Je suis avec des joueurs qui ont une expérience vraiment incroyable, qui arrivent à nous aider à nous parler dans les moments comme ça. On arrive à apprendre et puis ensuite, même par exemple, les trucs qu’on déroule avec l’équipe de France, il y a des petits automatismes, des choses que j’arrive à reproduire et ça m’aide vraiment beaucoup moi dans ma carrière personnellement.

Dimanche, vous allez rencontrer un autre Français de la génération 95, Mathias Lessort, que vous connaissez bien.

Là j’ai joué contre Mous (Fall) avec qui j’étais à l’ASVEL. J’ai joué contre Nigel (Williams-Goss) qui était avec moi l’année dernière. Donc en fait, dans chacune des équipes, il y avait un ancien teammate avec moi. Au Fenerbahçe il y avait Amine Noua, donc on va dire qu’on connaît un peu les gars. Mathias fait une saison incroyable, on s’appelle assez souvent, donc ça va être un match vraiment spécial pour lui et moi. Je pense qu’ils aimeraient bien finir aussi avec la victoire, avec la saison qu’ils ont eue. Nous aussi on a eu une saison assez incroyable. Je pense vraiment que ça va être un bon match.

Es-tu surpris de les retrouver en finale, eux qui n’ont plus été à ce stade depuis 14 ans ?

Surpris ? Non. Aujourd’hui, l’EuroLeague, le niveau de compétition s’élève chaque année. Ce qu’on voit sur le terrain, c’est quand même assez incroyable. On a des joueurs vraiment, individuellement et même en équipe, qui arrivent à faire des choses assez incroyables. Leur retour, je crois, ils étaient je ne sais combien dans la saison pour revenir là où ils sont. Ils ont les outils de faire ce genre de choses.

A tes côtés, au moment de la question, il y a ton coach Chus Mateo, qui vient d’être élu coach de la saison. Qu’est ce qui a changé par rapport à Pablo Laso depuis sa prise de fonction ?

Je dirais qu’ils ont un peu la même philosophie. En fait, lui c’est l’école de Pablo Laso, parce qu’il a vécu (à ses côtés) pendant tellement d’années. Il y a certaines choses qu’on reproduit beaucoup, que ce soit avec les entraînements, que ce soit sur les repos, que ce soit sur les temps comme ça, qu’il reprend de Pablo. Donc forcément, la transition s’est faite assez facilement. Aujourd’hui, on est là, il a réussi à faire des bons résultats.

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