Hugo Besson : « Ce serait un aboutissement dans une carrière d’être en équipe de France »
En pleine saison de National Basketball League, Hugo Besson (1,95 m, 20 ans) découvre un nouveau monde. Si les New Zealand Breakers sont pour le moment dernier avec 6 défaites en 6 matches, que leur dernier match contre Brisbane (le 29) a été reporté du fait de la COVID-19, le jeune arrière varois a été largement responsabilisé. De quoi s’attirer les lumières médiatiques lorsqu’il a signé quelques séquences offensives de feu, même à des milliers de kilomètres de la France. En fin d’année 2021, c’est First Team qui l’a interrogé sur son aventure australienne et son parcours. Sans langue de bois, il se montre enjoué par ce qui lui arrive, estimant qu’il ne s’y attendait pas. Pour lui, tout n’est question que de plaisir :
« Je prends vraiment le basket comme un jeu, je m’éclate au basket. Si je jouais en N3 (Nationale 3), je serais exactement le même gars. Je ne me prends pas la tête, je ne stresse pas un match, je doute jamais parce que cela ne reste que du basket. Je ne mets pas de pression, si ça ne marche eh bien tanpis, je ne vais pas être dégouté. Si ça marche tant mieux mais je ne vais pas me prendre pour je ne sais pas qui. »
S’il n’a jamais joué en équipe de France jeunes, la faute dans un premier temps à la forte concurrence sur les lignes arrières sur la génération 2001, puis à une blessure à la cheville à l’été 2019, Hugo Besson pourrait pourquoi pas un jour évoluer en équipe de France A. Les Jeux olympiques de Paris en 2024 représentent un bel horizon.
« J’y pense un peu, en plus mon père (Jean-Paul Besson) est l’assistant de Vincent Collet (aux Metropolitans 92), donc c’est marrant. Je me dis que ce serait vraiment un truc de ouf de faire les JO à Paris. Après je n’ai jamais fait les équipes de France jeunes, ce serait une première pour moi, je ne suis pas du tout habitué à ça… Mais oui, ce serait une fierté d’être en équipe de France. C’est pareil (en référence au fait d’aller en NBA), c’est quand même un aboutissement dans une carrière. […] Je ne dirai pas non. »
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