Héroïque face aux États-Unis dans une ambiance surchauffée, la Belgique « est encore en vie »

Incroyable ambiance à Villeneuve-d’Ascq pour soutenir la Belgique
Il faut dire les choses telles qu’elles sont : il y a eu une meilleure ambiance sur ce match de la Belgique que sur les quatre rencontres des équipes de France pour l’instant. Une salle presque intégralement rouge, 130 décibels au compteur, des cris hystériques à chaque possession belge : bienvenue à Bruxelles ! « C’était dingue ce qu’on a vécu ce soir. J’ai entendu qu’il y avait 17 500 Belges dans le stade, j’espère qu’on les a rendu fiers », lâche Rachid Meziane, le coach des Cats. «

Au vu de l’incroyable standing-ovation (pour une défaite) et du clapping qui s’en est suivi, la réponse est claire : oui. Absolument héroïques, les championnes d’Europe ont joué la meilleure équipe du monde, invaincue aux JO depuis 1992, les yeux dans les yeux. Une improbable avance de 4 points dans le deuxième quart-temps (31-27) grâce au show Julie Vanloo, puis une belle résistance ensuite, incarnée par l’inévitable Emma Meesseman (22 points à 11/19), face à l’armada américaine. Jamais dans les cordes, la Belgique n’est venue mourir qu’à 13 petites longueurs (74-87), certes punie sur un tir longue distance de Sabrina Ionescu au buzzer après une balle perdue sur la dernière possession, la faute à une adresse longue distance défaillante (5/27) et à quelques coups de sifflets défavorables.
De quoi entretenir les espoirs de qualification des Belgian Cats, elles qui ont minimisé l’impact sur leur panier-average final. « J’ai le sentiment qu’on est encore en vie », clame Rachid Meziane. « On ne peut jamais se satisfaire d’avoir perdu mais il y avait des signes d’encouragement. Il y a de la fierté d’avoir eu du caractère et d’avoir su réagir après la défaite contre l’Allemagne. On a montré qu’on pouvait faire partie des meilleures équipes du monde. »
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